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Hausse Taxe de séjour : le GNI demande de respecter la concertation avec les pros

les parlementaires ne doivent pas augmenter encore cette hausse


A la suite du dépôt d'un amendement par des députés parisiens pour davantage augmenter le plafond de la taxe de séjours pour les hôtels haut de gamme dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2015, le GNI diffuse un communiqué dans lequel il demande officiellement aux parlementaires de respecter la concertation qui a déjà eu lieu entre le gouvernement et les professionnels.


Rédigé par le Vendredi 14 Novembre 2014

Le Groupement National des Indépendants (GNI) publie un communiqué de presse, jeudi 13 novembre 2014, en réaction au dépôt d'un amendement par des députés parisiens pour augmenter de manière plus importante le plafond de la taxe de séjour pour les hôtels 4 et 5 étoiles et les palaces, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2015.

"C'est un très mauvais signal adressé à nos touristes et en particulier à nos touristes étrangers !", estiment Claude Daumas, Didier Chenet et Gérard Guy, les trois coprésidents de l'organisation professionnelle hôtelière.

Ils demandent aux parlementaires de "respecter la concertation qui a eu lieu entre le gouvernement, la mairie de Paris et les professionnels et qui limitait une hausse susceptible de porter atteinte à notre économie touristique."

Selon le coprésidents du GNI, il est indispensable de limiter la hausse de la taxe de séjour.

Le groupement recommande donc "instamment et officiellement" aux députés et aux sénateurs de "s'en tenir aux propositions du Gouvernement issues d'une concertation avec les professionnels", conclut le communiqué.


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Commentaires

1.Posté par Yves Brossard - Primea Hotels Guadeloupe le 14/11/2014 18:18 | Alerter
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Les Députés parisiens, et la Mairie de Paris, ont réussi à imposer leur diktat à la France entière, malgré le fait que cet ultime amendement ait été repoussé. Au mépris des intérêts de l'emploi. Le comble c'est que cet amendement là, pour les 5 étoiles et palaces uniquement, était pour le coup raisonnable.
Avec une hausse de 87,5% des taxes de séjour pour les hôtels modestes, classés 1*, je suis certain que les Députés en question ont bien mesuré que, finalement, ils ont taxé massivement les pauvres ; Bercy doit bien rire, quand les Députés devraient pleurer, ou mieux avoir honte.
La leçon, c'est que leur acharnement irraisonné à augmenter les taxes, sans réflexion sérieuse sur les tenants et aboutissants, a finalement conduit à augmenter beaucoup plus les taxes sur les pauvres que sur les riches. D'où leur tentative ultime, qui a échoué, de corriger le tir en dernière minute.
Si les Députés en question avaient fait leur service militaire, ils auraient su qu'un tir ça se prépare, et ça ne se corrige pas.
Quant à l'idée de "respecter la concertation qui a eu lieu entre le gouvernement, la mairie de Paris et les professionnels", je suis au regret de manifester mon opinion, et mon opposition à ces méthodes archaîques : la seule consultation qui vaille aujourd'hui est celle qui consiste à faire une consultation des professionnels par internet sur le sujet en question. Cela coûte très peu, et se fait très rapidement. L'Insee comme Bercy savent parfaitement utiliser la communication sur internet, lorsque cela sert leurs objectifs. Dommage que les organisations professionnelles refusent, elles aussi, de consulter la base ! Qu'en pensent les adhérents du SNAV et de l'APST ?

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