De Jérusalem à Saint Jean d’Acre en passant par Césarée, la “Terre promise” désormais à moins de 4,30 d’avion de Marseille, recèle des trésors archéologiques, des plages séduisantes et une vie nocturne trépidante./photo JDL
On dit que l’histoire ne se répète jamais mais qu’elle hoquète souvent.
Les agents de voyages vont-ils faire mentir la sentence ?
La réponse n’est pas évidente, si l’on en croît les réactions à la présentation de Jean-Pascal Thys, directeur du pôle Formation y Innovation de Synodiance, invité de Lucien Salemi pour présenter aux adhérents du Snav Méditerranée les opportunités et les risques des réseaux sociaux pour développer leur business.
Question à plusieurs centaines de millions d’euros : où sont aujourd’hui les clients qui ne viennent pas ou ne viennent plus dans vos agences ?
Réponse : sur les réseaux sociaux… ou plus précisément sur Facebook.
« On dénombre chaque jour sur Internet 4 milliards de recherches de la part des internautes et 2 milliards de vidéos sont ajoutés quotidiennement sur Youtube… »
Le décor est planté. Et le premier rôle revient à Facebook, phénomène planétaire avec ses 920 millions de membres à travers le monde.
Rien qu’en France, ce sont 25 millions de Français qui ont succombé aux charmes du réseau de cet obscur étudiant de Harvard devenu plus riche et célèbre que bien des rock stars...
Les agents de voyages vont-ils faire mentir la sentence ?
La réponse n’est pas évidente, si l’on en croît les réactions à la présentation de Jean-Pascal Thys, directeur du pôle Formation y Innovation de Synodiance, invité de Lucien Salemi pour présenter aux adhérents du Snav Méditerranée les opportunités et les risques des réseaux sociaux pour développer leur business.
Question à plusieurs centaines de millions d’euros : où sont aujourd’hui les clients qui ne viennent pas ou ne viennent plus dans vos agences ?
Réponse : sur les réseaux sociaux… ou plus précisément sur Facebook.
« On dénombre chaque jour sur Internet 4 milliards de recherches de la part des internautes et 2 milliards de vidéos sont ajoutés quotidiennement sur Youtube… »
Le décor est planté. Et le premier rôle revient à Facebook, phénomène planétaire avec ses 920 millions de membres à travers le monde.
Rien qu’en France, ce sont 25 millions de Français qui ont succombé aux charmes du réseau de cet obscur étudiant de Harvard devenu plus riche et célèbre que bien des rock stars...
Les réseaux un truc réservé aux jeunes et aux geeks ?
Autres articles
-
Israël - Palestine : vers une nouvelle crise majeure pour le tourisme ? 🔑
-
Israël, Jordanie, Egypte : puis-je annuler ou reporter mon voyage ?
-
Israël : Air France et la "force majeure" à géométrie variable... 🔑
-
Pour sa 21ème édition, le Forum des Pionniers s’envole pour Israël
-
Israël pourrait bien être l'un des tubes de l'été
Bref, pour J.-.P. Thys, il n’y a pas photo : être absent de Facebook aujourd’hui c’est un peu comme si vous aviez oublié de déclarer votre société au registre de commerce. Voire plus grave encore…
Les réseaux sociaux ne seraient-ils qu’un truc réservé aux jeunes et aux geeks (*) ?
Erreur mon cher Watson.
Les femmes, dont on connaît le rôle prescripteur au niveau des voyages dans le couple, assurent la plus importante progression des nouvelles recrues de Facebook.
Et ne vous bercez pas d’illusions. Si Internet n’était pas un phénomène de mode, n’en déplaise aux nostalgiques, les réseaux sociaux non plus. Ils sont là pour durer.
Ils changeront peut-être, évolueront, mais la tendance est bel et bien installée. La révolution digitale qui a démarré en 2000 en France n’est pas près de s’éteindre. Les smartphones et les tablettes ont sonné l’avènement du Web 3.0.
Aujourd’hui, 80% des usagers des réseaux sociaux ont recours à des terminaux mobiles qui dépassent désormais les ventes des PC. Et le renouvellement de ces produits se fait tous les 18 mois.
Un dernier chiffre : en 2014, 50% des internautes se serviront d’un smartphone ou d’une tablette pour se connecter à la Toile.
Pour J.-P. Thys, la conclusion est évidente : “L’agence de voyages doit faire aussi sa révolution digitale” et s’il n’en reste qu’un parmi la multitude des réseaux (Twitter, Pinterest, Foursquare...) c’est bien pour Facebook, véritable rouleau compresseur et numéro un mondial qu’il faut opter.
Les réseaux sociaux ne seraient-ils qu’un truc réservé aux jeunes et aux geeks (*) ?
Erreur mon cher Watson.
Les femmes, dont on connaît le rôle prescripteur au niveau des voyages dans le couple, assurent la plus importante progression des nouvelles recrues de Facebook.
Et ne vous bercez pas d’illusions. Si Internet n’était pas un phénomène de mode, n’en déplaise aux nostalgiques, les réseaux sociaux non plus. Ils sont là pour durer.
Ils changeront peut-être, évolueront, mais la tendance est bel et bien installée. La révolution digitale qui a démarré en 2000 en France n’est pas près de s’éteindre. Les smartphones et les tablettes ont sonné l’avènement du Web 3.0.
Aujourd’hui, 80% des usagers des réseaux sociaux ont recours à des terminaux mobiles qui dépassent désormais les ventes des PC. Et le renouvellement de ces produits se fait tous les 18 mois.
Un dernier chiffre : en 2014, 50% des internautes se serviront d’un smartphone ou d’une tablette pour se connecter à la Toile.
Pour J.-P. Thys, la conclusion est évidente : “L’agence de voyages doit faire aussi sa révolution digitale” et s’il n’en reste qu’un parmi la multitude des réseaux (Twitter, Pinterest, Foursquare...) c’est bien pour Facebook, véritable rouleau compresseur et numéro un mondial qu’il faut opter.
Des millions d’Internautes et de prospects potentiels
Convaincus ? Sur le papier ces millions d’Internaute et de prospects potentiels, font saliver les agences. Mais, concrètement, sont-ils vraiment à leur portée ? /photo JDL
Un Français sur trois dispose aujourd’hui d’un compte FB qui, par ailleurs, est également le site le plus visité depuis les terminaux mobiles.”
Convaincus ? Sur le papier ces millions d’Internaute et de prospects potentiels, font saliver les agences.
Mais, concrètement, sont-ils vraiment à leur portée ?
Sachant d’une part que sur FB on ne vend pas vraiment, on y fait surtout de la mise en relation et de la prescription ?
Il ne faut pas oublier non plus que des grandes marques, après avoir investi des centaines de milliers d’euros, n’ont pas hésité à plier “boutique” face à des résultats jugés décevants.
Enfin, si l’ouverture d’une page entreprise est complètement gratuite, faire vivre un compte demande du temps, un minimum de compétences et, par conséquent de l’argent.
Croire que Facebook serait la martingale infaillible pour créer doper ou décrocher le jack pot, ce serait aller un peu vite en besogne.
Convaincus ? Sur le papier ces millions d’Internaute et de prospects potentiels, font saliver les agences.
Mais, concrètement, sont-ils vraiment à leur portée ?
Sachant d’une part que sur FB on ne vend pas vraiment, on y fait surtout de la mise en relation et de la prescription ?
Il ne faut pas oublier non plus que des grandes marques, après avoir investi des centaines de milliers d’euros, n’ont pas hésité à plier “boutique” face à des résultats jugés décevants.
Enfin, si l’ouverture d’une page entreprise est complètement gratuite, faire vivre un compte demande du temps, un minimum de compétences et, par conséquent de l’argent.
Croire que Facebook serait la martingale infaillible pour créer doper ou décrocher le jack pot, ce serait aller un peu vite en besogne.
Politique de la chaise vide = se tirer une balle dans le pied
Mais une chose est certaine : si votre agence dispose d’un site internet, il est difficilement concevable qu’elle ne soit, peu ou prou, présente sur les réseaux sociaux.
La “viralité” des avis, les conseils très suivis de certains internautes, la crédibilité des recommandations de certains blogueurs, tout milite pour que votre expertise professionnelle soit reconnue à son juste niveau.
Jouer la politique de la chaise vide sur les réseaux sociaux revient à se tirer une balle dans le pied, et à laisser les nouveaux entrants s’installer dans la place.
Or, l’on sait qu’après la déroute de la billetterie et la généralisation des promos et hyper dernières minutes qui ne rapportent que des clopinettes, l’unique bouée de sauvetage de la distribution consiste dans le sur-mesure.
Or, ce type de produit est précisément celui qui convient le mieux à l’approche SO LO MO (social, local et mobile), qui est en train de chambouler le monde du voyage.
Vous n’êtes qu’à moitié convaincu ? Alors lisez demain : II - B2C Travel Events : comment j’ai créé mon agence de voyages avec Facebook
(*) Geek : un mordu des nouvelles technologies, hyper connecté
La “viralité” des avis, les conseils très suivis de certains internautes, la crédibilité des recommandations de certains blogueurs, tout milite pour que votre expertise professionnelle soit reconnue à son juste niveau.
Jouer la politique de la chaise vide sur les réseaux sociaux revient à se tirer une balle dans le pied, et à laisser les nouveaux entrants s’installer dans la place.
Or, l’on sait qu’après la déroute de la billetterie et la généralisation des promos et hyper dernières minutes qui ne rapportent que des clopinettes, l’unique bouée de sauvetage de la distribution consiste dans le sur-mesure.
Or, ce type de produit est précisément celui qui convient le mieux à l’approche SO LO MO (social, local et mobile), qui est en train de chambouler le monde du voyage.
Vous n’êtes qu’à moitié convaincu ? Alors lisez demain : II - B2C Travel Events : comment j’ai créé mon agence de voyages avec Facebook
(*) Geek : un mordu des nouvelles technologies, hyper connecté
Snav Méditerranée : une Convention réussie et tambour battant
La "Dream Team'' de Lucien Salemi, avec des administrateurs qui ''mouillent la chemise'' et pratiquent la décentralisation /photo JDL
La première grande Convention du Snav Mediterranée qui a réuni le week end dernier 125 participants en Israël, a été une réussite totale. Malgré un rythme soutenu qui a parfois obligé les organisateurs à revoir leur programme de visites, elle a été l’occasion de faire découvrir à la plupart une destination fascinante et en devenir.
De Jérusalem à Saint Jean d’Acre en passant par Césarée, la “Terre promise” désormais à moins de 4,30 d’avion de Marseille, recèle des trésors archéologiques, des plages séduisantes et une vie nocturne trépidante.
L’engagement des responsables et réceptifs du tourisme israélien et, en particulier, celui du maire de Haïfa, ont été des éléments déterminants dans la réussite de la manifestation.
Bien vu aussi la sensibilisation de la Distribution aux nouveaux médias et notamment aux réseaux sociaux, même si, faute de temps, l’atelier pratique n’a pas permis de rentrer dans le concret.
Gros sucès en revanche pour le speed meeting qui, le vendredi matin a permis aux fournisseurs et aux réceptifs israéliens de rencontrer (même brièvement) la quasi totalité des participants.
Ambiance conviviale, bonne humeur et véritable fusion entre des distributeurs de régions aussi différentes que celles du Languedoc-Roussillon, de Provence et de la Corse c’est le véritable tour de force, qu’a réussi Lucien Salemi et sa petite équipe.
Un tour de force salué comme il se doit par Georges Colson et Raoul Nabet, respectivement patron du Snav national et de l’APST.
Le Snav Méditerranée fait désormais figure d’exemple dans la marche en avant du Syndicat vers des régions consolidées, plus dynamiques et moins dépensières. Dommage que le lancement de cette initiative, il y a quasiment 3 ans, soit resté un exemple unique...
De Jérusalem à Saint Jean d’Acre en passant par Césarée, la “Terre promise” désormais à moins de 4,30 d’avion de Marseille, recèle des trésors archéologiques, des plages séduisantes et une vie nocturne trépidante.
L’engagement des responsables et réceptifs du tourisme israélien et, en particulier, celui du maire de Haïfa, ont été des éléments déterminants dans la réussite de la manifestation.
Bien vu aussi la sensibilisation de la Distribution aux nouveaux médias et notamment aux réseaux sociaux, même si, faute de temps, l’atelier pratique n’a pas permis de rentrer dans le concret.
Gros sucès en revanche pour le speed meeting qui, le vendredi matin a permis aux fournisseurs et aux réceptifs israéliens de rencontrer (même brièvement) la quasi totalité des participants.
Ambiance conviviale, bonne humeur et véritable fusion entre des distributeurs de régions aussi différentes que celles du Languedoc-Roussillon, de Provence et de la Corse c’est le véritable tour de force, qu’a réussi Lucien Salemi et sa petite équipe.
Un tour de force salué comme il se doit par Georges Colson et Raoul Nabet, respectivement patron du Snav national et de l’APST.
Le Snav Méditerranée fait désormais figure d’exemple dans la marche en avant du Syndicat vers des régions consolidées, plus dynamiques et moins dépensières. Dommage que le lancement de cette initiative, il y a quasiment 3 ans, soit resté un exemple unique...