Le romantisme c’est un cadre, une ambiance, un climat, quelques monuments emblématiques, du charme et surtout une histoire, des écrivains, des musiciens, des cinéastes inspirés par des love-stories devenues iconiques - DR : DepositPhotos.com, anyaberkut
Avec plus de 14 millions d’incidences sur Google, la cible est massive. Et se confirme l’incroyable potentiel d’un tourisme romantique…
Transavia propose une virée romantique à Paris, Amsterdam ou Marrakech et Rome… Pour Air France, c’est le sud de l’Europe.
Quant à Tripadvisor, il préfère, pour se démarquer, recommander des « expériences » mais pas celles que vous croyez !
A Paris, c’est le musée d’Orsay, la Sainte Chapelle, l’Orangerie… On ne voit pas très bien le rapport, mais pourquoi pas ?
Par contre, pour l’hôtel Amigo de Bruxelles qui appartient au groupe Rocco Forte, l’expérience est plus adaptée.
Tellement bien adaptée d’ailleurs à la célébration de Cupidon que la soirée qui coûte la bagatelle de 2 575 euros, comprend : une nuit dans une suite, une bouteille de Champagne, des chocolats, une initiation aux pierres de haute joaillerie avec une joaillière privée, une pierre précieuse parmi une sélection et au cas où des options de quelques centaines d’euros…
Pour le Bureau de presse Pascale Venot, spécialisé en hôtellerie, l’occasion pour ses clients de communiquer est trop belle.
Même des établissements du groupe Mama Shelter font des offres suffisamment raffinées et originales pour être alléchantes.
Quant aux restaurants, surtout ceux qui disposent de services de presse, voilà bien longtemps qu’ils ont compris l’intérêt de proposer un repas romantique aux chandelles avec menu et vins exceptionnels, le tout dans une ambiance soit feutrée comme à la Tour d’Argent, soit conviviale et festive comme au Hard Rock Café.
Car, tous les amoureux n’ont pas le même âge et les mêmes goûts !
Transavia propose une virée romantique à Paris, Amsterdam ou Marrakech et Rome… Pour Air France, c’est le sud de l’Europe.
Quant à Tripadvisor, il préfère, pour se démarquer, recommander des « expériences » mais pas celles que vous croyez !
A Paris, c’est le musée d’Orsay, la Sainte Chapelle, l’Orangerie… On ne voit pas très bien le rapport, mais pourquoi pas ?
Par contre, pour l’hôtel Amigo de Bruxelles qui appartient au groupe Rocco Forte, l’expérience est plus adaptée.
Tellement bien adaptée d’ailleurs à la célébration de Cupidon que la soirée qui coûte la bagatelle de 2 575 euros, comprend : une nuit dans une suite, une bouteille de Champagne, des chocolats, une initiation aux pierres de haute joaillerie avec une joaillière privée, une pierre précieuse parmi une sélection et au cas où des options de quelques centaines d’euros…
Pour le Bureau de presse Pascale Venot, spécialisé en hôtellerie, l’occasion pour ses clients de communiquer est trop belle.
Même des établissements du groupe Mama Shelter font des offres suffisamment raffinées et originales pour être alléchantes.
Quant aux restaurants, surtout ceux qui disposent de services de presse, voilà bien longtemps qu’ils ont compris l’intérêt de proposer un repas romantique aux chandelles avec menu et vins exceptionnels, le tout dans une ambiance soit feutrée comme à la Tour d’Argent, soit conviviale et festive comme au Hard Rock Café.
Car, tous les amoureux n’ont pas le même âge et les mêmes goûts !
Un marketing efficace pour le sentiment amoureux
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Pour les hôtels et chambres d’hôtes, le repas est accompagné d’une nuit en chambre délicatement « designée » incitant à la détente amoureuse.
Mais, signe des progrès du marketing, on ne se limite au 14 février au soir pour offrir des tête-à -tête amoureux.
Bon nombre d’hôtels allongent le plaisir et offrent deux ou trois dates supplémentaires, allant même jusqu’à retenir les amoureux un long week-end ou une petite semaine.
Certains proposent même éventuellement de les faire rebondir sur une autre destination ou un autre établissement pour entretenir leur flamme. Quand on aime, on ne compte pas !
Magnifiquement huilé, le marketing de la Saint Valentin est donc devenu un « must » pour tout établissement qui se respecte. Bien qu’en ces temps covidiens, il faille en réduire la voilure.
Mais, si ce marketing marche c’est qu’il correspond à des aspirations, des goûts, une demande indéniable de la part d’une cible gigantesque dans laquelle se retrouvent évidemment hommes et femmes, de tous les âges et toutes les générations et également de tous les CSP.
Pourquoi ? Parce que le sentiment amoureux est le sentiment le mieux partagé par l’humanité. Universelle, la relation amoureuse a beau être maltraitée par la modernité, elle n’en reste pas moins au cœur de l’existence.
Ainsi, une enquĂŞte (parmi des dizaines d’autres) rĂ©alisĂ©e par Cetelem en 2020 indique que la vie amoureuse est bien au centre de l’existence des Français… En effet, 8 Français sur 10 affirment que leur vie amoureuse constitue une part importante de leur quotidien (91% chez les personnes en couple), et 1 sur 5 (21%) en fait une prioritĂ© au jour le jour. Â
68% indiquent que c’est également le cas de leur vie sexuelle - les hommes (76%) et les plus jeunes (75%) soulignent particulièrement l’importance de cette dimension.
Côté grand amour (83%), âme sœur (82%), coup de foudre (80%), les Français croient aux concepts clés de l’amour, qu’ils associent spontanément à des émotions positives : bonheur, confiance, complicité, fidélité…
Mais, signe des progrès du marketing, on ne se limite au 14 février au soir pour offrir des tête-à -tête amoureux.
Bon nombre d’hôtels allongent le plaisir et offrent deux ou trois dates supplémentaires, allant même jusqu’à retenir les amoureux un long week-end ou une petite semaine.
Certains proposent même éventuellement de les faire rebondir sur une autre destination ou un autre établissement pour entretenir leur flamme. Quand on aime, on ne compte pas !
Magnifiquement huilé, le marketing de la Saint Valentin est donc devenu un « must » pour tout établissement qui se respecte. Bien qu’en ces temps covidiens, il faille en réduire la voilure.
Mais, si ce marketing marche c’est qu’il correspond à des aspirations, des goûts, une demande indéniable de la part d’une cible gigantesque dans laquelle se retrouvent évidemment hommes et femmes, de tous les âges et toutes les générations et également de tous les CSP.
Pourquoi ? Parce que le sentiment amoureux est le sentiment le mieux partagé par l’humanité. Universelle, la relation amoureuse a beau être maltraitée par la modernité, elle n’en reste pas moins au cœur de l’existence.
Ainsi, une enquĂŞte (parmi des dizaines d’autres) rĂ©alisĂ©e par Cetelem en 2020 indique que la vie amoureuse est bien au centre de l’existence des Français… En effet, 8 Français sur 10 affirment que leur vie amoureuse constitue une part importante de leur quotidien (91% chez les personnes en couple), et 1 sur 5 (21%) en fait une prioritĂ© au jour le jour. Â
68% indiquent que c’est également le cas de leur vie sexuelle - les hommes (76%) et les plus jeunes (75%) soulignent particulièrement l’importance de cette dimension.
Côté grand amour (83%), âme sœur (82%), coup de foudre (80%), les Français croient aux concepts clés de l’amour, qu’ils associent spontanément à des émotions positives : bonheur, confiance, complicité, fidélité…
La complexe alchimie du romantisme : le charme
Si nous n’avons aucun doute sur le développement de cette forme de tourisme dans les décennies à venir, ce sont cependant les villes et autres territoires touristiques qui, plus que les opérateurs, remportent la palme de l’attractivité.
Alors que la plateforme Holidu par exemple cite parmi le Top Ten des villes comme Nancy, Rouen, Caen, La Rochelle… à partir d’une méthode peu convaincante, d’autres font un inventaire des destinations internationales les plus séduisantes pour les amoureux.
Avec évidemment, Paris, Venise, Vienne en tête. Mais, il en est d’autres : Bruges, Prague, Rome… sans compter Capri, les îles éoliennes et tant d’autres territoires insulaires que les rubriques de tourisme s’évertuent tous les ans à faire grimper dans les hit-parades des sites faits pour la romance.
Mais, n’est pas « romantique » qui veut.
Le romantisme c’est un cadre, une ambiance, un climat, quelques monuments emblématiques, du charme et surtout une histoire, des écrivains, des musiciens, des cinéastes inspirés par des love-stories devenues iconiques.
Ainsi, Venise, outre son cadre exceptionnel est plus imprégnée des récits de ce libertin de génie que fut Casanova que de ce gadget que sont devenues les gondoles.
Vienne, ce sont les valses de Strauss et les cafés aux dorures à peine élimées dans lesquels on se réchauffe.
Rome c’est la « Dolce Vita » et Anita Ekberg se déhanchant sous les jets d’eau de la fontaine de Trévise sous les yeux de Marcello Mastroianni.
Saint-Tropez c’est Brigitte Bardot, Sacha Distel et tant d’autres amoureux de cette déesse des écrans des années soixante.
Et Paris ? Paris, c’est tout à la fois. Ce sont les récits des frasques et infidélités de nos monarques succombant aux charmes de leurs favorites. Ce sont les cabarets, les théâtres de boulevard, les maisons closes… Puis vint la « Belle Epoque » et ses fêtes mêlant transgression, amour et orgies.
Paris, ce sont encore des dizaines de films mettant en scène rencontres, coups de foudre, histoires impossibles (d’ « Hôtel du nord » au « Fabuleux destin d’Amélie Poulain » en passant par « Baisers volés » ou « A bout de souffle »).
Tandis que des centaines de chansons (de Damia à Marc Lavoine, en passant par Charles Trénet, Francis Lemarque ou Edith Piaf) aujourd’hui encore n’en finissent pas de contribuer à la légende d’une ville jugée par ses visiteurs comme l’une des plus romantiques du monde...
La « romance de Paris » n’est donc pas morte. Ni celle des autres villes comme Nice ou Cannes et plus loin Tahiti ou les Maldives qui attendent de pied ferme le retour des séjours lune de miel pour déployer leur charme…
A SUIVRE : De la romance au tourisme sexuel
Alors que la plateforme Holidu par exemple cite parmi le Top Ten des villes comme Nancy, Rouen, Caen, La Rochelle… à partir d’une méthode peu convaincante, d’autres font un inventaire des destinations internationales les plus séduisantes pour les amoureux.
Avec évidemment, Paris, Venise, Vienne en tête. Mais, il en est d’autres : Bruges, Prague, Rome… sans compter Capri, les îles éoliennes et tant d’autres territoires insulaires que les rubriques de tourisme s’évertuent tous les ans à faire grimper dans les hit-parades des sites faits pour la romance.
Mais, n’est pas « romantique » qui veut.
Le romantisme c’est un cadre, une ambiance, un climat, quelques monuments emblématiques, du charme et surtout une histoire, des écrivains, des musiciens, des cinéastes inspirés par des love-stories devenues iconiques.
Ainsi, Venise, outre son cadre exceptionnel est plus imprégnée des récits de ce libertin de génie que fut Casanova que de ce gadget que sont devenues les gondoles.
Vienne, ce sont les valses de Strauss et les cafés aux dorures à peine élimées dans lesquels on se réchauffe.
Rome c’est la « Dolce Vita » et Anita Ekberg se déhanchant sous les jets d’eau de la fontaine de Trévise sous les yeux de Marcello Mastroianni.
Saint-Tropez c’est Brigitte Bardot, Sacha Distel et tant d’autres amoureux de cette déesse des écrans des années soixante.
Et Paris ? Paris, c’est tout à la fois. Ce sont les récits des frasques et infidélités de nos monarques succombant aux charmes de leurs favorites. Ce sont les cabarets, les théâtres de boulevard, les maisons closes… Puis vint la « Belle Epoque » et ses fêtes mêlant transgression, amour et orgies.
Paris, ce sont encore des dizaines de films mettant en scène rencontres, coups de foudre, histoires impossibles (d’ « Hôtel du nord » au « Fabuleux destin d’Amélie Poulain » en passant par « Baisers volés » ou « A bout de souffle »).
Tandis que des centaines de chansons (de Damia à Marc Lavoine, en passant par Charles Trénet, Francis Lemarque ou Edith Piaf) aujourd’hui encore n’en finissent pas de contribuer à la légende d’une ville jugée par ses visiteurs comme l’une des plus romantiques du monde...
La « romance de Paris » n’est donc pas morte. Ni celle des autres villes comme Nice ou Cannes et plus loin Tahiti ou les Maldives qui attendent de pied ferme le retour des séjours lune de miel pour déployer leur charme…
A SUIVRE : De la romance au tourisme sexuel
La légende de la Saint Valentin
L’origine de la Saint-Valentin serait païenne. Elle remonterait à la Rome antique, à l’époque, où l’on fêtait les Lupercales entre le 13 et le 15 février de chaque année.
Une fête bien moins romantique que notre Saint-Valentin au cours de laquelle on sacrifiait un bouc dans la grotte où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémulus.
Enduits du sang de ce bouc, les jeunes gens de bonne famille couraient ensuite les rues pour fouetter les femmes de lanières de peau. Objectif : les rendre fécondes !
C'est également ce jour que les jeunes gens tiraient au sort le nom de celle qui serait leur partenaire pour le restant de l'année...
Autre version : un martyr de l'Église catholique, Valentinus aurait continuer à marier sous cape des amoureux alors que l’empereur romain Claudius II avait interdit les mariages. Cela lui aurait valu l'emprisonnement puis l'exécution... un 14 février.
Puis, le pape aurait aboli les Lupercales et nommé Saint-Valentin, saint patron des amoureux…
Une fête bien moins romantique que notre Saint-Valentin au cours de laquelle on sacrifiait un bouc dans la grotte où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémulus.
Enduits du sang de ce bouc, les jeunes gens de bonne famille couraient ensuite les rues pour fouetter les femmes de lanières de peau. Objectif : les rendre fécondes !
C'est également ce jour que les jeunes gens tiraient au sort le nom de celle qui serait leur partenaire pour le restant de l'année...
Autre version : un martyr de l'Église catholique, Valentinus aurait continuer à marier sous cape des amoureux alors que l’empereur romain Claudius II avait interdit les mariages. Cela lui aurait valu l'emprisonnement puis l'exécution... un 14 février.
Puis, le pape aurait aboli les Lupercales et nommé Saint-Valentin, saint patron des amoureux…
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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