Paris Aéroport doit présenter une nouvelle grille tarifaire début septembre. Fotolia Auteur : Rawpixel
Voilà une décision qui doit réjouir de nombreuses compagnies aériennes.
Le 2 août dernier, la nouvelle autorité de supervision indépendante (ASI) a refusé d’homologuer les hausses des redevances d’atterrissage du Contrat de Régulation Economique (CRE) passé entre Paris Aéroport (nouveau nom de Roissy et Orly) et les compagnies aériennes.
L’organisme indépendant estime en effet que « le changement de structure tarifaire permis par le CRE, ne pouvant être regardée comme modérée pour l’ensemble des usagers, même en prenant en compte l’effet favorable de l’évolution des autres redevances (…) ».
En clair, elle juge que la nouvelle grille tarifaire est inéquitable pour les compagnies aériennes qui exploitent des avions dont le poids est inférieur à 40 tonnes.
Pour eux, le montant de la redevance va être multiplié par plus de 2,3 par rapport à 2015.
« La formule tarifaire n’entraîne une baisse du montant de la redevance qu’à partir d’une masse maximale au décollage de 137 tonnes », explique le document.
D’un autre coté, la réduction des taxes passagers favorise les gros porteurs, qui pourraient bénéficier d’une réduction de leur facture de 30%.
Le 2 août dernier, la nouvelle autorité de supervision indépendante (ASI) a refusé d’homologuer les hausses des redevances d’atterrissage du Contrat de Régulation Economique (CRE) passé entre Paris Aéroport (nouveau nom de Roissy et Orly) et les compagnies aériennes.
L’organisme indépendant estime en effet que « le changement de structure tarifaire permis par le CRE, ne pouvant être regardée comme modérée pour l’ensemble des usagers, même en prenant en compte l’effet favorable de l’évolution des autres redevances (…) ».
En clair, elle juge que la nouvelle grille tarifaire est inéquitable pour les compagnies aériennes qui exploitent des avions dont le poids est inférieur à 40 tonnes.
Pour eux, le montant de la redevance va être multiplié par plus de 2,3 par rapport à 2015.
« La formule tarifaire n’entraîne une baisse du montant de la redevance qu’à partir d’une masse maximale au décollage de 137 tonnes », explique le document.
D’un autre coté, la réduction des taxes passagers favorise les gros porteurs, qui pourraient bénéficier d’une réduction de leur facture de 30%.
Paris Aéroport dispose d'un mois pour présenter un nouveau projet
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Paris Aéroport dispose d’un mois pour revoir sa copie et présenter un nouveau dossier début septembre.
S’il est à nouveau refusé par l’ASI, l’autorité pourra fixer elle-même les tarifs qu’elle estimera justes et équitables.
"Il ne s’agit pas de remettre en cause la stratégie de Paris Aéroport. Nous veillons simplement à maintenir une égalité de traitement entre les différentes compagnies", explique Marianne Leblanc Laugier, la présidente de l'Autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires.
L’institution qu’elle dirige a été créée début juillet, suite à une décision du Conseil d’état estimant que la DGAC, ancien arbitre dans la gestion des redevances, ne pouvait à la fois être juge et partie.
"Cette décision contre Paris Aéroport constitue une grande première. Reste à savoir comment le groupe va se repositionner", s'interroge Jean-Pierre Sauvage, le président du BAR, qui a été auditionné par l’autorité.
Les syndicats du SCARA et de la FNAM, qui dénoncent régulièrement les augmentations de taxes des deux plates-formes parisiennes, doivent également être satisfaits.
S’il est à nouveau refusé par l’ASI, l’autorité pourra fixer elle-même les tarifs qu’elle estimera justes et équitables.
"Il ne s’agit pas de remettre en cause la stratégie de Paris Aéroport. Nous veillons simplement à maintenir une égalité de traitement entre les différentes compagnies", explique Marianne Leblanc Laugier, la présidente de l'Autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires.
L’institution qu’elle dirige a été créée début juillet, suite à une décision du Conseil d’état estimant que la DGAC, ancien arbitre dans la gestion des redevances, ne pouvait à la fois être juge et partie.
"Cette décision contre Paris Aéroport constitue une grande première. Reste à savoir comment le groupe va se repositionner", s'interroge Jean-Pierre Sauvage, le président du BAR, qui a été auditionné par l’autorité.
Les syndicats du SCARA et de la FNAM, qui dénoncent régulièrement les augmentations de taxes des deux plates-formes parisiennes, doivent également être satisfaits.