Air France-KLM peine toujours à redresser ses comptes.
Le groupe franco-hollandais a enregistré, sur le premier semestre de l'année, un chiffre d'affaires de 6,64 milliards d'euros, en hausse de 3% mais en recul de 4,5% si l'on prend en compte le taux de change.
Rappelons en effet que 40% des coûts de la compagnie sont facturés en dollars. Sa perte d'exploitation s'est ainsi creusée à 232 millions d'euros, contre 207 millions d'euros au premier semestre 2014.
Certains marchés souffrent plus que d'autres, comme le Japon, où la demande est en recul de 15-20% à cause des attentats.
L'atonie de l'économie brésilienne, la baisse d'activité sur les routes pétrolières et les conséquences politiques des troubles en Afrique n'arrangent pas les choses.
Le groupe franco-hollandais a enregistré, sur le premier semestre de l'année, un chiffre d'affaires de 6,64 milliards d'euros, en hausse de 3% mais en recul de 4,5% si l'on prend en compte le taux de change.
Rappelons en effet que 40% des coûts de la compagnie sont facturés en dollars. Sa perte d'exploitation s'est ainsi creusée à 232 millions d'euros, contre 207 millions d'euros au premier semestre 2014.
Certains marchés souffrent plus que d'autres, comme le Japon, où la demande est en recul de 15-20% à cause des attentats.
L'atonie de l'économie brésilienne, la baisse d'activité sur les routes pétrolières et les conséquences politiques des troubles en Afrique n'arrangent pas les choses.
Un environnement économique difficile
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Les évènements en Tunisie et au Maroc ont particulièrement touché Transavia, car ces deux destinations représentent 35% de son volume de vente.
Par conséquent, si la filiale low-cost du groupe poursuit sa croissance, avec une capacité en hausse de 22% et un chiffre d'affaires en progression de 3,5% à 450 millions d'euros, elle n'est toujours pas rentable et creuse encore sa perte d'exploitation de 75 millions d'euros, contre 64 millions d'euros au premier semestre 2014.
Le groupe ne devrait pas non plus bénéficier de la baisse de la facture carburant de 1,9 milliard de dollars, totalement absorbée par les effets de change.
Face à la dégradation de l'environnement économique, Air France-KLM se doit de réagir. "Nous devons amplifier et accélérer notre plan de réduction de coûts," a déclaré Alexandre de Juniac.
Le transporteur doit trouver 1,8 milliard d'euros d'économies d'ici 2017, dont 55% sur les frais de personnel.
Par conséquent, si la filiale low-cost du groupe poursuit sa croissance, avec une capacité en hausse de 22% et un chiffre d'affaires en progression de 3,5% à 450 millions d'euros, elle n'est toujours pas rentable et creuse encore sa perte d'exploitation de 75 millions d'euros, contre 64 millions d'euros au premier semestre 2014.
Le groupe ne devrait pas non plus bénéficier de la baisse de la facture carburant de 1,9 milliard de dollars, totalement absorbée par les effets de change.
Face à la dégradation de l'environnement économique, Air France-KLM se doit de réagir. "Nous devons amplifier et accélérer notre plan de réduction de coûts," a déclaré Alexandre de Juniac.
Le transporteur doit trouver 1,8 milliard d'euros d'économies d'ici 2017, dont 55% sur les frais de personnel.
La réduction du réseau long-courrier toujours envisagée
Les négociations sociales suivent donc leur cours.
La direction s'est félicitée de la conclusion d'un accord sur les bases de province, sur la sortie de la flotte des Boeing 747 mais attend toujours la conclusion des négociations avec les syndicats fin septembre.
Concernant la procédure lancée au tribunal de Bobigny contre le syndicat SNPL, Frédéric Gagey, le PDG d'Air France s'est estimé ravi que les deux parties retournent à la table des négociations.
Tout en engageant ses pilotes à prendre l'exemple de leurs homologues hollandais, qui ont trouvé un terrain d'entente avec la direction.
Faute d'accord, Alexandre de Juniac envisage toujours une réduction très significative du réseau long-courrier, sans toutefois préciser les lignes qui seraient touchées.
La compagnie a déjà annoncé la fermeture de Stavanger (Norvège), Vérone, Vigo et Kuala Lumpur ainsi que la réduction de fréquences vers le Japon, le Brésil et la Russie.
La direction s'est félicitée de la conclusion d'un accord sur les bases de province, sur la sortie de la flotte des Boeing 747 mais attend toujours la conclusion des négociations avec les syndicats fin septembre.
Concernant la procédure lancée au tribunal de Bobigny contre le syndicat SNPL, Frédéric Gagey, le PDG d'Air France s'est estimé ravi que les deux parties retournent à la table des négociations.
Tout en engageant ses pilotes à prendre l'exemple de leurs homologues hollandais, qui ont trouvé un terrain d'entente avec la direction.
Faute d'accord, Alexandre de Juniac envisage toujours une réduction très significative du réseau long-courrier, sans toutefois préciser les lignes qui seraient touchées.
La compagnie a déjà annoncé la fermeture de Stavanger (Norvège), Vérone, Vigo et Kuala Lumpur ainsi que la réduction de fréquences vers le Japon, le Brésil et la Russie.
Etihad n'entrera pas au capital d'Air France
Malgré tous ses efforts structurels, Air France-KLM ne pourra pas s'en sortir toute seule et requiert le soutien du gouvernement et de l'Union Européenne pour créer les conditions d'une concurrence équitable.
"Nous demandons aux gouvernement de limiter les charges et dispositions fiscales ou réglementations pénalisantes.
Nous espérons également que l'Union Européenne allège le coût du ciel européen l'un des plus chers au monde, notamment par la mise en œuvre du programme Sésar," a déclaré Alexandre de Juniac.
Concernant les compagnies du Golfe, le PDG espère la mise en place d'un mécanisme d'arbitrage international pour juger les pratiques de concurrence déloyale et d'éventuelles subventions.
Il a d'ailleurs tenu à préciser qu'il était en discussion avec Etihad Airways pour coopérer à l'activité passage, mais que la compagnie émiratie ne prendrait aucune participation au capital d'Air France.
"Il n'y a aucune discussion sur ce sujet," a-t-il martelé. De quoi faire taire momentanément les rumeurs récurrentes concernant un éventuel rachat.
"Nous demandons aux gouvernement de limiter les charges et dispositions fiscales ou réglementations pénalisantes.
Nous espérons également que l'Union Européenne allège le coût du ciel européen l'un des plus chers au monde, notamment par la mise en œuvre du programme Sésar," a déclaré Alexandre de Juniac.
Concernant les compagnies du Golfe, le PDG espère la mise en place d'un mécanisme d'arbitrage international pour juger les pratiques de concurrence déloyale et d'éventuelles subventions.
Il a d'ailleurs tenu à préciser qu'il était en discussion avec Etihad Airways pour coopérer à l'activité passage, mais que la compagnie émiratie ne prendrait aucune participation au capital d'Air France.
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