Les EDV estiment que le surcoût de travail dû aux grèves pour les professionnels qu’elles représentent à près de 500 000 euros par jour de grève. © M.studio - Fotolia.com
Alors qu’Air France et la SNCF vivent des moments charnières de leurs histoires sociales, le syndicat des Entreprises du voyages (EDV) passe à l’offensive.
Au 21e jour, en cumulé, de grève des transports en France, son président, Jean-Pierre Mas, assure que les impacts sur les activités des professionnels du tourisme ont été tels qu’il demandera des réparations financières à Air France et à la SNCF.
« Les répercussions de ces mouvements sociaux sont diverses et importantes sur les activités globales des agences de voyages, sites internet, tour-opérateurs ou agences réceptives », lance le président des EDV, à l’occasion d’une conférence de presse donnée à Paris, mardi 24 avril 2018. « Pour cela, dès que les crises seront terminées, nous demanderons des compensations aux deux compagnies ».
En 2014, lors des grèves Air France de septembre, le syndicat avait déjà agit de la sorte. Avec succès puisque la compagnie aérienne avait doublé les rémunérations qu’elle versait à la distribution
Au 21e jour, en cumulé, de grève des transports en France, son président, Jean-Pierre Mas, assure que les impacts sur les activités des professionnels du tourisme ont été tels qu’il demandera des réparations financières à Air France et à la SNCF.
« Les répercussions de ces mouvements sociaux sont diverses et importantes sur les activités globales des agences de voyages, sites internet, tour-opérateurs ou agences réceptives », lance le président des EDV, à l’occasion d’une conférence de presse donnée à Paris, mardi 24 avril 2018. « Pour cela, dès que les crises seront terminées, nous demanderons des compensations aux deux compagnies ».
En 2014, lors des grèves Air France de septembre, le syndicat avait déjà agit de la sorte. Avec succès puisque la compagnie aérienne avait doublé les rémunérations qu’elle versait à la distribution
500 000 euros par jour
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Le rôle des agences, dans ces périodes de grèves : réorganiser les voyages de leurs clients, entreprises ou grand public.
Les EDV estiment ce surcoût de travail pour les professionnels qu’elles représentent à près de 500 000 euros par jour de grève.
« A ces impacts en termes de travail et de coûts supplémentaires s’ajoutent l’image dégradée de la destination France et la baisse de son attrait touristique dans le monde », ajoute Jean-Pierre Mas, qui parle déjà d’une baisse de 10 à 20% des taux d’occupations des hôtels français.
S’il est trop tôt encore pour estimer un quelconque repli des réservations, par ailleurs au beau fixe, sur l’été à venir, les nombreux ponts du mois de mai pourraient être très affectés, ont précisé les dirigeants des EDV.
Les EDV estiment ce surcoût de travail pour les professionnels qu’elles représentent à près de 500 000 euros par jour de grève.
« A ces impacts en termes de travail et de coûts supplémentaires s’ajoutent l’image dégradée de la destination France et la baisse de son attrait touristique dans le monde », ajoute Jean-Pierre Mas, qui parle déjà d’une baisse de 10 à 20% des taux d’occupations des hôtels français.
S’il est trop tôt encore pour estimer un quelconque repli des réservations, par ailleurs au beau fixe, sur l’été à venir, les nombreux ponts du mois de mai pourraient être très affectés, ont précisé les dirigeants des EDV.
Des revendications “d’un autre temps”
Interrogé au sujet du référendum que lancera la direction d’Air France jeudi 26 avril 2018, Jean-Pierre Mas apporte tout son soutien au PDG de la compagnie.
« Nous exprimons notre très forte solidarité avec Jean-Marc Janaillac face aux demandes totalement irrationnelles des grévistes », ajoute le président du syndicat EDV. Ces derniers, d’après lui, « affaiblissent la compagnie, nuisent à son image et hypothèquent son avenir ».
Il ajoute : « j’espère que le bon sens prévaudra lors du référendum face aux syndicats déraisonnables, dans un contexte de marché concurrentiel et d’une compagnie qui souffre ».
Au sujet de la SNCF, même constat : « les syndicats défendent des positions qui datent des années 1930. On a l’impression qu’ils ne voient pas que le monde a évolué depuis ».
« Nous exprimons notre très forte solidarité avec Jean-Marc Janaillac face aux demandes totalement irrationnelles des grévistes », ajoute le président du syndicat EDV. Ces derniers, d’après lui, « affaiblissent la compagnie, nuisent à son image et hypothèquent son avenir ».
Il ajoute : « j’espère que le bon sens prévaudra lors du référendum face aux syndicats déraisonnables, dans un contexte de marché concurrentiel et d’une compagnie qui souffre ».
Au sujet de la SNCF, même constat : « les syndicats défendent des positions qui datent des années 1930. On a l’impression qu’ils ne voient pas que le monde a évolué depuis ».