L'année 2014 avait pourtant bien commencé pour Israël.
Après avoir séduit 315 500 Français en 2013, la destination affichait une croissance de 15% sur le premier semestre, jusqu'au lancement de l'opération "Bordure Protectrice" le 8 juillet dernier.
Une nouvelle guerre qui a fait plonger les réservations chez les tour-opérateurs spécialisés.
Et la situation ne s'est pas arrangée avec l'arrêt des vols vers l'aéroport Ben Gourion décrété par Delta Airlines.
Une décision suivie par d'autres compagnies américaines, par Air France et Lufthansa
Ce boycott temporaire désespère David Assouline, le directeur de Easy Israel.
"Jusqu'à présent nous avons eu quelques reports mais aucune annulation. Mais depuis la suspension des vols c'est la catastrophe. J'ai plus de 1000 personnes bloquées ". Sans compter ses réservations, en baisse de 50% sur juillet.
Pour lui, cette décision est bien tardive, alors que le conflit fait rage depuis maintenant deux semaines. "Je pense que les compagnies veulent appliquer le principe de précaution depuis le crash de Malaysia Airlines ".
Car même au temps de la guerre du golf en 1991, l'aéroport Ben Gourion était resté ouvert aux vols de jours.
Après avoir séduit 315 500 Français en 2013, la destination affichait une croissance de 15% sur le premier semestre, jusqu'au lancement de l'opération "Bordure Protectrice" le 8 juillet dernier.
Une nouvelle guerre qui a fait plonger les réservations chez les tour-opérateurs spécialisés.
Et la situation ne s'est pas arrangée avec l'arrêt des vols vers l'aéroport Ben Gourion décrété par Delta Airlines.
Une décision suivie par d'autres compagnies américaines, par Air France et Lufthansa
Ce boycott temporaire désespère David Assouline, le directeur de Easy Israel.
"Jusqu'à présent nous avons eu quelques reports mais aucune annulation. Mais depuis la suspension des vols c'est la catastrophe. J'ai plus de 1000 personnes bloquées ". Sans compter ses réservations, en baisse de 50% sur juillet.
Pour lui, cette décision est bien tardive, alors que le conflit fait rage depuis maintenant deux semaines. "Je pense que les compagnies veulent appliquer le principe de précaution depuis le crash de Malaysia Airlines ".
Car même au temps de la guerre du golf en 1991, l'aéroport Ben Gourion était resté ouvert aux vols de jours.
Les professionnels du tourisme attendent la fin du conflit
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D'autres agences essaient de faire partir leurs clients par d'autres moyens.
"Les gens ne veulent pas annuler et nous leur trouvons des solutions en passant via l'Espagne ou la Grèce" explique Erez Bousso, le directeur général du site Partir En Israël. Il déplore lui aussi une baisse de 30% de ses réservations sur le mois de juillet par rapport à l'an passé.
Chez Joubert Voyages, aucune annulation n'est à déplorer, l'été étant une saison moins stratégique pour la clientèle loisir. Il faut en effet rappeler que 80% des Français qui se rendent en Israël font partie de la communauté juive ou sont en pèlerinage.
"Je pense que c'est un moyen de pression diplomatique de la part des Etats-Unis afin d'obtenir un cessez-le-feu" estime Mickaël Sayada de Joubert Voyages
Il comprend d'ailleurs les recommandations du SETO qui incite les voyageurs à reporter leur séjour.
"Il est vrai que l'ambiance est pensante, mais il ne faudrait pas que le Quai d'Orsay soit trop alarmiste, car cela pourrait freiner durablement la reprise de la clientèle loisir".
"Les gens ne veulent pas annuler et nous leur trouvons des solutions en passant via l'Espagne ou la Grèce" explique Erez Bousso, le directeur général du site Partir En Israël. Il déplore lui aussi une baisse de 30% de ses réservations sur le mois de juillet par rapport à l'an passé.
Chez Joubert Voyages, aucune annulation n'est à déplorer, l'été étant une saison moins stratégique pour la clientèle loisir. Il faut en effet rappeler que 80% des Français qui se rendent en Israël font partie de la communauté juive ou sont en pèlerinage.
"Je pense que c'est un moyen de pression diplomatique de la part des Etats-Unis afin d'obtenir un cessez-le-feu" estime Mickaël Sayada de Joubert Voyages
Il comprend d'ailleurs les recommandations du SETO qui incite les voyageurs à reporter leur séjour.
"Il est vrai que l'ambiance est pensante, mais il ne faudrait pas que le Quai d'Orsay soit trop alarmiste, car cela pourrait freiner durablement la reprise de la clientèle loisir".
L'office du tourisme espère relancer sa promotion à la rentrée
Ces trois professionnels restent toutefois optimistes et savent que les affaires repartiront dès que le conflit sera terminé.
Un espoir partagé par Efrat Groman, la directrice de l'office du tourisme.
"J'espère que tout sera rentré dans l'ordre d'ici la rentrée. Nous pourrons ainsi relancer notre promotion durant Top Résa".
La directrice compte profiter du salon pour présenter son nouvel e-learning, crée en partenariat avec TourMag.
En plus des modules de formations, cet outil permettra aux vendeurs d'échanger en direct avec l'office du tourisme.
"Les agences nous interrogent très souvent sur la sécurité ou le visa qui, je le rappelle, n'est pas obligatoire pour les Français" poursuit Efrat Groman.
Elle espère également inciter les tour-opérateurs à produire de nouveaux circuits sur la destination en leur proposant un soutien marketing.
"Les produits qui existent sur le marché restent très classiques. Nous aimerions développer de nouveaux séjours thématiques par exemple autour de la gastronomie, de la randonnée, ou encore les city-break à Tel Aviv" poursuit la directrice.
En effet, elle a le sentiment que les Français sont intéressés par Israël mais ne trouvent pas leur bonheur dans les agences de voyages. Alors même que la majorité des visiteurs loisirs passent par un professionnel du tourisme pour organiser leurs vacances là-bas.
Elle espère ainsi convaincre les TO de programmer des nouveautés qui pourront séduire les voyageurs, dès que le conflit sera terminé.
Un espoir partagé par Efrat Groman, la directrice de l'office du tourisme.
"J'espère que tout sera rentré dans l'ordre d'ici la rentrée. Nous pourrons ainsi relancer notre promotion durant Top Résa".
La directrice compte profiter du salon pour présenter son nouvel e-learning, crée en partenariat avec TourMag.
En plus des modules de formations, cet outil permettra aux vendeurs d'échanger en direct avec l'office du tourisme.
"Les agences nous interrogent très souvent sur la sécurité ou le visa qui, je le rappelle, n'est pas obligatoire pour les Français" poursuit Efrat Groman.
Elle espère également inciter les tour-opérateurs à produire de nouveaux circuits sur la destination en leur proposant un soutien marketing.
"Les produits qui existent sur le marché restent très classiques. Nous aimerions développer de nouveaux séjours thématiques par exemple autour de la gastronomie, de la randonnée, ou encore les city-break à Tel Aviv" poursuit la directrice.
En effet, elle a le sentiment que les Français sont intéressés par Israël mais ne trouvent pas leur bonheur dans les agences de voyages. Alors même que la majorité des visiteurs loisirs passent par un professionnel du tourisme pour organiser leurs vacances là-bas.
Elle espère ainsi convaincre les TO de programmer des nouveautés qui pourront séduire les voyageurs, dès que le conflit sera terminé.