Les AGV organisent souvent les voyages de leurs clients en réservant les chambres sans passer nécessairement par un voyagiste ou une centrale de réservations. Seulement, voilà, certains hôteliers s’ils acceptent volontiers ces résas et promettent une commission oublient aussi parfois, une fois les clients partis et l’argent encaissé, de les honorer.
Un organisateur de congrès avait réservé des chambres et des salles de réunions auprès de l’hôtel Modra Ruze, un quatre étoiles parfaitement situé dans le centre historique de Prague. Il parle aujourd’hui sous couvert d’anonymat car il négocie toujours pour l’établissement en question pour récupérer son dû.
Engagements écrits non respectés
« En octobre 2005, j’ai organisé une réunion à Prague pour un réseau européen financé par la Commission européenne. L’hôtel choisi à Prague le Modra Ruze convenait parfaitement pour cette réunion. Les chambres et l’accueil ne souffrent aucune critique etil a accepté de me reverser une commission de 10% sur les chambres.
Comme convenu, il a été payé directement par mon client en décembre 2005. Depuis lors, et bien que je détienne une acceptation écrite de ce qu’ils me doivent, je ne parviens pas à obtenir le paiement de ma commission ».
Ce qui est également intéressant à noter, c’est que les personnes présentes à cette réunion ont été parmi «les premiers clients de l’hôtel dont l’ouverture officielle se fit la veille de l’arrivée de nos participants ».
Et l’AGV d’expliquer : « Malgré le risque de travailler avec un hôtel récent, j’ai accepté de le faire sur la recommandation expresse du représentant de la Ville de Prague auprès de la Commission européenne. Celui-ci nous avait conseillé l’hôtel comme étant des plus valables. »
Pour être plus précis, ce en ce qui concerne la commission promise, l’AGV-PCO avait reçu un mail de confirmation de commission avant l’arrivée du groupe et sa facture, émise le 19 décembre 2005, n’a jamais été contestée et il disposerait même d’un accord de conformité émis par l’hôtelier par fax.
Pour le Modra Ruze, il y a beaucoup de chances que son établissement ne soit plus recommandé par un organisateur de voyages belge aussi longtemps qu’il n’aura pas tenu ses engagements.
Les leçons à tirer de cette mésaventure
Pour les AGV qui souhaitent effectuer des réservations avec des établissements soit nouveaux sur le marché, soit méconnu, elles ne doivent jamais oublier de prendre toutes les garanties nécessaires pour être certaines de percevoir leurs commissions. Surtout dans le cas où le client paye directement l’hôtelier.
En fait, les AGV et les PCO ont donc tout intérêt de se renseigner auprès de leurs confrères pour savoir si un hôtel avec lequel ils vont travailler pour la première fois respecte ses engagements.
Quant à l’idée de mettre en place une liste noire des hôtels à la mémoire courte, elle est impossible à réaliser pour des raisons aussi bien techniques que légales. Le risque est grand en effet de voir des règlements de compte apparaître très rapidement dans une telle banque de données…
Un organisateur de congrès avait réservé des chambres et des salles de réunions auprès de l’hôtel Modra Ruze, un quatre étoiles parfaitement situé dans le centre historique de Prague. Il parle aujourd’hui sous couvert d’anonymat car il négocie toujours pour l’établissement en question pour récupérer son dû.
Engagements écrits non respectés
« En octobre 2005, j’ai organisé une réunion à Prague pour un réseau européen financé par la Commission européenne. L’hôtel choisi à Prague le Modra Ruze convenait parfaitement pour cette réunion. Les chambres et l’accueil ne souffrent aucune critique etil a accepté de me reverser une commission de 10% sur les chambres.
Comme convenu, il a été payé directement par mon client en décembre 2005. Depuis lors, et bien que je détienne une acceptation écrite de ce qu’ils me doivent, je ne parviens pas à obtenir le paiement de ma commission ».
Ce qui est également intéressant à noter, c’est que les personnes présentes à cette réunion ont été parmi «les premiers clients de l’hôtel dont l’ouverture officielle se fit la veille de l’arrivée de nos participants ».
Et l’AGV d’expliquer : « Malgré le risque de travailler avec un hôtel récent, j’ai accepté de le faire sur la recommandation expresse du représentant de la Ville de Prague auprès de la Commission européenne. Celui-ci nous avait conseillé l’hôtel comme étant des plus valables. »
Pour être plus précis, ce en ce qui concerne la commission promise, l’AGV-PCO avait reçu un mail de confirmation de commission avant l’arrivée du groupe et sa facture, émise le 19 décembre 2005, n’a jamais été contestée et il disposerait même d’un accord de conformité émis par l’hôtelier par fax.
Pour le Modra Ruze, il y a beaucoup de chances que son établissement ne soit plus recommandé par un organisateur de voyages belge aussi longtemps qu’il n’aura pas tenu ses engagements.
Les leçons à tirer de cette mésaventure
Pour les AGV qui souhaitent effectuer des réservations avec des établissements soit nouveaux sur le marché, soit méconnu, elles ne doivent jamais oublier de prendre toutes les garanties nécessaires pour être certaines de percevoir leurs commissions. Surtout dans le cas où le client paye directement l’hôtelier.
En fait, les AGV et les PCO ont donc tout intérêt de se renseigner auprès de leurs confrères pour savoir si un hôtel avec lequel ils vont travailler pour la première fois respecte ses engagements.
Quant à l’idée de mettre en place une liste noire des hôtels à la mémoire courte, elle est impossible à réaliser pour des raisons aussi bien techniques que légales. Le risque est grand en effet de voir des règlements de compte apparaître très rapidement dans une telle banque de données…