Pour répondre à cette question, nous devons déjà prendre conscience de la spécificité française dans ce domaine.
En effet, le tourisme responsable s’est développé en France grâce à l’engagement de petits opérateurs du tourisme équitable et solidaire (membres de l’ATES aujourd’hui) ou des opérateurs de tourisme d’aventure (certifiés ATR aujourd’hui).
Les grands opérateurs touristiques français ne se sont intéressés que plus tard à la question sin l'on excepte le Club Med dès 2005, Nouvelles Frontières et Voyages-sncf.com en 2007, pour des raisons différentes.
Depuis ce jour, les engagements en matière de développement durable de Nouvelles Frontières (racheté par TUI France) et de Voyages-sncf.com ont bien diminué, montrant que l’engagement de ces démarches étaient surtout portées par des individus et non par la direction des entreprises.
Aujourd’hui, des groupes comme Voyageurs du Monde, Thomas Cook France ou encore Transat France montrent une réflexion différente, intégrant le développement durable dans la stratégie globale de l’entreprise et non pas sur des actions purement philanthropiques et solidaires.
A l’international, cette question du tourisme responsable a été portée très rapidement par les « grands ».
Ainsi les stratégies de développement durable des groupes comme TUI Travel, Thomas Cook International, Transat ou encore Kuoni International ont été lancées depuis de très nombreuses années.
Alors que le tourisme responsable était porté jusqu’à aujourd’hui par les acteurs de l’alternatif (équitable et solidaire, aventure, participatif), arrive-t-on à une évolution du concept où l’ensemble des opérateurs touristiques pourront se définir du tourisme responsable demain, portés par les syndicats tels que le SNAV et le SETO ?
En effet, le tourisme responsable s’est développé en France grâce à l’engagement de petits opérateurs du tourisme équitable et solidaire (membres de l’ATES aujourd’hui) ou des opérateurs de tourisme d’aventure (certifiés ATR aujourd’hui).
Les grands opérateurs touristiques français ne se sont intéressés que plus tard à la question sin l'on excepte le Club Med dès 2005, Nouvelles Frontières et Voyages-sncf.com en 2007, pour des raisons différentes.
Depuis ce jour, les engagements en matière de développement durable de Nouvelles Frontières (racheté par TUI France) et de Voyages-sncf.com ont bien diminué, montrant que l’engagement de ces démarches étaient surtout portées par des individus et non par la direction des entreprises.
Aujourd’hui, des groupes comme Voyageurs du Monde, Thomas Cook France ou encore Transat France montrent une réflexion différente, intégrant le développement durable dans la stratégie globale de l’entreprise et non pas sur des actions purement philanthropiques et solidaires.
A l’international, cette question du tourisme responsable a été portée très rapidement par les « grands ».
Ainsi les stratégies de développement durable des groupes comme TUI Travel, Thomas Cook International, Transat ou encore Kuoni International ont été lancées depuis de très nombreuses années.
Alors que le tourisme responsable était porté jusqu’à aujourd’hui par les acteurs de l’alternatif (équitable et solidaire, aventure, participatif), arrive-t-on à une évolution du concept où l’ensemble des opérateurs touristiques pourront se définir du tourisme responsable demain, portés par les syndicats tels que le SNAV et le SETO ?
La victoire de TUI Pays-Bas porteuse de sens
Cocorico, c’est d’ailleurs une start-up française qui est leader en Europe, Blablacar (anciennement Covoiturage.fr). Elle recense aujourd’hui 3 millions de membres avec plus de 400 000 trajets proposés chaque mois.
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La victoire de TUI Pays-Bas aux récents Trophées Internationaux du Tourisme Responsable devant de multiples petits opérateurs engagés dans les pays du Sud, tendrait à le démontrer..
Le jury composé d’experts de très haut niveau comme Harold Goodwin, chercheur britannique émérite sur ces questions de tourisme responsable, montre ainsi que la question du tourisme responsable doit être réfléchie par l’ensemble des opérateurs dans une vision de responsabilité sociétale des entreprises.
TUI Pays-Bas a montré son engagement à travers une réelle stratégie de responsabilité sociétale, intégrée au cœur de l’entreprise et validée en 2012 par la certification européenne Travelife pour les TO.
Cette stratégie se traduit par de nombreuses actions à la fois sur les questions d’implication des salariés, d’engagement environnemental fort et la mise en place d’un projet important pour la lutte du tourisme sexuel impliquant les enfants au Brésil en partenariat avec l’ONG ECPAT.
Ces dernières années, ce sont plus de 500 000 € que le tour-opérateur a dépensé pour soutenir le développement durable dans les destinations sur lesquelles le Groupe travaille.
L’arrivée en France de ce programme européen de certification Travelife pour les Tour-opérateurs et les agences de voyages, soutenu financièrement par l’Union Européenne pour les 2 prochaines années, précise d’autant plus ce revirement et la possibilité pour l’ensemble des tour-opérateurs et agences de voyage français de s’engager sur ces questions-là.
Le jury composé d’experts de très haut niveau comme Harold Goodwin, chercheur britannique émérite sur ces questions de tourisme responsable, montre ainsi que la question du tourisme responsable doit être réfléchie par l’ensemble des opérateurs dans une vision de responsabilité sociétale des entreprises.
TUI Pays-Bas a montré son engagement à travers une réelle stratégie de responsabilité sociétale, intégrée au cœur de l’entreprise et validée en 2012 par la certification européenne Travelife pour les TO.
Cette stratégie se traduit par de nombreuses actions à la fois sur les questions d’implication des salariés, d’engagement environnemental fort et la mise en place d’un projet important pour la lutte du tourisme sexuel impliquant les enfants au Brésil en partenariat avec l’ONG ECPAT.
Ces dernières années, ce sont plus de 500 000 € que le tour-opérateur a dépensé pour soutenir le développement durable dans les destinations sur lesquelles le Groupe travaille.
L’arrivée en France de ce programme européen de certification Travelife pour les Tour-opérateurs et les agences de voyages, soutenu financièrement par l’Union Européenne pour les 2 prochaines années, précise d’autant plus ce revirement et la possibilité pour l’ensemble des tour-opérateurs et agences de voyage français de s’engager sur ces questions-là.
S’engager, ce n’est pas proposer des produits plus « nature » !
S’engager dans une démarche de responsabilité sociétale pour un tour-opérateur ou une agence de voyage, ce n’est pas juste changer ses produits touristiques pour des séjours plus « nature » ou plus « participatifs » à la rencontre des populations locales (ce sont des choix marketing en s’adaptant aux attentes des clients!),
C'est plutôt réfléchir à votre responsabilité et aux impacts par rapport aux relations avec vos salariés, vos clients, vos réceptifs et l’environnement de manière globale (changement climatique, eau, énergie, biodiversité, pollutions, etc.).
C'est plutôt réfléchir à votre responsabilité et aux impacts par rapport aux relations avec vos salariés, vos clients, vos réceptifs et l’environnement de manière globale (changement climatique, eau, énergie, biodiversité, pollutions, etc.).
2014, l’année de la responsabilité sociétale des grands opérateurs touristiques français
2014 devrait donc être l’année de l’engagement des opérateurs touristiques sur les questions de responsabilité sociétale et de développement durable.
A en croire les résultats positifs des opérateurs engagés, nous pourrions faire un lien facile entre l’engagement en matière de développement durable et la résistance à la crise qui frappe le secteur.
Oui, comme le disent les spécialistes du secteur, la responsabilité sociétale, c’est avant tout se poser les bonnes questions par rapport à sa responsabilité envers ses clients, ses salariés, ses réceptifs, l’environnement et… son chiffre d’affaires ! Avec ces réflexions, c’est bien le client qui y gagne, sa satisfaction et sa fidélité…
Et si le client y gagne, vous y gagnerez !
Pour découvrir les lauréats des Trophées Internationaux du Tourisme Responsable, lisez l’article sur le blog ici : http://blog.id-tourisme.fr/post/66271079821/retour-sur-les-trophees-internationaux-du-tourisme
A en croire les résultats positifs des opérateurs engagés, nous pourrions faire un lien facile entre l’engagement en matière de développement durable et la résistance à la crise qui frappe le secteur.
Oui, comme le disent les spécialistes du secteur, la responsabilité sociétale, c’est avant tout se poser les bonnes questions par rapport à sa responsabilité envers ses clients, ses salariés, ses réceptifs, l’environnement et… son chiffre d’affaires ! Avec ces réflexions, c’est bien le client qui y gagne, sa satisfaction et sa fidélité…
Et si le client y gagne, vous y gagnerez !
Pour découvrir les lauréats des Trophées Internationaux du Tourisme Responsable, lisez l’article sur le blog ici : http://blog.id-tourisme.fr/post/66271079821/retour-sur-les-trophees-internationaux-du-tourisme
Guillaume CROMER
Directeur Gérant ID-Tourism
Membre du Conseil d’administration Acteurs du Tourisme Durable (ATD)
Membre du Conseil d’administration Coalition Internationale pour un Tourisme Responsable (CITR)
Directeur Gérant ID-Tourism
Membre du Conseil d’administration Acteurs du Tourisme Durable (ATD)
Membre du Conseil d’administration Coalition Internationale pour un Tourisme Responsable (CITR)