Les ventes d'Alitalia seraient en recul de 25 % pour les deux premières semaines d'octobre 2013 - Photo DR
Faut-il continuer à vendre Alitalia alors que le sort de la compagnie semble bien incertain ?
D'après nos informations, les ventes seraient en chute de 25% sur la première quinzaine d'octobre 2013 par rapport à l'année dernière.
Difficile toutefois de déceler un début de panique dans les agences de voyages.
"Nous n'avons donné aucune consigne et nos adhérents ne sont pas vraiment inquiets sur le sujet", assure Jean-Pierre Mas, le président de Selectour Afat.
Même son de cloche chez Donatello, qui n'imagine pas la compagnie disparaître du ciel italien.
"Même si c'était le cas, Air France ne laisserait certainement pas tomber les passagers", espère Alain le Scouezec, le directeur commercial.
Une solidarité qui prévaudra certainement pour les passagers en code-share.
"Que le client possède un billet Air France avec Alitalia comme transporteur ou un billet Alitalia avec Air France comme transporteur, je pense qu'il sera pris en charge", précise Emmanuelle Llop d'Equinoxe Avocats.
D'après nos informations, les ventes seraient en chute de 25% sur la première quinzaine d'octobre 2013 par rapport à l'année dernière.
Difficile toutefois de déceler un début de panique dans les agences de voyages.
"Nous n'avons donné aucune consigne et nos adhérents ne sont pas vraiment inquiets sur le sujet", assure Jean-Pierre Mas, le président de Selectour Afat.
Même son de cloche chez Donatello, qui n'imagine pas la compagnie disparaître du ciel italien.
"Même si c'était le cas, Air France ne laisserait certainement pas tomber les passagers", espère Alain le Scouezec, le directeur commercial.
Une solidarité qui prévaudra certainement pour les passagers en code-share.
"Que le client possède un billet Air France avec Alitalia comme transporteur ou un billet Alitalia avec Air France comme transporteur, je pense qu'il sera pris en charge", précise Emmanuelle Llop d'Equinoxe Avocats.
La marche à suivre en cas de faillite
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Concernant les autres vols, la procédure sera peut-être plus compliquée.
Dans le cas d'un forfait, la compagnie aérienne est considérée comme un prestataire aux ordres de l'agence.
La faillite n'étant pas un cas de force majeur, le vendeur devra trouver une solution de remplacement pour ses clients.
En revanche sur les vols secs, l'agence n'a aucun engagement, n'étant que mandataire de la compagnie aérienne. (Lire plus de détails ici)
Mais étant donné la situation actuelle, le client peut-il accuser son agence de lui avoir vendu un billet sur une compagnie en mauvaise santé financière ?
"Tant que les vols sont encore en GDS, il est difficile de faire un quelconque reproche", poursuit Emmanuelle Llop.
Elle précise d'ailleurs qu'il est bien rare qu'une compagnie arrête ses vols du jour au lendemain.
Mais comprend que les vendeurs fassent preuve de prudence. En effet, il n'existe pour l'instant aucun fond de garantie en cas de faillite de compagnie aérienne. Et les institutions européennes ne semblent pas pressées de légiférer sur le sujet.
Dans le cas d'un forfait, la compagnie aérienne est considérée comme un prestataire aux ordres de l'agence.
La faillite n'étant pas un cas de force majeur, le vendeur devra trouver une solution de remplacement pour ses clients.
En revanche sur les vols secs, l'agence n'a aucun engagement, n'étant que mandataire de la compagnie aérienne. (Lire plus de détails ici)
Mais étant donné la situation actuelle, le client peut-il accuser son agence de lui avoir vendu un billet sur une compagnie en mauvaise santé financière ?
"Tant que les vols sont encore en GDS, il est difficile de faire un quelconque reproche", poursuit Emmanuelle Llop.
Elle précise d'ailleurs qu'il est bien rare qu'une compagnie arrête ses vols du jour au lendemain.
Mais comprend que les vendeurs fassent preuve de prudence. En effet, il n'existe pour l'instant aucun fond de garantie en cas de faillite de compagnie aérienne. Et les institutions européennes ne semblent pas pressées de légiférer sur le sujet.
Alitalia se fait sermonner par Air France
Dans un courrier révélé par le quotidien Il Messaggero, le directeur financier d'Air France-KLM, Philippe Calavia reproche à la compagnie le manque d'informations claires au sujet de son projet d'augmentation de capital.
Il rappelle également la nécessité d'une vaste restructuration de la dette. "Nous avons eu beaucoup d'inquiétudes concernant le plan présenté en juillet 2013 que nous considérons comme trop optimiste. Pourtant, nos préoccupations et nos recommandations n'ont jamais été prises en considération."
Des éléments qui viendraient confirmer les rumeurs. Air France ne devrait pas porter secours à Alitalia, comme le confirme le journal La Tribune.
Il rappelle également la nécessité d'une vaste restructuration de la dette. "Nous avons eu beaucoup d'inquiétudes concernant le plan présenté en juillet 2013 que nous considérons comme trop optimiste. Pourtant, nos préoccupations et nos recommandations n'ont jamais été prises en considération."
Des éléments qui viendraient confirmer les rumeurs. Air France ne devrait pas porter secours à Alitalia, comme le confirme le journal La Tribune.