Après la chute de Thomas Cook, les incendies en Australie, un baht thaïlandais élevé et des séismes en Indonésie, l’année 2019 n’aura pas été de tout repos pour le tour-opérateur Asia… sans oublier le covid-19 !
Dans cette conjoncture des plus compliquées, Guillaume Linton, président d’Asia, se veut rassurant et affirme que le groupe a les reins solides.
Le TO spécialiste a bouclé l’exercice 2018/2019 avec un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros. Un résultat en baisse de 6% par rapport à 2018, année marquée, cependant, par de fortes progressions.
Asia a su profiter de la défaillance de Thomas Cook, en "grignotant des parts de marché sur Jet tours et ses circuits", précise Guillaume Linton.
Autre point positif, le bon démarrage de la saison 2020 lui a permis d’avoir une confortable avance.
"Les prises de commandes étaient en progression de 17% au global à fin décembre 2019, pour les départs allant jusqu’à fin de l’année 2020", note le président d’Asia, qui s’appuie également sur la recapitalisation du groupe en décembre 2018 par les fonds Adaxtra Capital, NCI et UI Gestion, ses bonnes relations avec les réseaux de distribution et la notoriété de sa marque.
Dans cette conjoncture des plus compliquées, Guillaume Linton, président d’Asia, se veut rassurant et affirme que le groupe a les reins solides.
Le TO spécialiste a bouclé l’exercice 2018/2019 avec un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros. Un résultat en baisse de 6% par rapport à 2018, année marquée, cependant, par de fortes progressions.
Asia a su profiter de la défaillance de Thomas Cook, en "grignotant des parts de marché sur Jet tours et ses circuits", précise Guillaume Linton.
Autre point positif, le bon démarrage de la saison 2020 lui a permis d’avoir une confortable avance.
"Les prises de commandes étaient en progression de 17% au global à fin décembre 2019, pour les départs allant jusqu’à fin de l’année 2020", note le président d’Asia, qui s’appuie également sur la recapitalisation du groupe en décembre 2018 par les fonds Adaxtra Capital, NCI et UI Gestion, ses bonnes relations avec les réseaux de distribution et la notoriété de sa marque.
Une crise "sans précédent"
Pour autant, cette crise "sans précédent pour l’industrie du tourisme" n’a pas épargné le TO, dont les destinations et le marché émetteur sont impactés.
"Une situation unique, que l’on doit gérer sur place et ici, au départ, vis-à-vis de la distribution", remarque son président.
Avec des réservations en recul de 50% sur le mois de mars, Asia constate, sur l’exercice en cours, un retrait de 1% en cumul de chiffre d’affaires au 10 mars 2020.
"Après avoir subi quasiment deux mois de crise, nous avons effectivement perdu 18 points, note Guillaume Linton. Le marché s’est contracté, mais ne s’est pas figé".
Le tour-opérateur spécialiste attend de voir comment va évoluer la situation, notamment la reprise du tourisme vers la Chine et la Corée du Sud et la fin des restrictions d'entrée sur le territoire envers le marché français.
Sa trésorerie devrait lui permettre de tenir. "Nous sommes capables de traverser la crise si elle dure quelques mois, mais il ne faudrait pas qu’elle dure un an", affirme-t-il, prudent.
"Une situation unique, que l’on doit gérer sur place et ici, au départ, vis-à-vis de la distribution", remarque son président.
Avec des réservations en recul de 50% sur le mois de mars, Asia constate, sur l’exercice en cours, un retrait de 1% en cumul de chiffre d’affaires au 10 mars 2020.
"Après avoir subi quasiment deux mois de crise, nous avons effectivement perdu 18 points, note Guillaume Linton. Le marché s’est contracté, mais ne s’est pas figé".
Le tour-opérateur spécialiste attend de voir comment va évoluer la situation, notamment la reprise du tourisme vers la Chine et la Corée du Sud et la fin des restrictions d'entrée sur le territoire envers le marché français.
Sa trésorerie devrait lui permettre de tenir. "Nous sommes capables de traverser la crise si elle dure quelques mois, mais il ne faudrait pas qu’elle dure un an", affirme-t-il, prudent.
La croissance portée par l’Australie
Le président d’Asia voit dans cette nouvelle dépression l’occasion de rappeler aux voyageurs français l’intérêt de faire appel aux tour-opérateurs et agences de voyages.
"Nous faisons la démonstration de notre savoir-faire dans la gestion de crise. Je suis convaincu qu’il y aura un effet rebond fort, car le marché va comprendre que s’adresser à un professionnel pour sécuriser son voyage est précieux", affirme Guillaume Linton.
Alors que la zone orientale est chahutée, sous le coup d’interdictions d’entrée sur le territoire des voyageurs français, Asia se tourne vers l’Australie.
Après avoir été frappée par d’importants incendies au second semestre 2019, le pays est de nouveau plébiscité. Asia sort, d’ailleurs, une brochure de 120 dédiée à l’Australie et au Pacifique.
Le Japon continue à être une destination phare et porte les ventes. Les tendances des réservations sur Bali sont très bonnes. Une opération commerciale avec le réseau Leclerc Voyages est en cours. "En trois jours, 300 pax ont réservé pour des départs entre mai et novembre", se réjouit Guillaume Linton.
"Nous faisons la démonstration de notre savoir-faire dans la gestion de crise. Je suis convaincu qu’il y aura un effet rebond fort, car le marché va comprendre que s’adresser à un professionnel pour sécuriser son voyage est précieux", affirme Guillaume Linton.
Alors que la zone orientale est chahutée, sous le coup d’interdictions d’entrée sur le territoire des voyageurs français, Asia se tourne vers l’Australie.
Après avoir été frappée par d’importants incendies au second semestre 2019, le pays est de nouveau plébiscité. Asia sort, d’ailleurs, une brochure de 120 dédiée à l’Australie et au Pacifique.
Le Japon continue à être une destination phare et porte les ventes. Les tendances des réservations sur Bali sont très bonnes. Une opération commerciale avec le réseau Leclerc Voyages est en cours. "En trois jours, 300 pax ont réservé pour des départs entre mai et novembre", se réjouit Guillaume Linton.