Informer les voyageurs sur le “savoir voyager” tout en aidant les professionnels du tourisme, telle est la mission que Raoul Nabet, président de l’APST, a souhaité donner au site de l’APST : www.apst.travel.
Informer les voyageurs sur le “savoir voyager” tout en aidant les professionnels du tourisme, telle est la mission que Raoul Nabet, président de l’APST, a souhaité donner au site de l’APST : www.apst.travel.
Les adhérents auront toujours leur espace dédié sur le portail de l’association.
Mais pour faire connaître l’APST auprès du grand public, le site internet se révèle un excellent moyen pour capter une large communauté de voyageurs.
C’est ce qu’explique Philippe Demonchy en charge de la communication et conseil auprès de Raoul Nabet.
“La notion de la garantie des fonds déposés pas le public reste relativement complexe à comprendre.
Internet s’impose comme le meilleur vecteur d’information, car il permet de cibler et en même temps de pouvoir argumenter sur fond d’explication”.
Pour parvenir à ce résultat, l’APST se fixe comme objectif de devenir le “référent du tourisme”.
Les adhérents auront toujours leur espace dédié sur le portail de l’association.
Mais pour faire connaître l’APST auprès du grand public, le site internet se révèle un excellent moyen pour capter une large communauté de voyageurs.
C’est ce qu’explique Philippe Demonchy en charge de la communication et conseil auprès de Raoul Nabet.
“La notion de la garantie des fonds déposés pas le public reste relativement complexe à comprendre.
Internet s’impose comme le meilleur vecteur d’information, car il permet de cibler et en même temps de pouvoir argumenter sur fond d’explication”.
Pour parvenir à ce résultat, l’APST se fixe comme objectif de devenir le “référent du tourisme”.
Le référent du tourisme
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L’objectif est ambitieux, mais crédible.
Pour avoir une chance d’émerger sur la toile, il est indispensable d’occuper un territoire de niche et donc de défendre un positionnement original.
En diffusant une information indépendante, objective, non marchande, donnant la parole aux professionnels du tourisme en toute transparence, contrebalançant les effets d’annonce de certains médias en mal de spectaculaire et laissant une large place au concept de réassurance, c’est le cas.
“Regardez autour de vous, ajoute Raoul Nabet, personne ne peut revendiquer un tel positionnement...”.
Félicitons-nous de cette initiative, qui devra avoir un double avantage : apporter de la réassurance à un secteur qui en a bien besoin et valoriser le rôle des professionnels du tourisme.
Pour avoir une chance d’émerger sur la toile, il est indispensable d’occuper un territoire de niche et donc de défendre un positionnement original.
En diffusant une information indépendante, objective, non marchande, donnant la parole aux professionnels du tourisme en toute transparence, contrebalançant les effets d’annonce de certains médias en mal de spectaculaire et laissant une large place au concept de réassurance, c’est le cas.
“Regardez autour de vous, ajoute Raoul Nabet, personne ne peut revendiquer un tel positionnement...”.
Félicitons-nous de cette initiative, qui devra avoir un double avantage : apporter de la réassurance à un secteur qui en a bien besoin et valoriser le rôle des professionnels du tourisme.
Une grande et belle idée
Ce projet rejoint celui du SNAV qui, en lançant le site www.partezserein.fr, justifiait le rôle des agences de voyages sur les choix, les prix, le suivi, l’expertise et, enfin, sur les garanties apportées aux consommateurs.
Déjà, l’accent sur la réassurance était un axe privilégié. Depuis, nul ne le conteste, les besoins dans ce domaine n’ont cessé de grandir.
Les actualités de ces dernières années ne furent pas vraiment des encouragements pour partir à l’étranger : révolution, épidémie, nuage de cendre, inondation...
C’est pour cette raison que tout ce qui peut contribuer à donner confiance au consommateur va dans le bon sens.
Le traitement de l’information, sous l’angle de la réassurance, devra apporter une sorte de contre-pouvoir positif par rapport aux incertitudes véhiculées par la sphère médiatique.
Déjà, l’accent sur la réassurance était un axe privilégié. Depuis, nul ne le conteste, les besoins dans ce domaine n’ont cessé de grandir.
Les actualités de ces dernières années ne furent pas vraiment des encouragements pour partir à l’étranger : révolution, épidémie, nuage de cendre, inondation...
C’est pour cette raison que tout ce qui peut contribuer à donner confiance au consommateur va dans le bon sens.
Le traitement de l’information, sous l’angle de la réassurance, devra apporter une sorte de contre-pouvoir positif par rapport aux incertitudes véhiculées par la sphère médiatique.
Rétablir la vérité
Comment redonner confiance aux voyageurs ? Tout simplement, en rétablissant la vérité.
Pourquoi la vérité ? Pour la simple et bonne raison que la surmédiatisation des catastrophes que la terre a pris la mauvaise habitude de nous imposer contribue à installer un climat d’inquiétude et de crainte généralisée, sans que pour autant ce soit le reflet de la réalité.
C’est l’effet loupe qui a pour conséquence de faire croire qu’un événement, pourtant parfaitement localisé, soit représentatif d’un ensemble.
Concrètement, le futur vacancier en observant les manifestations, il est vrai spectaculaire, de la place Tahrir, devient persuadé que tout le pays est à feu et à sang, alors qu’on ne dénombre strictement aucun incident à l’encontre d’un touriste en Égypte.
Le nouveau site de l’APST, par un traitement objectif de l’information, en donnant la parole aux experts qui sont les plus à même d’expliquer quelle est la situation réelle, va créer une sorte de haut-parleur pour rétablir la vérité et contrebalancer, à sa mesure, l’influence négative de la sphère médiatique.
Pourquoi la vérité ? Pour la simple et bonne raison que la surmédiatisation des catastrophes que la terre a pris la mauvaise habitude de nous imposer contribue à installer un climat d’inquiétude et de crainte généralisée, sans que pour autant ce soit le reflet de la réalité.
C’est l’effet loupe qui a pour conséquence de faire croire qu’un événement, pourtant parfaitement localisé, soit représentatif d’un ensemble.
Concrètement, le futur vacancier en observant les manifestations, il est vrai spectaculaire, de la place Tahrir, devient persuadé que tout le pays est à feu et à sang, alors qu’on ne dénombre strictement aucun incident à l’encontre d’un touriste en Égypte.
Le nouveau site de l’APST, par un traitement objectif de l’information, en donnant la parole aux experts qui sont les plus à même d’expliquer quelle est la situation réelle, va créer une sorte de haut-parleur pour rétablir la vérité et contrebalancer, à sa mesure, l’influence négative de la sphère médiatique.
Les médias mis en cause
Nous sommes bien placés, en tant que média nous-mêmes, pour en parler.
Soyons clairs, les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent personne, alors que les révolutions font vendre.
L’information est une valeur marchande et les médias ne sont pas des entreprises sans but lucratif.
C’est pourquoi ces derniers n’hésitent pas à piocher dans tous les cataclysmes portés par notre actualité pour profiter du sensationnel et faire de l’audience.
Peut-on leur reprocher ? Difficile de répondre d’une façon binaire par oui ou par non.
Pour autant, la déontologie de la profession devait respecter le principe élémentaire de traiter l’information sur ses divers aspects.
Contextualiser un événement, quel qu’il soit, permet de comprendre globalement une situation.
Pourtant, disons-le sans langue de bois, nombre de médias dérivent. Par une trop grande focalisation sur l’événement lui-même, sans analyse et sans recul, les messages sont trop parcellaires pour rendre compte objectivement de la situation réelle.
Par voie de conséquence, la santé du secteur du tourisme s’en trouve affectée.
Soyons clairs, les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent personne, alors que les révolutions font vendre.
L’information est une valeur marchande et les médias ne sont pas des entreprises sans but lucratif.
C’est pourquoi ces derniers n’hésitent pas à piocher dans tous les cataclysmes portés par notre actualité pour profiter du sensationnel et faire de l’audience.
Peut-on leur reprocher ? Difficile de répondre d’une façon binaire par oui ou par non.
Pour autant, la déontologie de la profession devait respecter le principe élémentaire de traiter l’information sur ses divers aspects.
Contextualiser un événement, quel qu’il soit, permet de comprendre globalement une situation.
Pourtant, disons-le sans langue de bois, nombre de médias dérivent. Par une trop grande focalisation sur l’événement lui-même, sans analyse et sans recul, les messages sont trop parcellaires pour rendre compte objectivement de la situation réelle.
Par voie de conséquence, la santé du secteur du tourisme s’en trouve affectée.
Cause à effet
Sans conteste, cette mise en scène de l’information spectacle est pénalisante pour l’économie de notre industrie.
C’est ce que dénonce Jean Brajon, directeur général du tour-opérateur Héliades : “L’année dernière, les médias se sont déchaînés sur les grèves et les manifestations en Grèce, sans pour autant expliquer que celles-ci n’avaient pas d’incidence négative pour les touristes.
Résultat, nos ventes furent décevantes. Cette année, les problèmes de cette destination ne font plus la une des médias, alors que la situation est, pour ainsi dire, la même.
Grâce à ce contexte apaisé, nous avons progressé de 17 %”.
Le rapport de cause à effet est incontestable.
Même son de cloche de la part de Nahed Rizk, la directrice de l’office de tourisme de l’Égypte : “Pour prouver que le pays est paisible, nous sommes obligés d’installer des webcams sur les lieux touristiques, car les médias français ne font que se focaliser sur les manifestations au Caire.
C’est très dommageable et très regrettable, surtout si l’on compare avec la presse anglo-saxonne qui est plus neutre”.
Depuis longtemps, Richard Vainopoulos, président du réseau TourCom, se fait le porte-voix d’une profession en colère : “N’encourageons plus les médias dans la dramatisation des événements et sachons mettre en avant l’expertise de nos agences et les garanties que nous apportons afin de rassurer nos clients”.
C’est ce que dénonce Jean Brajon, directeur général du tour-opérateur Héliades : “L’année dernière, les médias se sont déchaînés sur les grèves et les manifestations en Grèce, sans pour autant expliquer que celles-ci n’avaient pas d’incidence négative pour les touristes.
Résultat, nos ventes furent décevantes. Cette année, les problèmes de cette destination ne font plus la une des médias, alors que la situation est, pour ainsi dire, la même.
Grâce à ce contexte apaisé, nous avons progressé de 17 %”.
Le rapport de cause à effet est incontestable.
Même son de cloche de la part de Nahed Rizk, la directrice de l’office de tourisme de l’Égypte : “Pour prouver que le pays est paisible, nous sommes obligés d’installer des webcams sur les lieux touristiques, car les médias français ne font que se focaliser sur les manifestations au Caire.
C’est très dommageable et très regrettable, surtout si l’on compare avec la presse anglo-saxonne qui est plus neutre”.
Depuis longtemps, Richard Vainopoulos, président du réseau TourCom, se fait le porte-voix d’une profession en colère : “N’encourageons plus les médias dans la dramatisation des événements et sachons mettre en avant l’expertise de nos agences et les garanties que nous apportons afin de rassurer nos clients”.
Tous concernés
Enfin, Georges Colson, le président du SNAV, n’est pas en reste pour dénoncer les dérives : “Nous pratiquons pourtant un merveilleux métier.
Le tourisme est un secteur où se mêlent ensemble la joie, la détente, le repos et le partage aussi bien à l’intérieur des familles pour leurs vacances que dans les échanges avec les populations qui nous accueillent.
Pourquoi, alors que la crise nous atteint directement, se concentrer uniquement sur les problèmes alors qu’il y a quand même des bonnes nouvelles ailleurs ?”
L’injonction est légitime et notre presse professionnelle devrait aussi jouer ce rôle de temporisateur.
Le tourisme est un secteur où se mêlent ensemble la joie, la détente, le repos et le partage aussi bien à l’intérieur des familles pour leurs vacances que dans les échanges avec les populations qui nous accueillent.
Pourquoi, alors que la crise nous atteint directement, se concentrer uniquement sur les problèmes alors qu’il y a quand même des bonnes nouvelles ailleurs ?”
L’injonction est légitime et notre presse professionnelle devrait aussi jouer ce rôle de temporisateur.
Le coupable c’est... Google
À l’avenir, le pouvoir de l’image ne va pas cesser d’augmenter.
Il faut savoir qu’un reporter n’a plus besoin d’un camion de régie pour envoyer une photo du bout du monde.
Un simple appareil photo, avec un bon nombre de cartes Sim dans son sac à dos, lui permet de transmettre des clichés depuis n’importe où.
Comme Google ne référence que le premier à fournir un contenu sur la toile, la course au scoop n’est pas près de s’arrêter.
Par voie de conséquence, c’est la qualité de l’information qui s’en ressent : moins d’analyse, plus d’émotion et de sensationnel.
Le président de TourCom en avait dénoncé les effets néfastes devant des journalistes de la presse grand public, qu’il avait invités lors de l’une de ses conventions.
Cyniquement, un journaliste du Parisien n’avait pas hésité à proclamer : “Je ne suis pas chargé, en tant que journaliste, de faire la promotion des destinations...”
On ne lui en demandait pas tant !
Mais s’il est vrai que la liberté d’expression est souveraine, on peut regretter le manque d’un élémentaire sens des responsabilités, ou tout du moins, de la conscience professionnelle qui consisterait à traiter l’information dans son contexte et de ne pas se focaliser iniquement sur son aspect démonstratif.
Il faut savoir qu’un reporter n’a plus besoin d’un camion de régie pour envoyer une photo du bout du monde.
Un simple appareil photo, avec un bon nombre de cartes Sim dans son sac à dos, lui permet de transmettre des clichés depuis n’importe où.
Comme Google ne référence que le premier à fournir un contenu sur la toile, la course au scoop n’est pas près de s’arrêter.
Par voie de conséquence, c’est la qualité de l’information qui s’en ressent : moins d’analyse, plus d’émotion et de sensationnel.
Le président de TourCom en avait dénoncé les effets néfastes devant des journalistes de la presse grand public, qu’il avait invités lors de l’une de ses conventions.
Cyniquement, un journaliste du Parisien n’avait pas hésité à proclamer : “Je ne suis pas chargé, en tant que journaliste, de faire la promotion des destinations...”
On ne lui en demandait pas tant !
Mais s’il est vrai que la liberté d’expression est souveraine, on peut regretter le manque d’un élémentaire sens des responsabilités, ou tout du moins, de la conscience professionnelle qui consisterait à traiter l’information dans son contexte et de ne pas se focaliser iniquement sur son aspect démonstratif.
Booster le secteur du tourisme
Le nombre de défaillances ayant augmenté sous les effets conjugués de la crise et des événements géopolitiques à l’étranger, l’APST a cherché comment contribuer à améliorer la situation.
Raoul Nabet conclut : “Sans prétendre, à nous seuls, d’infléchir cette spirale descendante, la volonté d’imposer notre site comme un référent et d’insuffler de la réassurance représentera une contribution active pour booster le secteur du tourisme”.
S’il faut se réjouir d’une initiative, celle-ci en est une.
Raoul Nabet conclut : “Sans prétendre, à nous seuls, d’infléchir cette spirale descendante, la volonté d’imposer notre site comme un référent et d’insuffler de la réassurance représentera une contribution active pour booster le secteur du tourisme”.
S’il faut se réjouir d’une initiative, celle-ci en est une.