Yehia Rashed, le nouveau ministre du tourisme d'Egypte en fonctions depuis le 22 mars 2016. Photo MS.
Avec cette importante campagne internationale – il n’y en avait pas eu depuis près de 5 ans - l'Egypte espère « remotiver » ses grands marchés émetteurs à commencer par la France.
Objectif : 11 millions de visiteurs internationaux à moyen terme. Ils étaient 15 millions « avant » 2011 et 9 millions l’année dernière soit en chute de 4 % par rapport à 2014.
Certains marchés retrouvent leur dynamisme : les pays du Golfe, les Etats-Unis et le Canada, la Chine, l’Inde... Quant à l’Europe, à quelques exceptions près dont l’Allemagne, elle reste dans le rouge.
Objectif : 11 millions de visiteurs internationaux à moyen terme. Ils étaient 15 millions « avant » 2011 et 9 millions l’année dernière soit en chute de 4 % par rapport à 2014.
Certains marchés retrouvent leur dynamisme : les pays du Golfe, les Etats-Unis et le Canada, la Chine, l’Inde... Quant à l’Europe, à quelques exceptions près dont l’Allemagne, elle reste dans le rouge.
La France, premier marché sur la thématique culturelle
En 2015 l'Egypte a accueilli 130 000 français. Ils étaient 600 000 « avant » les évènement de 2011. La France, 3e ou 4e marché européen émetteur selon les années - toujours premier sur la thématique culturelle - rétrogradait à la 8e place.
Et les derniers chiffres s’installent encore dans le rouge : de janvier à fin juillet 2015, près de 81 000 Français avait fait le voyage en Egypte. Durant la même période en cette année 2016, ils étaient quelque 60 000.
Retrouver le marché français qui chute chaque année davantage, le challenge est là pour ce ministre qui a pris ses fonctions le 22 mars 2016. Il connaît bien et le secteur et le marché français pour avoir travaillé dans l'hôtellerie, au Marriott des Champs Elysées, de 1997 à 2005.
En France, dès ce mois d'octobre 2016, une grande campagne d'affichage va être déployée sur l'Ile de France puis sur l'ensemble de l'Hexagone. Elle sera renforcée par une campagne de spots TV.
Et les derniers chiffres s’installent encore dans le rouge : de janvier à fin juillet 2015, près de 81 000 Français avait fait le voyage en Egypte. Durant la même période en cette année 2016, ils étaient quelque 60 000.
Retrouver le marché français qui chute chaque année davantage, le challenge est là pour ce ministre qui a pris ses fonctions le 22 mars 2016. Il connaît bien et le secteur et le marché français pour avoir travaillé dans l'hôtellerie, au Marriott des Champs Elysées, de 1997 à 2005.
En France, dès ce mois d'octobre 2016, une grande campagne d'affichage va être déployée sur l'Ile de France puis sur l'ensemble de l'Hexagone. Elle sera renforcée par une campagne de spots TV.
Abaisser le coût de l’aérien et favoriser les liaisons directes
« En France le problème est à la fois structurel et conjoncturel. La France manque d’aérien. Le problème est amplifié par la crise» a dit le ministre lors de son point presse.
Abaisser le coût du transport aérien et développer les liaisons directes au départ des grandes villes européennes sont l’autre levier de relance que le ministre met en place.
Dès le 1er novembre 2016 un programme d’incentive va être déployé en particulier auprès des compagnies low cost et charter qui mettront en place des liaisons directes entre l’Europe et les grands sites touristiques de Haute Egypte et de Mer Rouge. Pour la France, entre autres compagnies, Transavia semble bénéficier de toutes les attentions.
En ce qui concerne les compagnies régulières, à commencer par Egyptair, les négociations sont en cours.
Pour le marché français, la compagnie égyptienne devrait réserver aux voyagistes un allotement de 100 sièges semaine pour la desserte de la Haute Egypte via Le Caire. Le ministère du tourisme a également engagé des concertations avec les aéroports égyptiens. Il reprendrait à sa charge une partie des charges des taxes aéroportuaires afin d’alléger les prix du transport.
Précisons ici qu’en dépit des demandes des marchés émetteurs le visa reste payant : 25 USD. Le changement ira simplement dans la facilité d’obtention.
Abaisser le coût du transport aérien et développer les liaisons directes au départ des grandes villes européennes sont l’autre levier de relance que le ministre met en place.
Dès le 1er novembre 2016 un programme d’incentive va être déployé en particulier auprès des compagnies low cost et charter qui mettront en place des liaisons directes entre l’Europe et les grands sites touristiques de Haute Egypte et de Mer Rouge. Pour la France, entre autres compagnies, Transavia semble bénéficier de toutes les attentions.
En ce qui concerne les compagnies régulières, à commencer par Egyptair, les négociations sont en cours.
Pour le marché français, la compagnie égyptienne devrait réserver aux voyagistes un allotement de 100 sièges semaine pour la desserte de la Haute Egypte via Le Caire. Le ministère du tourisme a également engagé des concertations avec les aéroports égyptiens. Il reprendrait à sa charge une partie des charges des taxes aéroportuaires afin d’alléger les prix du transport.
Précisons ici qu’en dépit des demandes des marchés émetteurs le visa reste payant : 25 USD. Le changement ira simplement dans la facilité d’obtention.
« L’Egypte mène la bataille contre le terrorisme »
Quid du volet sécuritaire qui est fondamental pour les professionnels français du tourisme ? « Nous avons pris toutes les mesures nécessaires. L’Egypte mène la bataille contre le terrorisme. Nous n’avons eu aucun incident à déplorer sur l’ensemble des sites touristiques du pays durant ces trois dernières années » a dit le ministre tout en rappelant que le risque zéro n’existe plus nulle part à travers le monde.
Il a tenu à souligner quelques nouvelles dispositions prises par le législateur égyptien.
Ainsi, une loi nouvelle autorise la construction d’églises partout dans le pays pour les communautés chrétiennes. Les femmes siègent désormais au Parlement, minoritaires certes, 106 sur 600, mais cela mérite d’être cité. Autre fait touchant les traditions d’un autre temps : l’excision est enfin devenue une pratique punie par la loi.
Il reste que l’Egypte reste une destination incontournable, le voyage d’une vie s’il fallait choisir. Dans un futur encore difficile à définir, du monde entier les visiteurs afflueront à nouveau.
Le patrimoine légué à l’Humanité par ce pays restera à jamais inégalé.
Il a tenu à souligner quelques nouvelles dispositions prises par le législateur égyptien.
Ainsi, une loi nouvelle autorise la construction d’églises partout dans le pays pour les communautés chrétiennes. Les femmes siègent désormais au Parlement, minoritaires certes, 106 sur 600, mais cela mérite d’être cité. Autre fait touchant les traditions d’un autre temps : l’excision est enfin devenue une pratique punie par la loi.
Il reste que l’Egypte reste une destination incontournable, le voyage d’une vie s’il fallait choisir. Dans un futur encore difficile à définir, du monde entier les visiteurs afflueront à nouveau.
Le patrimoine légué à l’Humanité par ce pays restera à jamais inégalé.