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Georges Colson : « Il faut que la profession retrouve la place qu’elle mérite »

Nouveau président du SNAV


Lors d’un entretien avec la presse, le nouveau président du Syndicat a tenu a rappeler les raisons de sa candidature et à faire le point sur le « travail considérable » qui l’attend. Il a également réaffirmé que le Snav serait la « maison commune de l’ensemble des métiers de la profession. »


Rédigé par Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com le Mercredi 20 Avril 2005

César Balderacchi a souhaité bonne chance à Georges Colson pour ses 3 futures années à la tête du Syndicat
César Balderacchi a souhaité bonne chance à Georges Colson pour ses 3 futures années à la tête du Syndicat
Avant de parler d’avenir et de ses 3 prochaines année à la tête d’un Syndicat qu’il connaît bien, Georges Colson a tenu a rappeler les raisons qui l’avaient poussé à se présenter.

« Depuis que je suis rentré chez Fram en 1963, je n’ai pas vu le temps filer. J’ai vu aussi la profession évoluer et changer. Et cette profession qui était la mienne, je m’y suis intéressé, souvent au détriment de ma femme et de mes enfants » reconnaît il sans ambages.

Et d’avouer également qu’il ne se voyait pas rempiler pour un nouveau mandat de 6 ans à la tête du TO toulousain. « Peu importe le résultat de l’élection, élu où pas, j’avais décidé de ne pas continuer et de quitter en juin prochain mon poste de président du directoire», précise Georges Colson.

Mais en tant qu’actionnaire à hauteur de 20 %, il devrait continuer d'occuper « diverses fonctions dans la maison. » Sur son successeur, sujet qu’il traite à contre-cœur, il reconnaît que la logique voudrait que ce soit Marie Christine Chaubet qui occupe son poste.

Envie de division des TO

Et de son poste d’observation privilégié, tant au Snav qu’à l’Aps, le président de Fram voit bien « un monde professionnel qui a changé depuis les années 1990. » Un monde bouleversé et en pleine mutation sur lequel « il y a un travail considérable a effectuer pour que nos entreprises puissent exister », reconnaît Georges Colson.

Mais c’est sans doute la volonté de sécession des tour opérateurs, sous l’égide du Ceto et de son président, René Marc Chikli, qui à scellé sa décision. « Jusqu’à preuve du contraire, nous sommes une profession régie par une même licence et qui regroupe des activités diverses mais complémentaires. »

« Je veux redonner ses lettres de noblesse à la profession et lui faire retrouver la place qu’elle mérite. Mais pour cela il faut que tout le monde soit uni », insiste Georges Colson. Et sous sa présidence, les efforts du SNAV devront ne converger que vers deux objectifs essentiels : les adhérents et les clients.

Adapter les structures

Pour les adhérents, le premier chantier sera sans doute l’important dossier relatif aux nouveaux décrets d’application de la loi de 92 attendus cet été. « La responsabilité de plein droit est une bombe à retardement pour la profession. »

Mais l’autre gros chantier sera l’adaptation des structures aux temps d’aujourd’hui. « L’internaute est devenu un consommateur et Internet fait désormais partie de notre monde. »

Et cette adaptation, le Snav compte bien la trouver avec l’aide conjointe du Ceto et de l’Aps. « Nous devons trouver des complémentarités entre nous, c’est essentiel. Des complémentarités qui doivent servir, au final à un meilleur service au client.»

« Je veux des gens qui bossent »

Georges colson veut être celui qui donnera « à nouveau l’envie de rentrer dans nos agences. » Et pour l’aider dans son travail, il aura à ses côtés un provincial, lui aussi en la personne de Francis Legros. « Je veux des gens qui bossent et qui ne se laisse pas élire simplement pour être élu. Et je serai exigeant sur le travail. »

« Et c’est également le président du Snav qui en sera l’unique porte parole », tiens à préciser Georges Colson. Pour le moment, ses prochaines journées seront consacrées à a la découverte des dossiers en cours dans les 11 commissions techniques.

Souhaitons lui bon courage car il en aura besoin face à la tâche qu’il s’est fixé. Et pour ceux qui redoutent une continuité dans le changement après son élection, profitons de l’actualité électorale pour rappeler qu’on disait de même de Jean XXIII lorsqu’il fut élu Pape. Et il a révolutionné l’Eglise.

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