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France : allons-nous devoir présenter un test PCR négatif pour aller skier ?

Joël Retailleau, le DG de l’ANMSM, espère une validation du protocole sanitaire mi-novembre 2020


Dans le secteur du tourisme, une fois dépassé le débat de la survie des organisations, il y en a un qui fait la une et trembler les territoires : irons-nous skier à Noël. Si personne ne connait la réponse, pas même Disneyland Paris, Joël Retailleau, le DG de l’ANMSM, nous explique à quoi pourraient ressembler nos conditions pour profiter de la poudreuse pendant les fêtes... ou après.


Rédigé par le Vendredi 6 Novembre 2020

Joël Retailleau, le DG de l’ANMSM, espère une validation du protocole sanitaire mi-novembre 2020 - Crédit photo : Depositphotos @anatoliy_gleb
Joël Retailleau, le DG de l’ANMSM, espère une validation du protocole sanitaire mi-novembre 2020 - Crédit photo : Depositphotos @anatoliy_gleb
Irons-nous skier pour les fêtes de fin d'année 2020 ?

C'est LE sujet qui agite le landerneau du tourisme et une partie des Français, après bien sûr la crise sanitaire et celle économique.

A ce petit jeu de prédiction chamanique, pas même Disneyland et ses fameuses dates d'ouverture qui révèleraient les réelles échéances du confinement ne peut donner une réponse précise.

Malheureusement, Joël Retailleau, le directeur général de l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) n'est pas non plus Nostradamus.

A lire : France : les stations de ski vont-elles pouvoir ouvrir en 2020 ?

"Nous espérons tous que la saison hivernale aura lieu, du moins nous nous y préparons."

Et pour s'y préparer, les principaux intéressés ont travaillé sur un protocole sanitaire assez lourd qui se trouve en ce moment même entre les mains du Centre interministériel de crise (CIC).

Vers des tests PCR négatifs comme passe-droit pour skier ?

Actuellement aucune décision n'a été prise, mais les échanges se poursuivent avec une ligne directrice : "que le protocole s'adapte au mieux aux stations de ski, donc aux lieux qui accueillent sur un laps de temps restreint beaucoup de monde."

S'il ne devrait pas y avoir de mauvaise surprise, dans le protocole, la réponse est attendue de la part des professionnels du ski pour la mi-novembre 2020.

Alors quelques villages auraient dû déjà avoir déjà entamé une énième saison hivernale, tout le monde tremble à l'ombre des montagnes. Une chose est sûre, le masque sera à la mode.

"Il sera possible de skier sans masque, puisque l'activité est considérée comme sportive.

Par contre, nous demandons la généralisation des tests antigéniques et que nous en ayons en quantité suffisante dans les stations
," explique le directeur général de l'ANMSM.

Si sur les pistes le masque ne sera pas exigé, il pourrait bien l'être dans des files d'attente des tires fesses, des remontées mécaniques, mais aussi à bord.

Cela permettra de gagner du temps pour identifier les personnes porteuses, mais pas seulement.

En effet, il serait possible que les vacanciers soient dans l'obligation de présenter un test négatif pour aller skier. L'enjeu n'est pas seulement de rassurer les futurs voyageurs, mais bien le gouvernement.

"C'est l'une des pistes sur lesquelles nous travaillons.

Nous imaginons divers dispositifs et nous discutons de tout ça avec divers ministres pour trouver la meilleure solution possible pour accueillir les vacanciers.
"

Le ski alpin toujours le sport roi dans les stations pour l'hiver 2020-2021 ?

Ainsi à l'image d'un voyage dans les territoires d'outre-mer, les touristes devront montrer patte blanche, mais la gestion de l'épidémie sera l'enjeu majeur, avec ou sans neige.

A l'heure, actuelle la priorité étant de pouvoir accueillir du monde et le plus possible lors des prochaines vacances.

"Le gouvernement doit nous permettre d'accueillir ces vacanciers, en tout cas tout est fait pour. Nous y travaillerons jusqu'au bout, pour l'activité soit bien présente en montagne," explique le DG de l'ANMSM.

Il faut dire que l'enjeu est de taille, car ces vacances sont primordiales à la survie de nombreux acteurs et de territoires entiers. Les fêtes de fin d'année représentent 10 millions de vacanciers, dont 30% de clientèles étrangères.

"Elles génèrent 10 milliards de retombées économiques, pour 120 000 emplois, sans parler de ceux indirects. Cette période a des répercussions considérables."

Celle-ci ne sera pas présente c'est dorénavant une quasi-certitude, les Français auront toute l'attention des territoires. Il faudra pour certaines stations réamorcer un dialogue avec les skieurs tricolores, jusque là délaissés faute de portefeuilles assez conséquents pour occuper les palaces.

Une chose est sûre dans cet océan blanc d'incertitude, le ski alpin sera bien au programme. Malgré les fortes affluences sur les pentes damées, nul ne veut faire l'impasse sur le sport roi.

"Toutes les activités sont envisagées. Bien évidemment, il y aura peut être moins ou pas de festivités et d'animations en soirée.

Nous essayons d'améliorer les dispositifs ayant permis la réussite de la saison estivale,"
conclut Joël Retailleau, le directeur général de l'association.

Il sera important aussi d'aborder le sujet de la lutte de l'épidémie en cas de cluster ou de propagation de l'épidémie sur place, puisque les stations sont des petits villages bien souvent sans hôpitaux.

Et alors que les urgences ou les médecins seront occupés à soigner les jambes cassées ou les ligaments croisés, comment seront traités les patients atteints de la covid-19 ?

Une question que devra traiter le gouvernement.

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