La Force 20 déjeune au beau Rivage, un super restaurant du Boucan Canot - Photo B.F.
En attendant les premiers vols d’XL Airways, en décembre 2012, l’Île de La Réunion tourisme (IRT) a reçu, du 9 au 14 septembre 2012, les vendeurs volontaires de la « Force 20 », la « commando de Manor », avec le concours du Lux Île de la Réunion, l’unique 5* de l’île.
"La Réunion n’est pas une destination balnéaire de base, il faut la connaître et la comprendre", explique Pascal Viroleau, le directeur général de l’IRT, prenant d’emblée ses interlocuteurs à contre pied pour expliquer l’origine de cet éductour.
L’île volcanique est surtout connue pour ses reliefs extrêmement spectaculaires alors qu’en effet, ses plages et sa population bigarrée pourraient en font une destination plus complète.
Dans la même journée, La Réunion peut proposer un tunnel de lave, mais aussi du rafting, du surf, et un apprentissage de la culture de la vanille ou du Bourbon Pointu, le café le plus cher du monde…
"On compare vite La Réunion compare à Maurice, aux Seychelles ou aux Maldives, ajoute également Pascal Viroleau, mais on oublie qu’elle est d’abord européenne et française."
Avec la sécurité publique et sanitaire que cela suppose, mais aussi avec un coût du travail et un service très différents.
"Pour bien vendre une destination, il faut la connaître", estime justement Pierre Cosentino, Président de la Commission Tourisme de Manor, pour justifier la création de la « Force 20 », en rappelant qu’à travers elle : "le réseau s’engage à proposer en priorité la destination partenaire."
D’où le format très complet de l’opération qui mêle sur six mois, depuis juillet jusqu’en décembre 2012, un challenge de vente, une formation et un voyage de découverte.
Dans leur grande majorité, les 7 participants de l’éductour ne connaissait pas l’île, et le séjour trépident concocté par l’IRT fut donc pour eux une véritable découverte.
Dès le premier jour, le ton était donné.
"La Réunion n’est pas une destination balnéaire de base, il faut la connaître et la comprendre", explique Pascal Viroleau, le directeur général de l’IRT, prenant d’emblée ses interlocuteurs à contre pied pour expliquer l’origine de cet éductour.
L’île volcanique est surtout connue pour ses reliefs extrêmement spectaculaires alors qu’en effet, ses plages et sa population bigarrée pourraient en font une destination plus complète.
Dans la même journée, La Réunion peut proposer un tunnel de lave, mais aussi du rafting, du surf, et un apprentissage de la culture de la vanille ou du Bourbon Pointu, le café le plus cher du monde…
"On compare vite La Réunion compare à Maurice, aux Seychelles ou aux Maldives, ajoute également Pascal Viroleau, mais on oublie qu’elle est d’abord européenne et française."
Avec la sécurité publique et sanitaire que cela suppose, mais aussi avec un coût du travail et un service très différents.
"Pour bien vendre une destination, il faut la connaître", estime justement Pierre Cosentino, Président de la Commission Tourisme de Manor, pour justifier la création de la « Force 20 », en rappelant qu’à travers elle : "le réseau s’engage à proposer en priorité la destination partenaire."
D’où le format très complet de l’opération qui mêle sur six mois, depuis juillet jusqu’en décembre 2012, un challenge de vente, une formation et un voyage de découverte.
Dans leur grande majorité, les 7 participants de l’éductour ne connaissait pas l’île, et le séjour trépident concocté par l’IRT fut donc pour eux une véritable découverte.
Dès le premier jour, le ton était donné.
Une destination française dépaysante sans décalage horaire
À peine sortis de la marina de Saint Gilles, voilà leur grand catamaran entouré d’énormes baleines qui viennent, en cette saison, jouer près du rivage avec leur baleineau.
Puis, ce fut le rafting, Notre Dame des laves ou encore le survol de l’île en ULM…
Un festival de belles choses, où les surprises n’ont pas manqué pour les participants qui se faisaient peu à peu leur idée sur la destination :
"La Réunion est une destination lointaine et dépaysante, pleine de ressources", conclut Salima Ben Mimoun, estimant qu’avec un faible décalage horaire, ces clients peuvent s’évader tout en restant en France.
Ilanit BARD trouve également intéressante cette destination "française et pourtant dépaysante" : "Elle convient aux groupes comme aux individuels, et je la conseille aux fanas de la nature, du sports et des sensations fortes."
"En m’appuyant sur le charme des petites structures d’hébergement, je recommande aussi La Réunion pour les familles et les seniors", ajoute aussi Gérard Verroy, qui trouve les Réunionnais passionnés et très attachants.
D’accord avec ses collègues, Salima Ben Mimoun, précise toutefois que "l’île convient à toutes les tranches d’âge" si l’on s’intéresse à la nature et aux sports.
Et ce sentiment d’action la ramène à l’océan et à ses activités potentielles : "Les plages de la côte ouest vont aussi plaire aux surfeurs car", précise-t-elle, en nuançant aussitôt son propos : "Ce n’est pourtant pas un balnéaire de farniente."
Puis, ce fut le rafting, Notre Dame des laves ou encore le survol de l’île en ULM…
Un festival de belles choses, où les surprises n’ont pas manqué pour les participants qui se faisaient peu à peu leur idée sur la destination :
"La Réunion est une destination lointaine et dépaysante, pleine de ressources", conclut Salima Ben Mimoun, estimant qu’avec un faible décalage horaire, ces clients peuvent s’évader tout en restant en France.
Ilanit BARD trouve également intéressante cette destination "française et pourtant dépaysante" : "Elle convient aux groupes comme aux individuels, et je la conseille aux fanas de la nature, du sports et des sensations fortes."
"En m’appuyant sur le charme des petites structures d’hébergement, je recommande aussi La Réunion pour les familles et les seniors", ajoute aussi Gérard Verroy, qui trouve les Réunionnais passionnés et très attachants.
D’accord avec ses collègues, Salima Ben Mimoun, précise toutefois que "l’île convient à toutes les tranches d’âge" si l’on s’intéresse à la nature et aux sports.
Et ce sentiment d’action la ramène à l’océan et à ses activités potentielles : "Les plages de la côte ouest vont aussi plaire aux surfeurs car", précise-t-elle, en nuançant aussitôt son propos : "Ce n’est pourtant pas un balnéaire de farniente."
Récompenser les employés et les employeurs
La Force 20 prête pour un rafting d'enfer - Photo B.F.
Force est de constater cependant que les participants ont été plus frappés par l’aspect « nature » que par les atouts balnéaires de l’île.
Probablement parce que le programme de l’éductour était fortement tourné vers l’intérieur des terres.
Le nautisme et les plages réunionnais auront toutefois une seconde chance.
L’IRT, qui travaille à long terme, a effectivement bien d’autres voyages d’étude dans ses tuyaux, en particulier le « Mégarun » au mois de juin prochain, auquel 180 vendeurs devraient être conviés.
Ce travail de communication est surtout destiné à sécuriser en même temps les vendeurs et les clients ; les premiers, parce qu’ils pourront donner des conseils pertinents, et les seconds, parce qu’ils éviteront les déconvenues.
"Nous cherchons surtout à établir un réel partenariat avec les vendeurs", explique Pascal Viroleau, qui voudrait discuter avec Manor du suivi qu’il souhaite donner à la « Force 20 » :
"Pour motiver les agences, nous sommes prêts à récompenser ceux qui vendent, les employés comme les employeurs, y compris par une politique d’incentive concertée."
C’est donc une affaire à suivre : si l’on parle de rémunération, elle intéressera sûrement les TO et les distributeurs.
Probablement parce que le programme de l’éductour était fortement tourné vers l’intérieur des terres.
Le nautisme et les plages réunionnais auront toutefois une seconde chance.
L’IRT, qui travaille à long terme, a effectivement bien d’autres voyages d’étude dans ses tuyaux, en particulier le « Mégarun » au mois de juin prochain, auquel 180 vendeurs devraient être conviés.
Ce travail de communication est surtout destiné à sécuriser en même temps les vendeurs et les clients ; les premiers, parce qu’ils pourront donner des conseils pertinents, et les seconds, parce qu’ils éviteront les déconvenues.
"Nous cherchons surtout à établir un réel partenariat avec les vendeurs", explique Pascal Viroleau, qui voudrait discuter avec Manor du suivi qu’il souhaite donner à la « Force 20 » :
"Pour motiver les agences, nous sommes prêts à récompenser ceux qui vendent, les employés comme les employeurs, y compris par une politique d’incentive concertée."
C’est donc une affaire à suivre : si l’on parle de rémunération, elle intéressera sûrement les TO et les distributeurs.