Les compagnies British Airways et Iberia ont annoncé, ce jeudi matin, avoir signé le protocole d’accord de la fusion de leurs deux activités.
Il reste maintenant aux actionnaires des deux entreprises d’approuver le projet - ce qui devrait être fait en novembre.
Puis ce sera au tour de la Commission européenne de donner son accord - ce qui ne devrait pas poser de problème puisqu’elle a approuvé le rapprochement d’Air France et KLM voici six ans.
Iberia se réserve toutefois le droit de jeter l’éponge si BA ne trouve pas de solution satisfaisante à la résolution du déficit du fonds de pension maison qui s’élève à 3,7 milliards de livres Sterling, une somme plus importante que la valeur boursière totale de la compagnie.
On attend une communication de BA sur le sujet en juin prochain.
Le rapprochement a surtout pour but de créer une synergie de réduction de coûts. Les deux alliés l’estiment à 400 millions d’euros par an.
Soit un peu moins que le montant des pertes additionnées des deux compagnies l’année dernière ! Mais il est vrai que les achats en commun et le partage d’un système informatique peuvent représenter des économies substantielles.
Il reste maintenant aux actionnaires des deux entreprises d’approuver le projet - ce qui devrait être fait en novembre.
Puis ce sera au tour de la Commission européenne de donner son accord - ce qui ne devrait pas poser de problème puisqu’elle a approuvé le rapprochement d’Air France et KLM voici six ans.
Iberia se réserve toutefois le droit de jeter l’éponge si BA ne trouve pas de solution satisfaisante à la résolution du déficit du fonds de pension maison qui s’élève à 3,7 milliards de livres Sterling, une somme plus importante que la valeur boursière totale de la compagnie.
On attend une communication de BA sur le sujet en juin prochain.
Le rapprochement a surtout pour but de créer une synergie de réduction de coûts. Les deux alliés l’estiment à 400 millions d’euros par an.
Soit un peu moins que le montant des pertes additionnées des deux compagnies l’année dernière ! Mais il est vrai que les achats en commun et le partage d’un système informatique peuvent représenter des économies substantielles.
Aucun groupe n’aura la puissance du trio AA-BA-IB
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Du côté des opérations, le rapprochement des deux compagnies - 408 appareils, 200 destinations, 58 millions de passagers par an - devrait laisser à chacun d’elle sa spécificité.
British Airways est puissante sur l’axe de l’Atlantique Nord et sur l’Asie tandis qu’Iberia contrôle le trafic de l’Amérique latine.
Les deux hubs de Londres et de Madrid devraient donc continuer à alimenter ces différents axes, même si les deux compagnies continuent à chercher des solutions pour faire baisser le coût des vols feeders.
Plus important que la fusion en elle-même, c’est le projet de joint venture avec American Airlines qui devrait renforcer la position des compagnies.
Faire une politique commerciale commune non seulement sur l’Atlantique Nord mais également sur l’Amérique latine est une position qui aura des répercussions non seulement au départ des hubs de BA et Iberia mais sur l’ensemble des dessertes des trois compagnies.
L’avantage d’avoir été bloqués par le passé par les autorités américaines c’est que les plans sont maintenant prêts à être déroulés dès que les USA et l’Europe donneront le feu vert.
Aucun autre groupe, ni Air France/KLM-Delta, ni Lufthansa-United n’aura la puissance de feu du trio AA-BA-IB.
British Airways est puissante sur l’axe de l’Atlantique Nord et sur l’Asie tandis qu’Iberia contrôle le trafic de l’Amérique latine.
Les deux hubs de Londres et de Madrid devraient donc continuer à alimenter ces différents axes, même si les deux compagnies continuent à chercher des solutions pour faire baisser le coût des vols feeders.
Plus important que la fusion en elle-même, c’est le projet de joint venture avec American Airlines qui devrait renforcer la position des compagnies.
Faire une politique commerciale commune non seulement sur l’Atlantique Nord mais également sur l’Amérique latine est une position qui aura des répercussions non seulement au départ des hubs de BA et Iberia mais sur l’ensemble des dessertes des trois compagnies.
L’avantage d’avoir été bloqués par le passé par les autorités américaines c’est que les plans sont maintenant prêts à être déroulés dès que les USA et l’Europe donneront le feu vert.
Aucun autre groupe, ni Air France/KLM-Delta, ni Lufthansa-United n’aura la puissance de feu du trio AA-BA-IB.