Fram... et maintenant, que vais-je faire ?

Nous l'avons annoncé dès vendredi soir dernier, la nouvelle équipe gouvernementale de Fram a été, enfin, constituée.

Comme prévu, Georges Colson abandonne toute "direction opérationnelle", sa sœur (demie) réintègre le Conseil et un Directoire présidé par Daniel Cohen (illustre inconnu dans nos sphères du tourisme) entre en scène, accompagné pour le "surveiller" par Madame Dreyfus-Cloarec, aussi inconnue de nos petits milieux.

Premier point, à noter : le Directoire, ou "Management opérationnel" est formé quasi-essentiellement par des membres du Cabinet Zalis: son Président fondateur, Daniel Cohen, Jean-François Habert, directeur Administratif et Financier dudit cabinet et la sœur (vraie) de Georges Colson, représentée par sa fille Marie-Laurence Vieuille-Féral. Ces trois-là vont donc diriger les opérations.

Second point à noter toujours : Georges Colson est très fort. Il aura quand même réussi à écarter du pouvoir la société-conseil de Marie-Christine Chaubet, Dimensions Conseil et son représentant Patrick Grillat. Un souci de moins, donc pour Colson.

Reste maintenant le plus complexe à effectuer : comment redresser et conduire l'entreprise vers le renouveau ?

Daniel Cohen, qui devient le véritable patron de l'entreprise va appliquer sa méthode, appuyé (du moins peut-on l'espérer) par les banques qui ont conduit à sa nomination.

Première étape (quasi réalisée) : passer un pacte avec l'équipe dirigeante de l'entreprise afin de déterminer un but commun précis. En l'occurrence, le retour de Fram aux bénéfices ? On peut le supposer.

Ensuite, fixer les objectifs, en tenant compte des "tâches prioritaires", et ne pas hésiter à évoquer de nouveaux objectifs en fonction de l'évolution du projet. Quitte à modifier, en cours de route, une équipe dirigeante un peu "molle".

Je vous passe certains détails "opérationnels" de Daniel Cohen, que vous pouvez consulter sur www.zalis.fr, et me contenterais de citer une phrase de Daniel Cohen : "Pour sauver une entreprise, il faut réussir à changer sa culture".

Mais là, et sincèrement, je souhaite me tromper, changer la culture de l'entreprise, c'est avant tout écarter définitivement les relations affectives au profit d'une économie industrielle.

Et qui devrait passer inéluctablement par un plan social drastique. Je ne pense pas que les actionnaires familiaux de la boite y soient prêts… Les banquiers ? Oui !