Selon les délégués du personnel, une bonne partie des salariés de CWT France a suivi l'appel à la grève - DR : © stephane41 - Fotolia.com
A en croire les représentants du personnel, les salariés de Carlson Wagonlit Travel (CWT) France ont suivi leur appel mardi 29 avril 2014. (Lire : Gel des salaires 2014 : appel à la grève générale chez CWT France)
La grève initiée par Snepat-FO et la CGT aurait mobilisé "au moins 60 % des employés" du centre de Business Travel de Nanterre, selon Carole Lalanne Andrieu, élu DT-CE-CHSCT pour la CGT sur le site.
Les grévistes se sont réunis de 14 h à 15 h sur l'espace commun et ont invité Luc Dallery, Directeur des Ressources Humaines (DRH) du groupe, à les rejoindre pour discuter de leurs revendications. Une démarche vaine, a priori.
De nombreux salariés auraient également suivi le mouvement au centre de Belfort, selon Jérémy Jacq, délégué Snepat-Fo, qui ne précise toutefois pas le taux de participation.
"L'appel a également été très bien entendu sur le réseau de proximité, ajoute, quant à elle, Odile Panza Olmedo, délégué centrale syndicale UES Snepat-FO.
Les salariés des agences se sont mobilisés sur l'ensemble du territoire. Généralement pour des débrayages d'une heure maximum afin de ne pas pénaliser leur clientèle."
En revanche, au siège parisien du groupe, le nombre de grévistes aurait été faible.
La grève initiée par Snepat-FO et la CGT aurait mobilisé "au moins 60 % des employés" du centre de Business Travel de Nanterre, selon Carole Lalanne Andrieu, élu DT-CE-CHSCT pour la CGT sur le site.
Les grévistes se sont réunis de 14 h à 15 h sur l'espace commun et ont invité Luc Dallery, Directeur des Ressources Humaines (DRH) du groupe, à les rejoindre pour discuter de leurs revendications. Une démarche vaine, a priori.
De nombreux salariés auraient également suivi le mouvement au centre de Belfort, selon Jérémy Jacq, délégué Snepat-Fo, qui ne précise toutefois pas le taux de participation.
"L'appel a également été très bien entendu sur le réseau de proximité, ajoute, quant à elle, Odile Panza Olmedo, délégué centrale syndicale UES Snepat-FO.
Les salariés des agences se sont mobilisés sur l'ensemble du territoire. Généralement pour des débrayages d'une heure maximum afin de ne pas pénaliser leur clientèle."
En revanche, au siège parisien du groupe, le nombre de grévistes aurait été faible.
Message à l'Inspection du Travail
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Mais ce qui préoccupe surtout les représentants du personnel, ce sont des pratiques de certains managers dont plusieurs salariés du groupe auraient été l'objet avant ou pendant le mouvement.
Elles s'apparenteraient à "pressions ou des tentatives d'intimidation", assure Carole Lalanne, de la CGT.
Elle affirme en avoir été témoin elle-même : "des managers ont fait le tour des services pour demander qui allait faire grève et recenser les employés qui comptaient se mobiliser".
"C'est une méthode qui est souvent appliquée, poursuit Jérémy Jacq de FO. D'après certains retours que j'ai eus, cela aurait aussi été le cas à Belfort."
Les responsables syndicaux ont adressé un courrier électronique à l'Inspection du Travail (DIRECCTE) pour l'alerter. La direction du groupe a également été prévenue, comme nous l'a confirmé Odile Panza Olmedo de FO. Mais, selon elle, elle nie ces agissements.
Nous avons sollicité une réaction de la direction, mais elle n'a toujours pas répondu au moment de la rédaction de cet article.
En fonction de la réaction des dirigeants à la suite de ce premier mouvement de grève, de nouvelles actions pourraient être envisagées par les syndicats.
"Nous sommes très déterminés", avertit Odile Panza Olmedo.
Elles s'apparenteraient à "pressions ou des tentatives d'intimidation", assure Carole Lalanne, de la CGT.
Elle affirme en avoir été témoin elle-même : "des managers ont fait le tour des services pour demander qui allait faire grève et recenser les employés qui comptaient se mobiliser".
"C'est une méthode qui est souvent appliquée, poursuit Jérémy Jacq de FO. D'après certains retours que j'ai eus, cela aurait aussi été le cas à Belfort."
Les responsables syndicaux ont adressé un courrier électronique à l'Inspection du Travail (DIRECCTE) pour l'alerter. La direction du groupe a également été prévenue, comme nous l'a confirmé Odile Panza Olmedo de FO. Mais, selon elle, elle nie ces agissements.
Nous avons sollicité une réaction de la direction, mais elle n'a toujours pas répondu au moment de la rédaction de cet article.
En fonction de la réaction des dirigeants à la suite de ce premier mouvement de grève, de nouvelles actions pourraient être envisagées par les syndicats.
"Nous sommes très déterminés", avertit Odile Panza Olmedo.