
Smartbox®, l'un des leaders de la vente de coffrets-cadeaux en France, annonce avoir vendu 800 000 coffrets cadeaux dans toute l’Europe au premier semestre 2008
Les problèmes spécifiques aux coffrets cadeaux paraissent en effet secondaires au vu du calcul de la grille des garanties, des conditions d'accès à la profession ou de la TVA qui font notamment partie des thèmes non encore abordés par le groupe de travail mis en place par Hervé Novelli.
Les professionnels du tourisme n'attendent pas une loi qui soit faite en fonction des coffrets cadeaux. Ils ne minimisent pas pour autant l'effet et les conséquences « coffret » auprès du consommateur.
Un vide juridique
En l'état actuel de leur utilisation ces coffrets « tourisme » ont tout pour réserver des scénarios catastrophes à leurs bénéficiaires. Non remboursables, achetés sans date de réservation mais avec une date de préemption, ils n'offrent aucune garantie de disponibilité en matière d'hébergement et de transport. C'est au récipiendaire de se débrouiller avec les prestataires et de s'adapter.
Personne n'est encore arrivé à les ranger dans une catégorie commerciale. Il y a un vide juridique entre l'acte d'achat et la consommation. L'absence de règle, de garantie et d'interlocuteur responsable ont tout pour entraîner le consommateur dans des situations très pénalisantes.
Les professionnels du tourisme n'attendent pas une loi qui soit faite en fonction des coffrets cadeaux. Ils ne minimisent pas pour autant l'effet et les conséquences « coffret » auprès du consommateur.
Un vide juridique
En l'état actuel de leur utilisation ces coffrets « tourisme » ont tout pour réserver des scénarios catastrophes à leurs bénéficiaires. Non remboursables, achetés sans date de réservation mais avec une date de préemption, ils n'offrent aucune garantie de disponibilité en matière d'hébergement et de transport. C'est au récipiendaire de se débrouiller avec les prestataires et de s'adapter.
Personne n'est encore arrivé à les ranger dans une catégorie commerciale. Il y a un vide juridique entre l'acte d'achat et la consommation. L'absence de règle, de garantie et d'interlocuteur responsable ont tout pour entraîner le consommateur dans des situations très pénalisantes.
La poubelle comme recours
Cas d'école. Un consommateur se trouve en possession d'un gentil coffret cadeau payé en bonne et due forme par une personne qui lui veut du bien.
Il place ce cadeau dans un tiroir le temps de s'organiser et de procéder aux réservations en fonction de son propre agenda et des disponibilités du ou des prestataires. Ayant trop attendu avant de se décider il constate que la date d'utilisation est dépassée. Quel recours ? Il lui reste à faire passer le coffret du tiroir à la poubelle.
Autre cas d'école : le producteur et (ou) vendeur qui a encaissé l'argent se trouve en cessation de paiement ou part avec la caisse sans avoir payé le prestataire hôtelier (c'est un exemple). Même recours : la poubelle. Et comme c'est un cadeau, l'heureux bénéficiaire n'osera jamais remonter les bretelles du gentil donateur.
Jamais sur les têtes de gondoles
Depuis que les coffrets cadeaux « tourisme » sont apparus sur le marché, les agents de voyages ont cette revendication : dans la mesure où elle entre dans le champ d'une activité touristique leur distribution doit s'effectuer dans le respect d'une loi qui protège le consommateur.
Elle doit obéir aux mêmes conditions réglementaires avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que ceux imposés aux agents de voyages.
C'est ce que fait la grande distribution à l'exemple de Carrefour qui revend les coffrets cadeaux « tourisme » dans ses agences de voyages et jamais sur ses têtes de gondoles.
De son côté le voyagiste Visit France vend ses propres coffrets « Visit France Escapade » dans les agences de voyages et ce sont les agents de voyages qui réservent pour les bénéficiaires et prennent la responsabilité de la bonne exécution du contrat.
Cas d'école. Un consommateur se trouve en possession d'un gentil coffret cadeau payé en bonne et due forme par une personne qui lui veut du bien.
Il place ce cadeau dans un tiroir le temps de s'organiser et de procéder aux réservations en fonction de son propre agenda et des disponibilités du ou des prestataires. Ayant trop attendu avant de se décider il constate que la date d'utilisation est dépassée. Quel recours ? Il lui reste à faire passer le coffret du tiroir à la poubelle.
Autre cas d'école : le producteur et (ou) vendeur qui a encaissé l'argent se trouve en cessation de paiement ou part avec la caisse sans avoir payé le prestataire hôtelier (c'est un exemple). Même recours : la poubelle. Et comme c'est un cadeau, l'heureux bénéficiaire n'osera jamais remonter les bretelles du gentil donateur.
Jamais sur les têtes de gondoles
Depuis que les coffrets cadeaux « tourisme » sont apparus sur le marché, les agents de voyages ont cette revendication : dans la mesure où elle entre dans le champ d'une activité touristique leur distribution doit s'effectuer dans le respect d'une loi qui protège le consommateur.
Elle doit obéir aux mêmes conditions réglementaires avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que ceux imposés aux agents de voyages.
C'est ce que fait la grande distribution à l'exemple de Carrefour qui revend les coffrets cadeaux « tourisme » dans ses agences de voyages et jamais sur ses têtes de gondoles.
De son côté le voyagiste Visit France vend ses propres coffrets « Visit France Escapade » dans les agences de voyages et ce sont les agents de voyages qui réservent pour les bénéficiaires et prennent la responsabilité de la bonne exécution du contrat.