Une grève contre la grève.
Entre 600 et 700 salariés d'Air France se sont rassemblés mercredi 24 septembre devant le siège de la compagnie à Roissy, afin de manifester leur opposition à la grève des pilotes.
Personnels au sol, agents d'escale ou de maintenance, personnels administratif, quelques PNC ont ainsi demandé aux pilotes de stopper leur mouvement social, qui coûte chaque jour 20 millions d'euros à la compagnie.
Un mouvement spontané illustrant le ras-le-bol d'une partie des employés, qui se sentent pris en otage par les pilotes.
Ces derniers s'opposent rappelons le au développement de la filiale low-cost Transavia.
Entre 600 et 700 salariés d'Air France se sont rassemblés mercredi 24 septembre devant le siège de la compagnie à Roissy, afin de manifester leur opposition à la grève des pilotes.
Personnels au sol, agents d'escale ou de maintenance, personnels administratif, quelques PNC ont ainsi demandé aux pilotes de stopper leur mouvement social, qui coûte chaque jour 20 millions d'euros à la compagnie.
Un mouvement spontané illustrant le ras-le-bol d'une partie des employés, qui se sentent pris en otage par les pilotes.
Ces derniers s'opposent rappelons le au développement de la filiale low-cost Transavia.
De nombreuses voix s'élèvent contre les pilotes
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Depuis le début du conflit de nombreuses voix se sont élevées pour critiquer les pilotes.
Laurent Berger le secrétaire général de la CFDT a été le premier à s'opposer au mouvement, fustigeant une grève corporatiste.
Les trois syndicats de la compagnie régionale Hop ! ont également fait part de leur désaccord, suivis par la FNAM.
La classe politique est également montée au créneau en commençant par Manuel Valls. Le premier ministre a rappelé les pilotes à leurs responsabilités, leur demandant l'arrêt de la grève.
Alain Vidalies, le secrétaire d'état chargé aux transports, avait même confirmé mercredi matin dans une interview sur RMC l'abandon du projet Transavia Europe.
Une déclaration non confirmée par Air France, qui doit passer la soirée à négocier avec les pilotes pour tenter de mettre fin à la plus longue grève depuis 16 ans.
Laurent Berger le secrétaire général de la CFDT a été le premier à s'opposer au mouvement, fustigeant une grève corporatiste.
Les trois syndicats de la compagnie régionale Hop ! ont également fait part de leur désaccord, suivis par la FNAM.
La classe politique est également montée au créneau en commençant par Manuel Valls. Le premier ministre a rappelé les pilotes à leurs responsabilités, leur demandant l'arrêt de la grève.
Alain Vidalies, le secrétaire d'état chargé aux transports, avait même confirmé mercredi matin dans une interview sur RMC l'abandon du projet Transavia Europe.
Une déclaration non confirmée par Air France, qui doit passer la soirée à négocier avec les pilotes pour tenter de mettre fin à la plus longue grève depuis 16 ans.