
Fram ouvrira en juin prochain son premier Framissima nature. Un village conçu dans le strict respect des normes environnementales, en plein cœur des Landes.
Le tourisme durable est-il conciliable avec le tourisme de masse ?
Telle est la problématique à laquelle doivent faire face les grands TO afin de poursuivre leur développement, sans transiger avec les nouvelles valeurs environnementales.
Certains remplacent leurs ampoules, installent des économiseurs d’eau, ou branchent des minuteries pour l’électricité. D’autres vont plus loin, comme Fram, qui ouvrira en juin prochain son premier Framissima nature.
Un village conçu dans le strict respect des normes environnementales, en plein cœur des Landes. «C’est un gros pari, les gens sont étonnés qu’un généraliste se lance dans l’aventure » s’amuse l’attachée de presse Adeline Cannère.
Une politique qui marche : les réservations pour cet été sont presque complètes. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance.
Car le client lambda n’entre pas dans une agence de voyage en lui demandant un séjour durable. C’est à l’agent de lui proposer un produit qui va dans ce sens. Encore faut-il qu’il soit informé.
Pour le nouveau Framissima Nature, les agences ont été inondées de plaquettes (recyclables) et ont pu se renseigner sur un site internet spécifique. « Ce produit s’est bien vendu car les agents ont confiance en Fram. En plus, le prix très raisonnable » explique le directeur marketing Serge Laurent.
Framissima Nature se place sur un segment qui n’existait pas en agence, entre le voyage de niche totalement solidaire et le club de masse.
Telle est la problématique à laquelle doivent faire face les grands TO afin de poursuivre leur développement, sans transiger avec les nouvelles valeurs environnementales.
Certains remplacent leurs ampoules, installent des économiseurs d’eau, ou branchent des minuteries pour l’électricité. D’autres vont plus loin, comme Fram, qui ouvrira en juin prochain son premier Framissima nature.
Un village conçu dans le strict respect des normes environnementales, en plein cœur des Landes. «C’est un gros pari, les gens sont étonnés qu’un généraliste se lance dans l’aventure » s’amuse l’attachée de presse Adeline Cannère.
Une politique qui marche : les réservations pour cet été sont presque complètes. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance.
Car le client lambda n’entre pas dans une agence de voyage en lui demandant un séjour durable. C’est à l’agent de lui proposer un produit qui va dans ce sens. Encore faut-il qu’il soit informé.
Pour le nouveau Framissima Nature, les agences ont été inondées de plaquettes (recyclables) et ont pu se renseigner sur un site internet spécifique. « Ce produit s’est bien vendu car les agents ont confiance en Fram. En plus, le prix très raisonnable » explique le directeur marketing Serge Laurent.
Framissima Nature se place sur un segment qui n’existait pas en agence, entre le voyage de niche totalement solidaire et le club de masse.
Mauvaise expérience chez Visit Europe
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Le voyagiste Visit Europe avait édité l’année dernière une brochure « Voyages en écologie ». Mais avec 800 à 1000 clients, l’opération n’était pas rentable. Elle ne sera pas reconduite cette année.
« Cette brochure manquait de visibilité, noyée entre toutes les autres » explique Christian Orofino, ancien directeur de Visit Europe et actuel président de la commission développement durable au SNAV.
Il considère le tourisme durable comme l'avenir de la profession. Mais il reste réaliste. « Les gens continueront d’aller dans les hôtels clubs du bord de mer. Ces établissements doivent devenir propres».
Pour lui, c’est aux institutionnels de sensibiliser les acteurs du tourisme. Le SNAV vient d’ailleurs d’envoyer à ses adhérents un livret vert, pour mieux les informer sur les attentes des clients et les offres du marché.
Il faut en effet prendre rapidement position sur ce secteur, sous peine de se le faire souffler par de nouveaux acteurs, qui vont sentir le bon filon.
De plus, se positionner comme responsable d’un tourisme plus respectueux, c’est s’inscrire dans une démarche plus globale pour les agences. Déjà responsables de la santé, de la sécurité ou du rêve, elles ajoutent ainsi une nouvelle corde à leur arc. Une solution possible à la désaffection des clients.
« Cette brochure manquait de visibilité, noyée entre toutes les autres » explique Christian Orofino, ancien directeur de Visit Europe et actuel président de la commission développement durable au SNAV.
Il considère le tourisme durable comme l'avenir de la profession. Mais il reste réaliste. « Les gens continueront d’aller dans les hôtels clubs du bord de mer. Ces établissements doivent devenir propres».
Pour lui, c’est aux institutionnels de sensibiliser les acteurs du tourisme. Le SNAV vient d’ailleurs d’envoyer à ses adhérents un livret vert, pour mieux les informer sur les attentes des clients et les offres du marché.
Il faut en effet prendre rapidement position sur ce secteur, sous peine de se le faire souffler par de nouveaux acteurs, qui vont sentir le bon filon.
De plus, se positionner comme responsable d’un tourisme plus respectueux, c’est s’inscrire dans une démarche plus globale pour les agences. Déjà responsables de la santé, de la sécurité ou du rêve, elles ajoutent ainsi une nouvelle corde à leur arc. Une solution possible à la désaffection des clients.