Le segment le plus impacté par la puissance des agences en ligne est le milieu de gamme 3/4 étoiles - DR Photo-libre.fr
Entre 2008 et 2012, le volume de commissions versé par les hôteliers français aux agences en ligne a fait un bond de 27,5%.
Dans le même temps, le chiffre d'affaires hébergement n'a augmenté que de 3,5% et le taux d'occupation de 0,9%.
C'est ce qui resort de l'analyse réalisée par le cabinet Deloitte (In Extenso) dans son baromètre annuel de l'hôtellerie française, dont la quinzième édition vient de sortir.
La pression des OTA (Online travel agencies) est même nettement plus forte sur l'hôtellerie de province, avec un saut vertigineux de 69,9% pour le volume de commissions versées tandis que le chiffre d'affaires hébergement recule de 4,4% et le taux d'occupation chute de 9%.
Dans le même temps, le chiffre d'affaires hébergement n'a augmenté que de 3,5% et le taux d'occupation de 0,9%.
C'est ce qui resort de l'analyse réalisée par le cabinet Deloitte (In Extenso) dans son baromètre annuel de l'hôtellerie française, dont la quinzième édition vient de sortir.
La pression des OTA (Online travel agencies) est même nettement plus forte sur l'hôtellerie de province, avec un saut vertigineux de 69,9% pour le volume de commissions versées tandis que le chiffre d'affaires hébergement recule de 4,4% et le taux d'occupation chute de 9%.
Un glissement de la clientèle en direct vers les OTA
Ce qui fait dire à Phillipe Gauguier, du cabinet Deloitte, que les "OTA ont gagné en importance mais pas nécessairement au bénéfice de la performance économique des hôteliers".
Avec un taux d'occupation quasiment identique, il y a eu un glissement de la clientèle qui réservait en direct vers le canal des agences en ligne.
"Les OTA se sont appropriées la clientèle des hôtels et pour les fidéliser, elles se mettent à développer leurs propres cartes de fidélité !
Or, un point supplémentaire sur le poste commissions, c'est un point de résultat brut d'exploitation de moins pour l'hôtelier".
Le segment le plus impacté par la puissance des agences en ligne est le milieu de gamme 3/4 étoiles. Celui qui a le plus souffert en 2012 qui fut au global "une année de contrastes" pour l'hôtellerie française.
Au global, les hôteliers sauvent les meubles grâce au maintien du prix moyen mais les taux d'occupation sont en recul, sauf dans l'hôtellerie de luxe.
Avec un taux d'occupation quasiment identique, il y a eu un glissement de la clientèle qui réservait en direct vers le canal des agences en ligne.
"Les OTA se sont appropriées la clientèle des hôtels et pour les fidéliser, elles se mettent à développer leurs propres cartes de fidélité !
Or, un point supplémentaire sur le poste commissions, c'est un point de résultat brut d'exploitation de moins pour l'hôtelier".
Le segment le plus impacté par la puissance des agences en ligne est le milieu de gamme 3/4 étoiles. Celui qui a le plus souffert en 2012 qui fut au global "une année de contrastes" pour l'hôtellerie française.
Au global, les hôteliers sauvent les meubles grâce au maintien du prix moyen mais les taux d'occupation sont en recul, sauf dans l'hôtellerie de luxe.
Une clientèle internationale moins touchée par la crise
Autre contraste constaté par le cabinet Deloitte, la bonne activité parisienne et dans une moindre mesure, celle des établissements de la Côte d'Azur, tandis que les hôtels des grandes villes de province ont décroché.
Le RevPAR (CA hébergement) de 2012 à Paris augmente dans toutes les catégories (+ 6% sur 2011 pour le segment grand luxe, +3,5% dans le haut de gamme, +5,4% dans le milieu de gamme, +4,6% dans l'Economique).
Il est respectivement de 6%, 6,2% et 5,1% pour les trois premières catégories de la Côte d'Azur mais il est négatif en régions -4,3% pour le grand luxe, -2,4% pour le haut de gamme, -3,2% pour le milieu de gamme, -1,7% pour l'Economique et -2,3% pour le super-économique.
Cette baisse s'explique en particulier par la défection de la clientèle française individuelle mais aussi business travel et séminaires tandis que Paris et dans une moindre mesure la Côte d'Azur bénéficient de la fréquentation d'une clientèle internationale moins touchée par la crise économique, notamment la clientèle des BRIC.
Pour 2013, Deloitte s'attend à un RevPAR en progression de 1 à 2% pour l'ensemble de l'hôtellerie mais cette croissance sera liée à la performance économique du second semestre.
Contrastes attendus aussi entre les catégories : +3 à +5% pour le grand luxe, +1 à +3% pour le haut de gamme, entre 0 et 1% pour le milieu de gamme, -1 à +1% pour le segment économique.
Le RevPAR (CA hébergement) de 2012 à Paris augmente dans toutes les catégories (+ 6% sur 2011 pour le segment grand luxe, +3,5% dans le haut de gamme, +5,4% dans le milieu de gamme, +4,6% dans l'Economique).
Il est respectivement de 6%, 6,2% et 5,1% pour les trois premières catégories de la Côte d'Azur mais il est négatif en régions -4,3% pour le grand luxe, -2,4% pour le haut de gamme, -3,2% pour le milieu de gamme, -1,7% pour l'Economique et -2,3% pour le super-économique.
Cette baisse s'explique en particulier par la défection de la clientèle française individuelle mais aussi business travel et séminaires tandis que Paris et dans une moindre mesure la Côte d'Azur bénéficient de la fréquentation d'une clientèle internationale moins touchée par la crise économique, notamment la clientèle des BRIC.
Pour 2013, Deloitte s'attend à un RevPAR en progression de 1 à 2% pour l'ensemble de l'hôtellerie mais cette croissance sera liée à la performance économique du second semestre.
Contrastes attendus aussi entre les catégories : +3 à +5% pour le grand luxe, +1 à +3% pour le haut de gamme, entre 0 et 1% pour le milieu de gamme, -1 à +1% pour le segment économique.
Un parc hôtelier français en légère progression
- En 2012, la France a compté 17750 établissements hôteliers, soit 50 de plus qu'en 2011 (+0,3 point).
- Le nombre de chambres s'établit à 6 33.000 contre 628 400 l'année dernière.
- 121 hôtels ont été créés apportant 6650 chambres.
- Autre bonne nouvelle, le secteur de l'hôtellerie continue d'attirer les investisseurs. A lui seul, il ponctionne entre 9 et 10% des investissements globaux, selon Deloitte.
- Le nombre de chambres s'établit à 6 33.000 contre 628 400 l'année dernière.
- 121 hôtels ont été créés apportant 6650 chambres.
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