Marc Broussaud, l’un des deux directeurs d'Island Tours devant une superbe photo de son île fétiche.
TourMag.com : Depuis quand existe Island Tours ?
Marc Broussaud : Il y a onze ans, la compagnie Icelandair a ouvert plusieurs agences de vente en Europe. Je travaillais avec mon actuel associé Eric Biard dans l’antenne parisienne. Lorsque la compagnie a décidé de vendre il y a six ans, nous l’avons racheté ensemble.
A l’origine situés boulevard Pasteur, nous avons déménagé car nos locaux étaient un peu vieillots et trop petits. Nous sommes désormais installés boulevard Henri IV, dans des bureaux tout neufs et bien rénovés. Nous avons également repensé l’intégralité de notre site internet, où l’on peut consulter nos brochures.
TourMag.com : Quelle relation avez-vous gardé avec Icelandair ?
Marc Broussaud : C’est toujours notre partenaire privilégié. Auparavant elle émettait même nos billets d’avion. Mais les frais sont devenus trop élevés et nous allons être agréés IATA dans quelques semaines. Nous bénéficions également de tarifs négociés mais nous n’avons pas d’engagements.
Icelandair est également la seule compagnie qui a continué à répondre à nos sollicitations lors de l’éruption du volcan. Elle est fiable et sérieuse et nous préférons jouer la sécurité. Certes il y a d’autres vols en été, mais nous ne sommes pas encore sûrs de travailler avec d’autres compagnies.
TourMag.com : Justement, quel a été l’impact de l’éruption volcanique sur votre activité ?
Marc Broussaud : Nous avons dû rapatrier tout le monde à nos propres frais. Heureusement que ce n’était pas la haute saison. Nous avons également été les premiers à mettre en place dès le lendemain de l’événement une assurance spéciale avec Présence Assistance Tourisme. Elle garantit le retour même en cas de catastrophe naturelle.
Aujourd’hui les clients nous demandent encore si une éruption peut à nouveau survenir. Comme il y a 400 volcans actifs dans le pays, c'est une possibilité mais cela ne les empêche pas de partir.
Marc Broussaud : Il y a onze ans, la compagnie Icelandair a ouvert plusieurs agences de vente en Europe. Je travaillais avec mon actuel associé Eric Biard dans l’antenne parisienne. Lorsque la compagnie a décidé de vendre il y a six ans, nous l’avons racheté ensemble.
A l’origine situés boulevard Pasteur, nous avons déménagé car nos locaux étaient un peu vieillots et trop petits. Nous sommes désormais installés boulevard Henri IV, dans des bureaux tout neufs et bien rénovés. Nous avons également repensé l’intégralité de notre site internet, où l’on peut consulter nos brochures.
TourMag.com : Quelle relation avez-vous gardé avec Icelandair ?
Marc Broussaud : C’est toujours notre partenaire privilégié. Auparavant elle émettait même nos billets d’avion. Mais les frais sont devenus trop élevés et nous allons être agréés IATA dans quelques semaines. Nous bénéficions également de tarifs négociés mais nous n’avons pas d’engagements.
Icelandair est également la seule compagnie qui a continué à répondre à nos sollicitations lors de l’éruption du volcan. Elle est fiable et sérieuse et nous préférons jouer la sécurité. Certes il y a d’autres vols en été, mais nous ne sommes pas encore sûrs de travailler avec d’autres compagnies.
TourMag.com : Justement, quel a été l’impact de l’éruption volcanique sur votre activité ?
Marc Broussaud : Nous avons dû rapatrier tout le monde à nos propres frais. Heureusement que ce n’était pas la haute saison. Nous avons également été les premiers à mettre en place dès le lendemain de l’événement une assurance spéciale avec Présence Assistance Tourisme. Elle garantit le retour même en cas de catastrophe naturelle.
Aujourd’hui les clients nous demandent encore si une éruption peut à nouveau survenir. Comme il y a 400 volcans actifs dans le pays, c'est une possibilité mais cela ne les empêche pas de partir.
Nouveaux séjours en Nouvelle-Zélande
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TourMag.com : Quelle est votre clientèle ?
Marc Broussaud : Le profit est très varié, de l’étudiant qui part avec son sac à dos aux plus fortunés qui s’envolent avec leur jet privé.
Nous avons beaucoup de fidèles car l’Islande est un pays attachant. Souvent les jeunes qui voyagent avec nous reviennent quelques années plus tard pour emmener leurs enfants.
En 2010, nous avons fait partir près de 1500 passagers, avec un panier moyen autour de 1600€. 70% venait de l'Ile de France. Nous allons atteindre cette année les 2M€ de chiffre d’affaires.
Depuis que nous sommes sur le Boulevard Henri IV, nous avons également beaucoup de demandes sur la Nouvelle-Zélande.
TourMag.com : Pourquoi avoir choisi de produire la Nouvelle-Zélande ? Est-ce trop risqué d’être une mono-destination ?
Marc Broussaud : Non au contraire, on perd presque un peu de crédibilité en vendant un autre pays car on ne peut pas être un vrai spécialiste sur plusieurs destinations.
Mais la Nouvelle-Zélande possède un peu les mêmes composantes que l’Islande, avec les glaciers, les volcans, la nature.
C’est notre vrai coup de cœur, mais pour l’instant ce n’est qu’une goutte d’eau qui représente 3% du chiffre. On se laisse du temps pour le développer. D’autant plus qu’il est complémentaire au niveau des saisons.
TourMag.com : Car l’Islande est une destination plutôt estivale ?
Marc Broussaud : Oui bien sûr les gens préfèrent y aller en été. Notre brochure estivale est d’ailleurs bien plus épaisse.
Pourtant l’hiver est également une saison intéressante. Mais les voyageurs ont des a priori, ils pensent voir de la banquise et des ours polaires errer dans Reykjavik.
Nous avons un peu de mal à nous positionner car à la différence avec les pays nordiques, la neige n’est pas garantie. Mais l’hiver a du potentiel, il faudrait que nous soyons secondés dans notre démarche par l’office du tourisme, comme au Canada.
TourMag.com : Visit Iceland semble pourtant être du même avis que vous ?
Marc Broussaud : Oui et je suis content qu’ils lancent des nouvelles campagnes de communication car cela faisait longtemps qu’il n’y avait rien eu. Juste après l’éruption, la campagne Inspired by Iceland n’avait été programmée que sur le marché anglophone.
TourMag.com : Quelle sont vos relations avec les agences de voyages ?
Marc Broussaud : Nous ne sommes pas affiliés à un réseau et nous diffusons nos brochures auprès de 1200 agences. Certaines nous appellent car elles voient arriver des clients avec notre catalogue sous le bras. Même si elles ont des consignes de la part de leur réseau, elles passent outre pour nous vendre.
TourMag.com : Combien de personnes travaillent chez vous ?
Marc Broussaud : Nous avons une employée à plein temps et deux contrats de professionnalisation. C’est très intéressant pour eux car nous sommes producteur et distributeur, ils peuvent toucher à tout.
Par contre nous ne prenons plus de stagiaires car la durée du stage est toujours trop courte pour bien les former. Nous envoyons tous nos collaborateurs sur place, et pour cela, il faut du temps.
Marc Broussaud : Le profit est très varié, de l’étudiant qui part avec son sac à dos aux plus fortunés qui s’envolent avec leur jet privé.
Nous avons beaucoup de fidèles car l’Islande est un pays attachant. Souvent les jeunes qui voyagent avec nous reviennent quelques années plus tard pour emmener leurs enfants.
En 2010, nous avons fait partir près de 1500 passagers, avec un panier moyen autour de 1600€. 70% venait de l'Ile de France. Nous allons atteindre cette année les 2M€ de chiffre d’affaires.
Depuis que nous sommes sur le Boulevard Henri IV, nous avons également beaucoup de demandes sur la Nouvelle-Zélande.
TourMag.com : Pourquoi avoir choisi de produire la Nouvelle-Zélande ? Est-ce trop risqué d’être une mono-destination ?
Marc Broussaud : Non au contraire, on perd presque un peu de crédibilité en vendant un autre pays car on ne peut pas être un vrai spécialiste sur plusieurs destinations.
Mais la Nouvelle-Zélande possède un peu les mêmes composantes que l’Islande, avec les glaciers, les volcans, la nature.
C’est notre vrai coup de cœur, mais pour l’instant ce n’est qu’une goutte d’eau qui représente 3% du chiffre. On se laisse du temps pour le développer. D’autant plus qu’il est complémentaire au niveau des saisons.
TourMag.com : Car l’Islande est une destination plutôt estivale ?
Marc Broussaud : Oui bien sûr les gens préfèrent y aller en été. Notre brochure estivale est d’ailleurs bien plus épaisse.
Pourtant l’hiver est également une saison intéressante. Mais les voyageurs ont des a priori, ils pensent voir de la banquise et des ours polaires errer dans Reykjavik.
Nous avons un peu de mal à nous positionner car à la différence avec les pays nordiques, la neige n’est pas garantie. Mais l’hiver a du potentiel, il faudrait que nous soyons secondés dans notre démarche par l’office du tourisme, comme au Canada.
TourMag.com : Visit Iceland semble pourtant être du même avis que vous ?
Marc Broussaud : Oui et je suis content qu’ils lancent des nouvelles campagnes de communication car cela faisait longtemps qu’il n’y avait rien eu. Juste après l’éruption, la campagne Inspired by Iceland n’avait été programmée que sur le marché anglophone.
TourMag.com : Quelle sont vos relations avec les agences de voyages ?
Marc Broussaud : Nous ne sommes pas affiliés à un réseau et nous diffusons nos brochures auprès de 1200 agences. Certaines nous appellent car elles voient arriver des clients avec notre catalogue sous le bras. Même si elles ont des consignes de la part de leur réseau, elles passent outre pour nous vendre.
TourMag.com : Combien de personnes travaillent chez vous ?
Marc Broussaud : Nous avons une employée à plein temps et deux contrats de professionnalisation. C’est très intéressant pour eux car nous sommes producteur et distributeur, ils peuvent toucher à tout.
Par contre nous ne prenons plus de stagiaires car la durée du stage est toujours trop courte pour bien les former. Nous envoyons tous nos collaborateurs sur place, et pour cela, il faut du temps.