Une capture d'écran resa
Un an tout juste après son lancement en France, Euram fête son premier anniversaire avec le sourire. Le TO belge, spécialisé dans la vente de produits à la carte en Amériques, a réalisé un chiffre d’affaires d’un million d’euros sur l’Hexagone et un chiffre d’affaires total de 5 millions d’euros, en incluant ses activités en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg.
« Nous avons tout simplement doublé mes meilleures espérances sur la France », se félicite Peter Keijers, président d’Euram, qui revendique un résultat net total de 50 000 euros pour l’année 2004. Le secret du TO ? Aucune brochure et une présence uniquement via son site Internet réservé aux agences de voyage.
Pour réserver un séjour en Floride par exemple, l’agent puise dans la base de données du TO et ses quelques 12 000 hôtels, puis il réserve l’hôtel choisi par son client et obtient une réponse quasi immédiate en lieu et place du traditionnel request.
Une base de données de 12 000 hôtels
« Nous pourrons bientôt imprimer un carnet de voyage directement depuis le site », explique Edith Cohen, chef de l’agence Jancarthier du boulevard Voltaire à Paris. Autre atout du système : les agences peuvent moduler les marges comme bon leur semble.
« C’est à chaque agence de déterminer sa marge et de faire payer son service », lance Peter Keijers. Edith Cohen applique le principe à la lettre et parvient à dégager des marges supérieures à celles offertes par les voyagistes. « Les TO savent que Euram fait très mal ! », constate-t-elle.
Pour Peter Keijers, cette nouvelle approche permet en tout cas de mettre Internet au cœur des agences. « Plutôt que de considérer Internet comme un problème, la véritable question consiste à savoir comment contrôler les coûts de transaction », explique Peter Keijers.
« Avec notre site, les coûts de transaction ont été décimés, les informations sont consultables en temps réel et l’agence bénéficie d’un accès à un choix de produits bien plus important qu’avec les brochures traditionnelles. Il dispose aussi d’un pouvoir de packager, chose que le client ne peut pas faire sur Internet ».
Objectif : toucher 1600 AGV françaises
Pas question en tout cas pour Euram de se lancer sur le marché grand public. « Nous connaissons nos forces et nos faiblesses », expose sagement Peter Keijers, « Nous ne pourrions en aucun cas rivaliser avec des marques comme Expedia ou Hotels.com et cela exigerait beaucoup trop de capitaux pour installer la marque. Nous préférons travailler avec les agences ».
Le TO qui a déjà mobilisé 600 AGV en France espère toucher un total de 1600 points de vente dans un avenir proche. « La montée en puissance s’accélère », note Serge d’Albrand, directeur commercial France du TO, « nous sentons un vrai intérêt du marché pour ce produit ».
Un seul regret : que l’interface du site soit disponible uniquement en anglais. Pour améliorer leurs marges, les agences de voyages vont devoir faire quelques efforts en langues !
Didier FORRAY - didier@forray.net
« Nous avons tout simplement doublé mes meilleures espérances sur la France », se félicite Peter Keijers, président d’Euram, qui revendique un résultat net total de 50 000 euros pour l’année 2004. Le secret du TO ? Aucune brochure et une présence uniquement via son site Internet réservé aux agences de voyage.
Pour réserver un séjour en Floride par exemple, l’agent puise dans la base de données du TO et ses quelques 12 000 hôtels, puis il réserve l’hôtel choisi par son client et obtient une réponse quasi immédiate en lieu et place du traditionnel request.
Une base de données de 12 000 hôtels
« Nous pourrons bientôt imprimer un carnet de voyage directement depuis le site », explique Edith Cohen, chef de l’agence Jancarthier du boulevard Voltaire à Paris. Autre atout du système : les agences peuvent moduler les marges comme bon leur semble.
« C’est à chaque agence de déterminer sa marge et de faire payer son service », lance Peter Keijers. Edith Cohen applique le principe à la lettre et parvient à dégager des marges supérieures à celles offertes par les voyagistes. « Les TO savent que Euram fait très mal ! », constate-t-elle.
Pour Peter Keijers, cette nouvelle approche permet en tout cas de mettre Internet au cœur des agences. « Plutôt que de considérer Internet comme un problème, la véritable question consiste à savoir comment contrôler les coûts de transaction », explique Peter Keijers.
« Avec notre site, les coûts de transaction ont été décimés, les informations sont consultables en temps réel et l’agence bénéficie d’un accès à un choix de produits bien plus important qu’avec les brochures traditionnelles. Il dispose aussi d’un pouvoir de packager, chose que le client ne peut pas faire sur Internet ».
Objectif : toucher 1600 AGV françaises
Pas question en tout cas pour Euram de se lancer sur le marché grand public. « Nous connaissons nos forces et nos faiblesses », expose sagement Peter Keijers, « Nous ne pourrions en aucun cas rivaliser avec des marques comme Expedia ou Hotels.com et cela exigerait beaucoup trop de capitaux pour installer la marque. Nous préférons travailler avec les agences ».
Le TO qui a déjà mobilisé 600 AGV en France espère toucher un total de 1600 points de vente dans un avenir proche. « La montée en puissance s’accélère », note Serge d’Albrand, directeur commercial France du TO, « nous sentons un vrai intérêt du marché pour ce produit ».
Un seul regret : que l’interface du site soit disponible uniquement en anglais. Pour améliorer leurs marges, les agences de voyages vont devoir faire quelques efforts en langues !
Didier FORRAY - didier@forray.net
