TourMaG.com – Que proposez-vous à travers My Works ?
Guillaume Dacier : My Works est une start-up née en 2018 dans la tête de mon associé Brice Bousta. Auparavant, à la tête d’un espace culturel et lieu d’événement et de vie nocturne, il s’est rendu compte qu’il y avait un vrai problème entre l’offre et la demande sur le marché des extras et plus largement de l’emploi dans l’hôtellerie restauration.
Nous apportons une solution aux restaurateurs pour ajuster leur besoin en main d’œuvre.
My Works met en relation des extras sous statut autoentrepreneur avec des restaurants pour réaliser des missions de quelques heures à un mois. Jusqu’à six mois pour les personnes les plus expérimentées.
Nous sommes implantés à Lyon et depuis un mois à Bordeaux. Aujourd’hui, nous comptons 210 clients à Lyon, dont des noms connus, et une quinzaine de clients à Bordeaux.
Nous sommes une marketplace, les professionnels lancent un appel d’offres sur notre plateforme, les workers font le choix d’y répondre ou non et déterminent leur tarif.
Le restaurateur se met en relation avec le profil qui l’intéresse. Notre algorithme permet d’orienter les annonces vers les profils correspondant aux besoins, de manière à ce qu’un étudiant ne puisse pas postuler à un poste de chef de rang dans un étoilé.
TourMaG.com - Concrètement, comment ça marche ?
G. D. : Nous avons deux types de workers : polyvalents et de métier. Les premiers sont essentiellement des étudiants à la recherche de flexibilité et d’une rémunération.
Après inscription, nous leur apprenons les bases de la restauration : l’utilisation d’une tireuse à bière, le placement des couverts, etc…
Pour les workers de métier, avec un an d’expérience si formation, deux ans sans formation, le processus est plus long, après plusieurs entretiens et rencontres pour connaître leur motivation.
Notre communauté compte 2800 workers, dont 600 à 800 actifs. Tous ont un statut d’auto-entrepreneur.
TourMaG.com – Plusieurs start-ups proposent des services similaires. Le marché est-il saturé ?
G. D. : On s’est rendu compte que tous ces acteurs n’avaient pas résolu le problème de fond, mais avait digitalisé l’intérim, pour la rendre plus agréable et moins onéreuse.
My Works met en relation des extras sous statut autoentrepreneur avec des restaurateurs, autour de cette idée de compétences. Pour valoriser leurs compétences, nous individualisons chaque personne, il n’y a pas de profil type.
Pour nous, il est impensable que les compétences et l’expérience ne soient pas prises en compte dans le calcul de la rémunération.
Nous donnons la liberté aux workers de choisir les plages horaires sur lesquelles ils souhaitent travailler et fixer librement le montant de leur rémunération. On aiguille pour éviter les débordements.
Guillaume Dacier : My Works est une start-up née en 2018 dans la tête de mon associé Brice Bousta. Auparavant, à la tête d’un espace culturel et lieu d’événement et de vie nocturne, il s’est rendu compte qu’il y avait un vrai problème entre l’offre et la demande sur le marché des extras et plus largement de l’emploi dans l’hôtellerie restauration.
Nous apportons une solution aux restaurateurs pour ajuster leur besoin en main d’œuvre.
My Works met en relation des extras sous statut autoentrepreneur avec des restaurants pour réaliser des missions de quelques heures à un mois. Jusqu’à six mois pour les personnes les plus expérimentées.
Nous sommes implantés à Lyon et depuis un mois à Bordeaux. Aujourd’hui, nous comptons 210 clients à Lyon, dont des noms connus, et une quinzaine de clients à Bordeaux.
Nous sommes une marketplace, les professionnels lancent un appel d’offres sur notre plateforme, les workers font le choix d’y répondre ou non et déterminent leur tarif.
Le restaurateur se met en relation avec le profil qui l’intéresse. Notre algorithme permet d’orienter les annonces vers les profils correspondant aux besoins, de manière à ce qu’un étudiant ne puisse pas postuler à un poste de chef de rang dans un étoilé.
TourMaG.com - Concrètement, comment ça marche ?
G. D. : Nous avons deux types de workers : polyvalents et de métier. Les premiers sont essentiellement des étudiants à la recherche de flexibilité et d’une rémunération.
Après inscription, nous leur apprenons les bases de la restauration : l’utilisation d’une tireuse à bière, le placement des couverts, etc…
Pour les workers de métier, avec un an d’expérience si formation, deux ans sans formation, le processus est plus long, après plusieurs entretiens et rencontres pour connaître leur motivation.
Notre communauté compte 2800 workers, dont 600 à 800 actifs. Tous ont un statut d’auto-entrepreneur.
TourMaG.com – Plusieurs start-ups proposent des services similaires. Le marché est-il saturé ?
G. D. : On s’est rendu compte que tous ces acteurs n’avaient pas résolu le problème de fond, mais avait digitalisé l’intérim, pour la rendre plus agréable et moins onéreuse.
My Works met en relation des extras sous statut autoentrepreneur avec des restaurateurs, autour de cette idée de compétences. Pour valoriser leurs compétences, nous individualisons chaque personne, il n’y a pas de profil type.
Pour nous, il est impensable que les compétences et l’expérience ne soient pas prises en compte dans le calcul de la rémunération.
Nous donnons la liberté aux workers de choisir les plages horaires sur lesquelles ils souhaitent travailler et fixer librement le montant de leur rémunération. On aiguille pour éviter les débordements.
TourMaG.com – Que répondez-vous à ceux qui parlent « d’ubérisation » ?
G. D. : En plus de la liberté que nous laissons aux workers, nous les accompagnons dans leur montée en compétences.
Nous les formons au métier de second de cuisine ou au service en salle chez nos partenaires. Les premiers suivront plusieurs cycles pratiques et théoriques. Pour le service, on va leur apprendre à préparer des cocktails, maîtriser l’art du porté de plateaux, etc…
Ce sont des formations non certifiantes, que nous finançons sur nos propres fonds.
TourMaG.com – Sur quelle base est calculée la rémunération ?
G. D. : Nos workers sont majoritairement des étudiants. Nous interdisons qu’ils soient rémunérés en dessous de 10€ net/heure. Nous allons nous charger de verser les charges. Idem, les démarches administratives liées à la création de l’auto-entreprise sont assurées par nos services.
Nous avons également noué des liens avec des partenaires tels que des auto-écoles pour leur permettre de profiter d’un tarif avantageux pour passer leur permis de conduire, ou pour faire garder les enfants pendant le service.
TourMaG.com - Quel est votre business model ?
G. D. : Notre business model est basé sur une commission variable entre 21% et 5% et des services annexes. La commission est dégressive, selon l’ancienneté chez un client.
Pour une facture de 4 heures à 14,90€ l’heure, le recruteur payera 56€, le travailleur touchera 40€ l’heure, 13€ seront versés aux impôts. MyWorks prendra une commission de 6,40€.
TourMaG.com - Quelles sont vos perspectives d’évolution ?
G. D. : Une fois la levée de fonds réalisée, nous nous implanterons à Paris, avec une équipe physique, et dans les métropoles : Toulouse, Nice, Lille, Nantes, Rennes et Strasbourg d’ici à 2022.
L'Afrique connait également un fort besoin. Mais avant ça, nous souhaitons que notre marketplace soit à l’équilibre au premier trimestre 2020, car le marché est saturé, notamment à Paris.
Nous réalisons entre 50 et 70% de croissance chaque mois. Notre proposition est différenciante, ce n’est pas un clone d’Uber. Notre taux de rétention est de 97%.
G. D. : En plus de la liberté que nous laissons aux workers, nous les accompagnons dans leur montée en compétences.
Nous les formons au métier de second de cuisine ou au service en salle chez nos partenaires. Les premiers suivront plusieurs cycles pratiques et théoriques. Pour le service, on va leur apprendre à préparer des cocktails, maîtriser l’art du porté de plateaux, etc…
Ce sont des formations non certifiantes, que nous finançons sur nos propres fonds.
TourMaG.com – Sur quelle base est calculée la rémunération ?
G. D. : Nos workers sont majoritairement des étudiants. Nous interdisons qu’ils soient rémunérés en dessous de 10€ net/heure. Nous allons nous charger de verser les charges. Idem, les démarches administratives liées à la création de l’auto-entreprise sont assurées par nos services.
Nous avons également noué des liens avec des partenaires tels que des auto-écoles pour leur permettre de profiter d’un tarif avantageux pour passer leur permis de conduire, ou pour faire garder les enfants pendant le service.
TourMaG.com - Quel est votre business model ?
G. D. : Notre business model est basé sur une commission variable entre 21% et 5% et des services annexes. La commission est dégressive, selon l’ancienneté chez un client.
Pour une facture de 4 heures à 14,90€ l’heure, le recruteur payera 56€, le travailleur touchera 40€ l’heure, 13€ seront versés aux impôts. MyWorks prendra une commission de 6,40€.
TourMaG.com - Quelles sont vos perspectives d’évolution ?
G. D. : Une fois la levée de fonds réalisée, nous nous implanterons à Paris, avec une équipe physique, et dans les métropoles : Toulouse, Nice, Lille, Nantes, Rennes et Strasbourg d’ici à 2022.
L'Afrique connait également un fort besoin. Mais avant ça, nous souhaitons que notre marketplace soit à l’équilibre au premier trimestre 2020, car le marché est saturé, notamment à Paris.
Nous réalisons entre 50 et 70% de croissance chaque mois. Notre proposition est différenciante, ce n’est pas un clone d’Uber. Notre taux de rétention est de 97%.