Le 8 mars 2005 Léon Bertrand ministre délégué au Tourisme avait convié huit professionnelles du tourisme à s’exprimer devant un parterre d’étudiantes à la Sorbonne. Cette rencontre eut un lendemain : un réseau s’est constitué. Il regroupe une trentaine de « Femmes du Tourisme ». Bientôt il se transformera en association.
Jeudi dernier, trois thèmes en forme de questions ont alimenté les débats.
1) Les femmes ont-elles de l’influence sur le marché du voyage ?
2) Les voyages d’affaires sont-ils bien adaptés aux femmes ?
3) Les femmes peuvent-elles « infiltrer » des secteurs que la tradition réserve aux hommes à l’exemple des métiers du vin ?
Une influence capitale
A la première question on peut répondre sans hésitation : beaucoup ! Les budgets vacances des familles sont à 93 % gérées par les femmes. Elles ont de l’influence sur le budget, choisissent les destinations en conciliant le climat, la période, le prix, l’attente des enfants suivant les âges, le type d’hébergement, le type d’activité recherchée.
Elles sont organisées et organisatrices pour partir seule – près d’un séjour personnel sur dix se fait en « solo » pour les femmes comme pour les hommes -, en famille ou entre copines. Elles ont la même propension à voyager à l’étranger que les hommes mais réservent leur séjour plus en avance. (Source Direction Tourisme/Sofres 2005).
Un séparatisme contesté
A la deuxième question la réponse est « peut être ». Les femmes d’affaires sont plus exigeantes en matière de sécurité, de confort et d’harmonie que leurs collègues masculins. Elles aiment se sentir chez elles dans leur chambre d’hôtel. Elles utilisent beaucoup internet pour leur réservation de transport et d’hôtels.
Elles se réservent des moments de loisirs, visitent des musées, font du shopping alors qu’eux, sitôt la journée de travail terminée, « finissent la soirée le plus souvent dans les bars et night-clubs ». (Source non communiquée).
Les professionnels de l’hôtellerie sont de plus en plus attentifs à la clientèle féminine. Ils adaptent leurs services et leurs équipements. On peut trouver dans les chambres « ladies only » des bougies parfumées, des huiles aromatiques, des cintres capitonnés, des CD de musiques relaxantes, des produits de beauté spécifiques et même des pyjamas en soie…
Les hôtels « pour dames uniquement » tel le Ladysfirst à Zurich s’ouvrent doucement mais sûrement. Plus nombreux sont ceux qui réservent des étages entiers à la clientèle féminine comme le Hilton Park Lane de Londres (avec caméras de télésurveillance, serrures renforcées, menu diététique, service exclusivement féminin), l’Artémisia à Berlin ou le Gand hôtel d’Oslo. A savoir : hier le principe du « ghetto féminin » n’a pas fait l’unanimité.
Femmes messagères du vin
A la troisième question la réponse est « oui ». Il en était pour exemple joliment probant le témoignage de trois grandes dames de l’art. Marianne Delhomme, Chef Sommelier des caves Taillevent, Cécile Bernhard-Reibel propriétaire-récoltant en Alsace qui parle de sa première cuvée comme d’un premier enfant.
Elle est fière cette femme vigneron – elle tient à ce qu’on dise bien vigneron – d’être parmi les toutes premières femmes à siéger dans la célébrissime confrérie Saint-Etienne d’Alsace. Valérie Vrinat directrice générale du groupe Taillevent ni œnologue ni sommelière a parlé de son amour des grands vins et des difficultés à balayer quelques tabous.
Le déjeuner « Bel Ami »
Le déjeuner de l’APS était organisé au restaurant minimaliste et chic de l’hôtel « Bel Ami » au cœur du quartier romantique de Saint-Germain-des-Prés à Paris.
En invitant des femmes chefs d’entreprises de tourisme dont les représentantes à son Conseil d’Administration Brigitte Bailet, Alix Philipon, Annie Porot, Micheline Teupootahiti, Laure Tre-Hardy, Nelly Vélasco, l’APS a tenu à rendre hommage à ses quelque 970 adhérentes.
L’association, pour la deuxième année consécutive s’est associée à cette occasion aux actions menées par Léon Bertrand, le ministre délégué au tourisme qui, cela devenait une tradition, a honoré de sa présence ce déjeuner sympathique et informel.
Les femmes chefs d’entreprise représentent un peu plus de 35 % des adhérents de l’APS et elles sont de plus en plus nombreuses les élues qui siègent dans les institutions professionnelles. Il en est pour exemple l’augmentation des dames au sein du conseil d’administration de l’APS dont le vice-président est, depuis un an, une vice-présidente, Alix Philipon.
Jeudi dernier, trois thèmes en forme de questions ont alimenté les débats.
1) Les femmes ont-elles de l’influence sur le marché du voyage ?
2) Les voyages d’affaires sont-ils bien adaptés aux femmes ?
3) Les femmes peuvent-elles « infiltrer » des secteurs que la tradition réserve aux hommes à l’exemple des métiers du vin ?
Une influence capitale
A la première question on peut répondre sans hésitation : beaucoup ! Les budgets vacances des familles sont à 93 % gérées par les femmes. Elles ont de l’influence sur le budget, choisissent les destinations en conciliant le climat, la période, le prix, l’attente des enfants suivant les âges, le type d’hébergement, le type d’activité recherchée.
Elles sont organisées et organisatrices pour partir seule – près d’un séjour personnel sur dix se fait en « solo » pour les femmes comme pour les hommes -, en famille ou entre copines. Elles ont la même propension à voyager à l’étranger que les hommes mais réservent leur séjour plus en avance. (Source Direction Tourisme/Sofres 2005).
Un séparatisme contesté
A la deuxième question la réponse est « peut être ». Les femmes d’affaires sont plus exigeantes en matière de sécurité, de confort et d’harmonie que leurs collègues masculins. Elles aiment se sentir chez elles dans leur chambre d’hôtel. Elles utilisent beaucoup internet pour leur réservation de transport et d’hôtels.
Elles se réservent des moments de loisirs, visitent des musées, font du shopping alors qu’eux, sitôt la journée de travail terminée, « finissent la soirée le plus souvent dans les bars et night-clubs ». (Source non communiquée).
Les professionnels de l’hôtellerie sont de plus en plus attentifs à la clientèle féminine. Ils adaptent leurs services et leurs équipements. On peut trouver dans les chambres « ladies only » des bougies parfumées, des huiles aromatiques, des cintres capitonnés, des CD de musiques relaxantes, des produits de beauté spécifiques et même des pyjamas en soie…
Les hôtels « pour dames uniquement » tel le Ladysfirst à Zurich s’ouvrent doucement mais sûrement. Plus nombreux sont ceux qui réservent des étages entiers à la clientèle féminine comme le Hilton Park Lane de Londres (avec caméras de télésurveillance, serrures renforcées, menu diététique, service exclusivement féminin), l’Artémisia à Berlin ou le Gand hôtel d’Oslo. A savoir : hier le principe du « ghetto féminin » n’a pas fait l’unanimité.
Femmes messagères du vin
A la troisième question la réponse est « oui ». Il en était pour exemple joliment probant le témoignage de trois grandes dames de l’art. Marianne Delhomme, Chef Sommelier des caves Taillevent, Cécile Bernhard-Reibel propriétaire-récoltant en Alsace qui parle de sa première cuvée comme d’un premier enfant.
Elle est fière cette femme vigneron – elle tient à ce qu’on dise bien vigneron – d’être parmi les toutes premières femmes à siéger dans la célébrissime confrérie Saint-Etienne d’Alsace. Valérie Vrinat directrice générale du groupe Taillevent ni œnologue ni sommelière a parlé de son amour des grands vins et des difficultés à balayer quelques tabous.
Le déjeuner « Bel Ami »
Le déjeuner de l’APS était organisé au restaurant minimaliste et chic de l’hôtel « Bel Ami » au cœur du quartier romantique de Saint-Germain-des-Prés à Paris.
En invitant des femmes chefs d’entreprises de tourisme dont les représentantes à son Conseil d’Administration Brigitte Bailet, Alix Philipon, Annie Porot, Micheline Teupootahiti, Laure Tre-Hardy, Nelly Vélasco, l’APS a tenu à rendre hommage à ses quelque 970 adhérentes.
L’association, pour la deuxième année consécutive s’est associée à cette occasion aux actions menées par Léon Bertrand, le ministre délégué au tourisme qui, cela devenait une tradition, a honoré de sa présence ce déjeuner sympathique et informel.
Les femmes chefs d’entreprise représentent un peu plus de 35 % des adhérents de l’APS et elles sont de plus en plus nombreuses les élues qui siègent dans les institutions professionnelles. Il en est pour exemple l’augmentation des dames au sein du conseil d’administration de l’APS dont le vice-président est, depuis un an, une vice-présidente, Alix Philipon.
Autres articles
Le ministre Léon Bertrand entouré par les femmes du tourisme. On reconnait notamment Nicole Breurec (directrice Cap Vers), Isabelle de Wavrechin (directeur général de Pierre & Vacances Conseil Immobilier), Elisabeth de Rozières (femme chef cuisinier), Géraldine Leduc (directrice générale de l'Association Nationale des Maires des Stations Classées et Communes Touristiques), Chantal Lambert (Secrétaire général du Conseil national du Tourisme),Cathy Kopp (directeur général des ressources humaines et du développement du groupe Accor), Agnès Gascoin directeur des ventes Air France), Marianne Delhomme (chef-sommelière chez Taillevent), Caroline Porot (conseillère technique, prospective et discours auprès de Léon Bertrand)