la capitale française enregistre depuis le début de l'exercice un repli de la fréquentation (80,4% en moyenne) hôtelière de 2,7% - crédit photo : Depositphotos @sborisov
L'année 2019 sera sans doute moins bonne pour le tourisme français, après une année 2018 qui aura vu notre pays délivré des images violentes et désagréables au monde entier.
Entre les gilets jaunes et les grèves à répétition, la publicité aura été mauvaise.
Toutefois, selon le cabinet In Extenso, avec une stagnation (-0,2%) de l'occupation de l'hôtellerie, mais une hausse du chiffre d’affaires hébergement moyen (RevPar) (+1,9%) en septembre, l'année 2019 reste pour le moment positive, sauf à Paris.
En effet, la capitale française enregistre depuis le début de l'exercice un repli de la fréquentation (80,4% en moyenne) hôtelière de 2,7%, avec notamment une forte dégringolade (-7,4%) pour les établissements classés dans la catégorie "Luxe et Palace".
"L’arrière-saison touristique confirme la résilience et l’attractivité de l’offre hôtelière hexagonale qui poursuit son développement malgré une conjoncture marquée depuis le début de l’année par de nombreux mouvements sociaux et la canicule notamment," précise Philippe Gauguier, Associé chez In Extenso Tourisme, Culture et Hôtellerie.
Entre les gilets jaunes et les grèves à répétition, la publicité aura été mauvaise.
Toutefois, selon le cabinet In Extenso, avec une stagnation (-0,2%) de l'occupation de l'hôtellerie, mais une hausse du chiffre d’affaires hébergement moyen (RevPar) (+1,9%) en septembre, l'année 2019 reste pour le moment positive, sauf à Paris.
En effet, la capitale française enregistre depuis le début de l'exercice un repli de la fréquentation (80,4% en moyenne) hôtelière de 2,7%, avec notamment une forte dégringolade (-7,4%) pour les établissements classés dans la catégorie "Luxe et Palace".
"L’arrière-saison touristique confirme la résilience et l’attractivité de l’offre hôtelière hexagonale qui poursuit son développement malgré une conjoncture marquée depuis le début de l’année par de nombreux mouvements sociaux et la canicule notamment," précise Philippe Gauguier, Associé chez In Extenso Tourisme, Culture et Hôtellerie.
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Pendant ce temps, la province observe (hors Côté d’Azur) enregistre une belle croissance de son taux d'occupation (64,5% en moyenne) de 1,6%, sur l'ensemble de l'exercice.
Et quand la demande augmente, c'est aussi les prix qui flambent. Avec une augmentation de 3,2% du chiffre d'affaires (RevPar à 54 euros par nuit), les adresses en dehors de Paris feraient pâlir de plaisir les établissements de la capitale ( RevPar +0,5% à 128 euros par nuit ).
Seules, les agglomérations du Nord-Est de la France, telles Lille ou Nancy se distinguent en affichant des chiffres d’affaires hébergement en déclin sur tous les segments.
A noter, les belles performances de la région Côte d’Azur, où les hôtels ont affiché en septembre une progression globale d’un peu plus de 22% de chiffre d’affaires hébergement, mais surtout une année entière dans le vert.
Paris serait-elle délaissée par les touristes au profit de la Province ? C'est une hypothèse plausible.
Et quand la demande augmente, c'est aussi les prix qui flambent. Avec une augmentation de 3,2% du chiffre d'affaires (RevPar à 54 euros par nuit), les adresses en dehors de Paris feraient pâlir de plaisir les établissements de la capitale ( RevPar +0,5% à 128 euros par nuit ).
Seules, les agglomérations du Nord-Est de la France, telles Lille ou Nancy se distinguent en affichant des chiffres d’affaires hébergement en déclin sur tous les segments.
A noter, les belles performances de la région Côte d’Azur, où les hôtels ont affiché en septembre une progression globale d’un peu plus de 22% de chiffre d’affaires hébergement, mais surtout une année entière dans le vert.
Paris serait-elle délaissée par les touristes au profit de la Province ? C'est une hypothèse plausible.