Mission accomplie pour Mickey...
Le parc dont la dette atteint quelque 2,4 milliards d'euros, a annoncé qu'un accord avait été conclu avant la date-butoir du 30 septembre sur un "protocole modifié", mais "en grande partie identique" au projet initial. La cotation des titres avait été suspendue dans la matinée à la bourse. Elle reprendra mercredi matin.
Cet accord va permettre au parc de loisirs Disneyland Resort, à Marne-la-vallée (Seine-et-Marne), de poursuivre son fonctionnement et surtout son développement, en lançant notamment de nouvelles attractions pour relancer une fréquentation en baisse.
Le protocole modifié, qui entre en vigueur au 1er octobre, stipule selon un communiqué que "les taux d'intérêt applicables à environ 450 millions d'euros dus au titre de la dette senior (dette principale à long terme, nldr) seront augmentés d'environ deux cents points de base".
Concessions permanentes supplémentaires de 30 Mie
Par ailleurs, la date ultime de remboursement d'une partie de cette dette sera "reportée à 2012, au lieu de 2014". Selon une source proche du dossier, le blocage venait "des fonds d'investissement", qui ont racheté des créances à des banques et veulent en tirer profit.
Des informations de presse, notamment du quotidien La Tribune, avaient précisé qu'un fonds spéculatif américain, Black Diamond, était le dernier à refuser de signer, réclamant une hausse de la rémunération de la dette senior.
Par ailleurs, le protocole modifié indique qu'Euro Disney "a obtenu des concessions permanentes supplémentaires à hauteur de 30 millions d'euros au titre de certains endettements subordonnés".
Enfin les créanciers ont "prorogé jusqu'au 1er décembre 2004 leur renonciation à se prévaloir du non-respect de certains engagements financiers au titre de l'exercice 2003, et consenti une renonciation similaire" pour 2004.
Euro Disney avait annoncé en août, provoquant la chute du titre en bourse, un nouveau délai de deux mois, jusqu'au 30 septembre, pour conclure son plan de sauvetage financier, la négociation devant se poursuivre avec certains créanciers. La société avait annoncé il y a un an être incapable, pour la première fois depuis 1994, d'honorer les échéances de sa dette.
Space Mountain va connaître une nouvelle version en avril
Celle-ci est gérée par trois "agents bancaires" - la Caisse des dépôts et consignations (CDC), BNP Paribas, et Crédit Agricole Indosuez - représentant un pool de quelque 40 banques et fonds. Elle risquait théoriquement le dépôt de bilan.
Euro Disney, qui appartient à 39% à The Walt Disney Company (TWDC), la maison mère américaine, a confirmé en août prévoir une "augmentation significative" de ses pertes pour 2003-2004.
Euro Disney est cependant parvenue, malgré la conjoncture, à augmenter de 4% sur neuf mois le chiffre d'affaires des parcs. Le ministère délégué au Tourisme Léon Bertrand avait estimé qu'Euro Disney, qui compte 12.000 salariés, représente chaque année 10 millions de touristes étrangers pour la France.
La société a annoncé récemment que l'attraction Space Mountain va connaître une nouvelle version en avril, Space Mountain Mission 2. Elle va à l'occasion du salon du tourisme Top Resa à Dauville (Calvados) signer un accord cadre avec les agents de voyage et renouveler son partenariat commercial avec la SNCF.
Michel BLANCHARD (Afp) - redaction@tourmag.com
Cet accord va permettre au parc de loisirs Disneyland Resort, à Marne-la-vallée (Seine-et-Marne), de poursuivre son fonctionnement et surtout son développement, en lançant notamment de nouvelles attractions pour relancer une fréquentation en baisse.
Le protocole modifié, qui entre en vigueur au 1er octobre, stipule selon un communiqué que "les taux d'intérêt applicables à environ 450 millions d'euros dus au titre de la dette senior (dette principale à long terme, nldr) seront augmentés d'environ deux cents points de base".
Concessions permanentes supplémentaires de 30 Mie
Par ailleurs, la date ultime de remboursement d'une partie de cette dette sera "reportée à 2012, au lieu de 2014". Selon une source proche du dossier, le blocage venait "des fonds d'investissement", qui ont racheté des créances à des banques et veulent en tirer profit.
Des informations de presse, notamment du quotidien La Tribune, avaient précisé qu'un fonds spéculatif américain, Black Diamond, était le dernier à refuser de signer, réclamant une hausse de la rémunération de la dette senior.
Par ailleurs, le protocole modifié indique qu'Euro Disney "a obtenu des concessions permanentes supplémentaires à hauteur de 30 millions d'euros au titre de certains endettements subordonnés".
Enfin les créanciers ont "prorogé jusqu'au 1er décembre 2004 leur renonciation à se prévaloir du non-respect de certains engagements financiers au titre de l'exercice 2003, et consenti une renonciation similaire" pour 2004.
Euro Disney avait annoncé en août, provoquant la chute du titre en bourse, un nouveau délai de deux mois, jusqu'au 30 septembre, pour conclure son plan de sauvetage financier, la négociation devant se poursuivre avec certains créanciers. La société avait annoncé il y a un an être incapable, pour la première fois depuis 1994, d'honorer les échéances de sa dette.
Space Mountain va connaître une nouvelle version en avril
Celle-ci est gérée par trois "agents bancaires" - la Caisse des dépôts et consignations (CDC), BNP Paribas, et Crédit Agricole Indosuez - représentant un pool de quelque 40 banques et fonds. Elle risquait théoriquement le dépôt de bilan.
Euro Disney, qui appartient à 39% à The Walt Disney Company (TWDC), la maison mère américaine, a confirmé en août prévoir une "augmentation significative" de ses pertes pour 2003-2004.
Euro Disney est cependant parvenue, malgré la conjoncture, à augmenter de 4% sur neuf mois le chiffre d'affaires des parcs. Le ministère délégué au Tourisme Léon Bertrand avait estimé qu'Euro Disney, qui compte 12.000 salariés, représente chaque année 10 millions de touristes étrangers pour la France.
La société a annoncé récemment que l'attraction Space Mountain va connaître une nouvelle version en avril, Space Mountain Mission 2. Elle va à l'occasion du salon du tourisme Top Resa à Dauville (Calvados) signer un accord cadre avec les agents de voyage et renouveler son partenariat commercial avec la SNCF.
Michel BLANCHARD (Afp) - redaction@tourmag.com