Jean-Pierre Sauvage ( BAR) est revenu sur l'actualité de l'été dans le cile français- Crédit photo : PG
TourMaG.com - Quel bilan faites-vous de l'été 2019 ? Celui-ci a été jusqu'à ces derniers jours plutôt calme, même dans les aéroports parisiens.
Jean-Pierre Sauvage : En effet, dans l'ensemble tout s'est bien passé.
Pour tout vous dire, je n'ai quasiment pas reçu de mail, pendant trois semaines. Les passages aux frontières se sont bien passés, le trafic s'est bien écoulé, même la fermeture de la piste d'Orly n'a causé aucun chambardement.
Si tout s'est bien passé dans les aéroports français, l'écotaxe nous reste en travers de la gorge. Nous sommes un peu amers, car quelques jours après nous avoir assuré qu'il n'y aurait pas de taxation sur le kérosène en France, le gouvernement nous impose cela.
TourMaG.com - Que pensez-vous de celle-ci ? Est-ce une décision démagogique ?
Jean-Pierre Sauvage : Je ne sais pas, nous avons surtout l'impression d'avoir été trompés.
Une fois de plus, la France veut se faire les tenants d'une bonne conscience écologique, alors que derrière, il y a évidemment un calcul politique.
Quand je vois ce qu'il se passe en Amazonie et que notre pays reste l'un des premiers importateurs de soja, mise en cause dans la destruction de la forêt, il est légitime de s'interroger sur la sincérité de certaines décisions politiques.
Jean-Pierre Sauvage : En effet, dans l'ensemble tout s'est bien passé.
Pour tout vous dire, je n'ai quasiment pas reçu de mail, pendant trois semaines. Les passages aux frontières se sont bien passés, le trafic s'est bien écoulé, même la fermeture de la piste d'Orly n'a causé aucun chambardement.
Si tout s'est bien passé dans les aéroports français, l'écotaxe nous reste en travers de la gorge. Nous sommes un peu amers, car quelques jours après nous avoir assuré qu'il n'y aurait pas de taxation sur le kérosène en France, le gouvernement nous impose cela.
TourMaG.com - Que pensez-vous de celle-ci ? Est-ce une décision démagogique ?
Jean-Pierre Sauvage : Je ne sais pas, nous avons surtout l'impression d'avoir été trompés.
Une fois de plus, la France veut se faire les tenants d'une bonne conscience écologique, alors que derrière, il y a évidemment un calcul politique.
Quand je vois ce qu'il se passe en Amazonie et que notre pays reste l'un des premiers importateurs de soja, mise en cause dans la destruction de la forêt, il est légitime de s'interroger sur la sincérité de certaines décisions politiques.
Jean-Pierre Sauvage est remonté contre les EDV concernant l'écotaxe
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TourMaG.com - Allez-vous mener des actions contre l'écotaxe ?
Jean-Pierre Sauvage : Nous en parlons entre nous et nous nous rapprochons de l'interlocuteur principal en la matière : le regroupement des aéroports. Nous sommes tenus par les mêmes enjeux.
Je trouve regrettable qu'une certaine organisation professionnelle regroupant les agents de voyages ait pu prôner l'instauration d'une taxe.
Bien sûr, il est possible de répéter à satiété les mantras du GIEC, mais il faut aussi savoir de quoi nous parlons.
J'ai relu le résumé du groupement sur les actions à mener, et à aucun moment le transport aérien n'est stigmatisé. Il ne faut pas hurler avec les loups et éviter de marquer des buts contre son camp.
TourMaG.com - Vous en voulez aux Entreprises du Voyage ?
Jean-Pierre Sauvage : Oui, je me réfère à leur prise de parole. Pour nous, leur décision est incompréhensible. Chacun devrait balayer devant sa porte et être conscient de la réalité de sa profession.
Les agents de voyages devraient regarder un peu plus les dangers qui menacent leur activité et plutôt faire corps avec le transport aérien.
Jean-Pierre Sauvage : Nous en parlons entre nous et nous nous rapprochons de l'interlocuteur principal en la matière : le regroupement des aéroports. Nous sommes tenus par les mêmes enjeux.
Je trouve regrettable qu'une certaine organisation professionnelle regroupant les agents de voyages ait pu prôner l'instauration d'une taxe.
Bien sûr, il est possible de répéter à satiété les mantras du GIEC, mais il faut aussi savoir de quoi nous parlons.
J'ai relu le résumé du groupement sur les actions à mener, et à aucun moment le transport aérien n'est stigmatisé. Il ne faut pas hurler avec les loups et éviter de marquer des buts contre son camp.
TourMaG.com - Vous en voulez aux Entreprises du Voyage ?
Jean-Pierre Sauvage : Oui, je me réfère à leur prise de parole. Pour nous, leur décision est incompréhensible. Chacun devrait balayer devant sa porte et être conscient de la réalité de sa profession.
Les agents de voyages devraient regarder un peu plus les dangers qui menacent leur activité et plutôt faire corps avec le transport aérien.
Réchauffement climatique : "le transport aérien est alors un élément mineur..."
TourMaG.com - Vous ne pouvez pas pourtant pas occulter l'urgence climatique...
Jean-Pierre Sauvage : Nous sommes parfaitement d'accord avec votre affirmation et ce n'est pas là, le sens de mes propos. Aucune industrie au monde n'a fait autant que le transport aérien, dans la prise en compte du réchauffement climatique et des émissions de CO2.
Franchement, si nous prenons en compte tout ce qui contribue au réchauffement climatique, le transport aérien est alors un élément mineur, mais il faut toujours trouver des boucs émissaires.
Je trouve dommage qu'une certaine presse en mal de sujets sensationnalistes nous tape dessus, tout simplement, car cela rapporte. Selon moi cette polémique fait un peu Gilets Jaunes. Arrêtons ces inepties pour ne pas dire autre chose, le transport aérien n'est pas un transport de luxe, bien au contraire.
Chacun devrait apporter sa contribution, au lieu de se donner un bonus moral. Pour faire en sorte que l'industrie touristique puisse poursuivre son développement économique, nous avons besoin de tous les acteurs, y compris les agents de voyages.
Après il ne faut pas non plus que les compagnies rapportent tous leurs malheurs aux taxes, ce serait trop facile. Il faut prendre en compte d'autres éléments, comme la pérennité de certains modèles.
TourMaG.com - Que voulez-vous dire ?
Jean-Pierre Sauvage : Je ne vais pas citer de nom, mais il est clair que nous nous situons dans un contexte où la taille critique est un élément important.
TourMaG.com - Vous parlez en filigrane d'Aigle Azur ?
Jean-Pierre Sauvage : Je me réfère de ce qui sort dans la presse, au niveau d'Aigle Azur nous sommes dans un psychodrame particulier.
Je vois que certaines compagnies ont une fragilité économique posant la question de la durabilité de leur modèle, peut être devraient-elles envisager de regarder du côté de la consolidation.
Pour éclairer mes propos, je me réfère à l'affirmation du patron de Lufthansa, qui a déclaré que très rapidement ne restera dans le ciel mondial que 12 compagnies de référence, dont 3 Européennes.
Rendez-vous compte qu'en France, il existe 33 compagnies nationales, est-ce raisonnable de maintenir ce nombre ? Alors que de nombreuses se trouvent dans une situation précaire, tout comme bon nombre d'aéroports français maintenus en fonctionnement malgré des pertes impensables.
Nous devons nous confronter à la réalité économique du secteur et se donner les moyens de la pérennité.
Jean-Pierre Sauvage : Nous sommes parfaitement d'accord avec votre affirmation et ce n'est pas là, le sens de mes propos. Aucune industrie au monde n'a fait autant que le transport aérien, dans la prise en compte du réchauffement climatique et des émissions de CO2.
Franchement, si nous prenons en compte tout ce qui contribue au réchauffement climatique, le transport aérien est alors un élément mineur, mais il faut toujours trouver des boucs émissaires.
Je trouve dommage qu'une certaine presse en mal de sujets sensationnalistes nous tape dessus, tout simplement, car cela rapporte. Selon moi cette polémique fait un peu Gilets Jaunes. Arrêtons ces inepties pour ne pas dire autre chose, le transport aérien n'est pas un transport de luxe, bien au contraire.
Chacun devrait apporter sa contribution, au lieu de se donner un bonus moral. Pour faire en sorte que l'industrie touristique puisse poursuivre son développement économique, nous avons besoin de tous les acteurs, y compris les agents de voyages.
Après il ne faut pas non plus que les compagnies rapportent tous leurs malheurs aux taxes, ce serait trop facile. Il faut prendre en compte d'autres éléments, comme la pérennité de certains modèles.
TourMaG.com - Que voulez-vous dire ?
Jean-Pierre Sauvage : Je ne vais pas citer de nom, mais il est clair que nous nous situons dans un contexte où la taille critique est un élément important.
TourMaG.com - Vous parlez en filigrane d'Aigle Azur ?
Jean-Pierre Sauvage : Je me réfère de ce qui sort dans la presse, au niveau d'Aigle Azur nous sommes dans un psychodrame particulier.
Je vois que certaines compagnies ont une fragilité économique posant la question de la durabilité de leur modèle, peut être devraient-elles envisager de regarder du côté de la consolidation.
Pour éclairer mes propos, je me réfère à l'affirmation du patron de Lufthansa, qui a déclaré que très rapidement ne restera dans le ciel mondial que 12 compagnies de référence, dont 3 Européennes.
Rendez-vous compte qu'en France, il existe 33 compagnies nationales, est-ce raisonnable de maintenir ce nombre ? Alors que de nombreuses se trouvent dans une situation précaire, tout comme bon nombre d'aéroports français maintenus en fonctionnement malgré des pertes impensables.
Nous devons nous confronter à la réalité économique du secteur et se donner les moyens de la pérennité.
"Je crois que Guillaume Pepy joue un double jeu..."
TourMaG.com - Le positionnement de certaines compagnies françaises pourrait être remis en cause ? Devons-nous revoir la façon dont nous avons penser le ciel français ?
Jean-Pierre Sauvage : Le ciel français est bien maillé, par un certain nombre d'opérateurs se trouvant souvent sur les mêmes lieux de concurrence comme les Antilles et l'Océan Indien.
Il y a peut être un trop plein à ce niveau. Quand on se positionne sur des segments de marché très concurrentiels, il faut alors que nos transporteurs se posent la question : créons-nous du trafic supplémentaire ou alors partageons-nous un peu plus le gâteau ? Le ciel est ouvert à tout le monde, mais pas dans n'importe quelles conditions.
TourMaG.com - Vendredi dernier, la SNCF communiquait sur d'excellents chiffres estivaux et les expliquait notamment par le mouvement reposant sur la "honte de l'avion". Partagez-vous cette explication ?
Jean-Pierre Sauvage : Je crois que Guillaume Pepy joue un double jeu, qui n'est pas très clair, en étant signataire du fameux manifeste pour la taxe carbone.
Que Guillaume Pepy s'occupe de la SNCF et laisse l'aérien tranquille. Je trouve un peu facile de gentiment balancer sur BFM que ce succès tient à des aspects écologiques, arrêtons !
Il y a des aspects sociologiques et économiques pour expliquer que les Français auraient moins utilisé par avion. Je le répète : je trouve scandaleux que le président de la SNCF ait posé sa signature sur le manifeste des agents de voyages.
Nous pourrions aussi détailler l'empreinte carbone des lignes TGV. Je ne pense pas que la création du réseau des trains à grande vitesse ce soit fait sans aucun mal pour l'écologie en France.
Jean-Pierre Sauvage : Le ciel français est bien maillé, par un certain nombre d'opérateurs se trouvant souvent sur les mêmes lieux de concurrence comme les Antilles et l'Océan Indien.
Il y a peut être un trop plein à ce niveau. Quand on se positionne sur des segments de marché très concurrentiels, il faut alors que nos transporteurs se posent la question : créons-nous du trafic supplémentaire ou alors partageons-nous un peu plus le gâteau ? Le ciel est ouvert à tout le monde, mais pas dans n'importe quelles conditions.
TourMaG.com - Vendredi dernier, la SNCF communiquait sur d'excellents chiffres estivaux et les expliquait notamment par le mouvement reposant sur la "honte de l'avion". Partagez-vous cette explication ?
Jean-Pierre Sauvage : Je crois que Guillaume Pepy joue un double jeu, qui n'est pas très clair, en étant signataire du fameux manifeste pour la taxe carbone.
Que Guillaume Pepy s'occupe de la SNCF et laisse l'aérien tranquille. Je trouve un peu facile de gentiment balancer sur BFM que ce succès tient à des aspects écologiques, arrêtons !
Il y a des aspects sociologiques et économiques pour expliquer que les Français auraient moins utilisé par avion. Je le répète : je trouve scandaleux que le président de la SNCF ait posé sa signature sur le manifeste des agents de voyages.
Nous pourrions aussi détailler l'empreinte carbone des lignes TGV. Je ne pense pas que la création du réseau des trains à grande vitesse ce soit fait sans aucun mal pour l'écologie en France.
Boeing 737 Max : "un monopole de production n'est jamais bon..."
TourMaG.com - Avez-vous des échos par rapport à des tensions économiques suite à la crise du 737 Max ?
Jean-Pierre Sauvage : C'est un non sujet, enfin sauf pour les programmations. Toutefois, pour certaines compagnies cela peut poser des problèmes dans leur développement, comme Ryanair qui sont full Boeing.
Cette dernière communique sur des fermetures de base, ça les arrange peut-être.
Je ne vais pas pleurer sur son sort et connaissant les particularismes de la communication de son PDG, je me méfie toujours des déclarations des uns ou des autres.
TourMaG.com - Dans touts les cas, il paraît peu probable que les passagers revoient voler le 737 Max...
Jean-Pierre Sauvage : Il va clairement y avoir un problème de confiance à régler, si jamais ils arrivent à fournir un appareil qui puisse remplir toutes les exigences techniques.
Forcément les utilisateurs seront très méfiants. Il n'y a pas de raison de douter des capacités de Boeing de remettre en ligne un avion tout à fait sûr.
Dans tous les cas, il sera nécessaire d'avoir une alternative dans le secteur, car un monopole de production n'est jamais bon, il faut du choix dans les moyens opérationnels.
Sinon en cas de problème chez leur concurrent (Airbus, ndlr), avec quoi nous allons voler ?
Jean-Pierre Sauvage : C'est un non sujet, enfin sauf pour les programmations. Toutefois, pour certaines compagnies cela peut poser des problèmes dans leur développement, comme Ryanair qui sont full Boeing.
Cette dernière communique sur des fermetures de base, ça les arrange peut-être.
Je ne vais pas pleurer sur son sort et connaissant les particularismes de la communication de son PDG, je me méfie toujours des déclarations des uns ou des autres.
TourMaG.com - Dans touts les cas, il paraît peu probable que les passagers revoient voler le 737 Max...
Jean-Pierre Sauvage : Il va clairement y avoir un problème de confiance à régler, si jamais ils arrivent à fournir un appareil qui puisse remplir toutes les exigences techniques.
Forcément les utilisateurs seront très méfiants. Il n'y a pas de raison de douter des capacités de Boeing de remettre en ligne un avion tout à fait sûr.
Dans tous les cas, il sera nécessaire d'avoir une alternative dans le secteur, car un monopole de production n'est jamais bon, il faut du choix dans les moyens opérationnels.
Sinon en cas de problème chez leur concurrent (Airbus, ndlr), avec quoi nous allons voler ?
TourMaG.com - Pour revenir sur un autre point de friction du ciel français, que pensez-vous de la privatisation d'ADP ?
Jean-Pierre Sauvage : Tant que les éléments fondamentaux aéroportuaires, l'accessibilité et le foncier, sont dans le domaine public, je ne serais pas inquiet.
Au niveau de l'opérateur, nous espérons qu'il pourra nous garantir un outil de qualité pour satisfaire nos clients et je peux vous dire qu'à ce niveau il y a du travail à fournir, puis le deuxième aspect reste le coût avec les redevances.
A partir de là, si ces conditions sont réunies, cela ne me pose pas de problème.
TourMaG.com - Quand nous comparons nos infrastructures à celles d'autres pays, il est possible de craindre d'un retard encore plus grand en confiant la propriété à une entreprise privée, qui cherchera le profit. Qu'en pensez-vous ?
Jean-Pierre Sauvage : Tout dépend du cahier des charges du gouvernement, car je vous rappelle les propos de la ministre : l'aérien est l'un des vecteurs essentiels de l'économie.
L'Etat doit prendre son rôle à cœur, notamment sur le contrôle précis et sévère sur la session à un opérateur privé.
TourMaG.com - La jurisprudence toulousaine doit servir d'exemple...
Jean-Pierre Sauvage : Tout ça pour engranger 320 millions d'euros, je trouve cela ridicule.
D'autant plus que l'opérateur va réaliser une très bonne opération financière, en peu de temps, cela démontre bien certaines errances.
Jean-Pierre Sauvage : Tant que les éléments fondamentaux aéroportuaires, l'accessibilité et le foncier, sont dans le domaine public, je ne serais pas inquiet.
Au niveau de l'opérateur, nous espérons qu'il pourra nous garantir un outil de qualité pour satisfaire nos clients et je peux vous dire qu'à ce niveau il y a du travail à fournir, puis le deuxième aspect reste le coût avec les redevances.
A partir de là, si ces conditions sont réunies, cela ne me pose pas de problème.
TourMaG.com - Quand nous comparons nos infrastructures à celles d'autres pays, il est possible de craindre d'un retard encore plus grand en confiant la propriété à une entreprise privée, qui cherchera le profit. Qu'en pensez-vous ?
Jean-Pierre Sauvage : Tout dépend du cahier des charges du gouvernement, car je vous rappelle les propos de la ministre : l'aérien est l'un des vecteurs essentiels de l'économie.
L'Etat doit prendre son rôle à cœur, notamment sur le contrôle précis et sévère sur la session à un opérateur privé.
TourMaG.com - La jurisprudence toulousaine doit servir d'exemple...
Jean-Pierre Sauvage : Tout ça pour engranger 320 millions d'euros, je trouve cela ridicule.
D'autant plus que l'opérateur va réaliser une très bonne opération financière, en peu de temps, cela démontre bien certaines errances.
Droit de réponse de Jean-Pierre Mas, président des EDV :
NON à l’écotaxe, OUI à une « contribution planète ».
Manifestement, et malgré nos explications, Jean-Pierre Sauvage s’obstine à ne pas comprendre la position des Entreprises du Voyage, partagée par le SETO, l’APST, la Confédération des Acteurs du Voyage, les principaux tour-opérateurs et distributeurs français.
Nous sommes fermement opposés à l’écotaxe et à toute forme de taxation punitive assise sur le transport aérien. L’écotaxe, nouvelle recette pour le budget de l’Etat, n’aura aucun impact sur le réchauffement climatique et pénalisera les compagnies françaises.
En revanche, nous constatons que l’avion est la cible permanente des opinions publiques en raison de sa contribution au réchauffement climatique (moins de 3%), nous observons le développement d’attitudes personnelles et collectives d’hostilité au transport aérien.
C’est pour cela que nous préconisons que le transport aérien s’oriente rapidement vers l’absorption du CO2 qu’il génère par le biais d’une « contribution planète intégralement fléchée vers des projets certifiés d’absorption, de séquestration et d’évitement carbone ».
Ce qui permettra accessoirement à Jean-Pierre Sauvage d’abandonner sa communication défensive au profit d’un discours positif en faveur d’une industrie du transport aérien responsable.
Manifestement, et malgré nos explications, Jean-Pierre Sauvage s’obstine à ne pas comprendre la position des Entreprises du Voyage, partagée par le SETO, l’APST, la Confédération des Acteurs du Voyage, les principaux tour-opérateurs et distributeurs français.
Nous sommes fermement opposés à l’écotaxe et à toute forme de taxation punitive assise sur le transport aérien. L’écotaxe, nouvelle recette pour le budget de l’Etat, n’aura aucun impact sur le réchauffement climatique et pénalisera les compagnies françaises.
En revanche, nous constatons que l’avion est la cible permanente des opinions publiques en raison de sa contribution au réchauffement climatique (moins de 3%), nous observons le développement d’attitudes personnelles et collectives d’hostilité au transport aérien.
C’est pour cela que nous préconisons que le transport aérien s’oriente rapidement vers l’absorption du CO2 qu’il génère par le biais d’une « contribution planète intégralement fléchée vers des projets certifiés d’absorption, de séquestration et d’évitement carbone ».
Ce qui permettra accessoirement à Jean-Pierre Sauvage d’abandonner sa communication défensive au profit d’un discours positif en faveur d’une industrie du transport aérien responsable.