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TourMaG.com - Vous annoncez aujourd’hui l’arrivée d’un deuxième appareil sur Orly-New York, quand sera-t-il opérationnel ?
Marc Rochet : « C’est vrai qu’il a été difficile à trouver car nous voulions un modèle similaire au premier appareil, c’est-à-dire un 757-200, moteur Pratt et Whitney. La nouvelle machine nous sera livrée à la fin de la saison IATA, début novembre. Il faudra ensuite l’équiper. L’appareil sera prêt aux alentours de Noël mais sa date de mise en exploitation n’est pas encore calée. Ce sera à la fin de cette année. »
T.M.com - Pourquoi choisir de doubler la ligne de New York plutôt que d’occuper le terrain avec une ligne nouvelle ?
M.R. : « C’est vrai que nous regardons une vingtaine de routes. Avec l’ouverture du ciel transatlantique, les opportunités se démultiplient. Mais, il faut considérer le pricing, le nombre de sièges, etc. L’environnement est extrêmement changeant. D’autres opérateurs envisagent de se lancer sur le modèle tout business.
Nous avons estimé que les meilleures perspectives étaient encore de doubler la ligne existante car nous avons un outil commercial déjà opérationnel à New York. Ce qui nous permettra de consolider les opérations. »
T.M.com - La rumeur veut que vous cherchiez à renforcer vos fonds. Qu’en est-il ?
M.R. : « C’est vrai que Maxjet en Angleterre vient de lever 100 millions de dollars, Silverjet a réussi son passage en bourse. Le modèle tout Business intéresse les financiers et les opérateurs. Virgin veut se lancer dans l’aventure, All Nippon Airways vient d’annoncer une route tout business entre le Japon et la Chine.
Cela donne des idées. Mais une fois encore, c’est à nos actionnaires de décider s’ils veulent prendre une part de risque supplémentaire pour élargir les opérations et lancer de nouvelles routes. »
T.M.com - Avec 78% de remplissage, avez-vous atteint le point d’équilibre ?
M.R. : « Nous faisons 78% actuellement mais au moment du lancement, en janvier dernier, nous étions à 30%. La montée en puissance s’est faite sur plusieurs mois. Nous sommes encore en phase de croissance.
Au départ, l’objectif était d’atteindre l’équilibre opérationnel en 18 mois. Je suis convaincu que nous y parviendrons avant. Avec 78% de remplissage, on peut faire jouer le yieldmanagement à plein. Il y a encore quelques tarifs promotionnels et en même temps, nous commençons à vendre des billets à 4000 euros l‘aller-retour.
Mais ce qui reste encore moins cher que les 5 800 euros d’Air France. Cela dit, il y a six mois au moment de l’ouverture de la ligne, on ne donnait pas cher de notre peau. Je suis satisfait du parcours accompli. »
T.M.com - L’été n’est pas une saison propice au trafic Affaires. Quel remplissage prévoyez-vous pour le reste de l’été?
M.R. : « Les perspectives sont bonnes. Il ne faut pas oublier que le plein tarif Eco est à 900 euros cet été sur New York. Pour quelques centaines d’euros de plus, les clients peuvent profiter de la classe Affaires de l’Avion d’autant que New York, avec un dollar à 1, 36 euro n’a jamais été aussi bon marché. Nous allons remplir l’appareil avec une clientèle Loisirs qui cherche à voyager de façon agréable. »
T.M.com - Allez-vous néanmoins alléger le programme de vols ?
M.R. : « Nous profitons du mois d’août pour faire des travaux sur l’appareil. Ce qui va l’immobiliser sur trois jours. C’est le seul allègement prévu.
Marc Rochet : « C’est vrai qu’il a été difficile à trouver car nous voulions un modèle similaire au premier appareil, c’est-à-dire un 757-200, moteur Pratt et Whitney. La nouvelle machine nous sera livrée à la fin de la saison IATA, début novembre. Il faudra ensuite l’équiper. L’appareil sera prêt aux alentours de Noël mais sa date de mise en exploitation n’est pas encore calée. Ce sera à la fin de cette année. »
T.M.com - Pourquoi choisir de doubler la ligne de New York plutôt que d’occuper le terrain avec une ligne nouvelle ?
M.R. : « C’est vrai que nous regardons une vingtaine de routes. Avec l’ouverture du ciel transatlantique, les opportunités se démultiplient. Mais, il faut considérer le pricing, le nombre de sièges, etc. L’environnement est extrêmement changeant. D’autres opérateurs envisagent de se lancer sur le modèle tout business.
Nous avons estimé que les meilleures perspectives étaient encore de doubler la ligne existante car nous avons un outil commercial déjà opérationnel à New York. Ce qui nous permettra de consolider les opérations. »
T.M.com - La rumeur veut que vous cherchiez à renforcer vos fonds. Qu’en est-il ?
M.R. : « C’est vrai que Maxjet en Angleterre vient de lever 100 millions de dollars, Silverjet a réussi son passage en bourse. Le modèle tout Business intéresse les financiers et les opérateurs. Virgin veut se lancer dans l’aventure, All Nippon Airways vient d’annoncer une route tout business entre le Japon et la Chine.
Cela donne des idées. Mais une fois encore, c’est à nos actionnaires de décider s’ils veulent prendre une part de risque supplémentaire pour élargir les opérations et lancer de nouvelles routes. »
T.M.com - Avec 78% de remplissage, avez-vous atteint le point d’équilibre ?
M.R. : « Nous faisons 78% actuellement mais au moment du lancement, en janvier dernier, nous étions à 30%. La montée en puissance s’est faite sur plusieurs mois. Nous sommes encore en phase de croissance.
Au départ, l’objectif était d’atteindre l’équilibre opérationnel en 18 mois. Je suis convaincu que nous y parviendrons avant. Avec 78% de remplissage, on peut faire jouer le yieldmanagement à plein. Il y a encore quelques tarifs promotionnels et en même temps, nous commençons à vendre des billets à 4000 euros l‘aller-retour.
Mais ce qui reste encore moins cher que les 5 800 euros d’Air France. Cela dit, il y a six mois au moment de l’ouverture de la ligne, on ne donnait pas cher de notre peau. Je suis satisfait du parcours accompli. »
T.M.com - L’été n’est pas une saison propice au trafic Affaires. Quel remplissage prévoyez-vous pour le reste de l’été?
M.R. : « Les perspectives sont bonnes. Il ne faut pas oublier que le plein tarif Eco est à 900 euros cet été sur New York. Pour quelques centaines d’euros de plus, les clients peuvent profiter de la classe Affaires de l’Avion d’autant que New York, avec un dollar à 1, 36 euro n’a jamais été aussi bon marché. Nous allons remplir l’appareil avec une clientèle Loisirs qui cherche à voyager de façon agréable. »
T.M.com - Allez-vous néanmoins alléger le programme de vols ?
M.R. : « Nous profitons du mois d’août pour faire des travaux sur l’appareil. Ce qui va l’immobiliser sur trois jours. C’est le seul allègement prévu.