La Case de l'Oncle Dom : 150 suicidés chez Germanwings... à l'insu de leur plein gré !

On commence à en savoir un peu plus...

Curieusement, le BEA se sera fait "griller" au niveau des infos, puisque les premiers éléments du drame auront été dévoilés par les Américains.

Il semblerait, mais est-ce vraiment ce qui s'est passé, que le copilote du vol Germanwings, ait décidé de quitter ce bas monde (désolé, mais c'est ce qui s'est produit), entraînant dans son sillage quelque 150 personnes qui n'avaient rien demandé… Si ce n'est de continuer à vivre !

Du côté de Lufthansa, on n'est pas content de l'attitude française qui conduit à dévoiler le processus "volontaire" du co-pilote du vol Germanwings.

Un bref communiqué de la Luft indique: "Nous sommes étonnés de la déclaration choquante des autorités françaises qui annoncent que le crash de notre vol aurait été provoqué volontairement par le co-pilote de l'appareil".

Choqués ? Je pense que les familles doivent l'être davantage et puis, si les boites noires confirment la thèse, il faudra bien que quelqu'un le dise…

Personne n'est hélas à l'abri d'un être qui, à un moment ou un autre de sa vie, peut péter les plombs.

Evidemment, quand on est responsable de la vie de centaines de personnes, c'est parfois difficilement gérable.

Mais je ne jetterai sûrement pas la pierre à Lufthansa (et je crois que personne ne peut le faire) pour l'attitude et le comportement du co-pilote.

Faut quand même vouloir, durant huit minutes, rencontrer la grande explosion finale...

En tant que cartésien profond, adepte de la vie dans toute sa splendeur (et ses affres), j'avoue avoir du mal à comprendre. Les résultats de l'enquête sont loin d'être aboutis…

D'autant que le BEA français semble parfois dépassé par les enquêteurs américains qui connaissent avant nous les premiers éléments des boites… Sans commentaire !

Mais pas la peine d'organiser des conférences de presse à l'autre bout de Paris, si c'est pour ne rien dire !

En revanche, je me demande si toute la vérité est vraiment déclarée.

Certes, dès que le vol 4U9525 a dévié de sa route, un appareil militaire s'est immédiatement porté à sa rencontre… Ou du moins à sa détection. Après, on ne sait pas !

Je remarque d'ailleurs au passage que ce n'est rien de moins que notre Ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui s'est déplacé sur les lieux.

Accompagné, certes, par Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux Transports et de m'ame Royal, histoire de vérifier si le crash n'avait pas trop salopé la nature… Tous précédés par François Hollande, bien entendu !

C'est étrange. A l'heure actuelle, peu de gens savent ce qui s'est passé.

Moi surtout, je n'étais pas dans le cockpit.

En revanche, je constate (et j'admire) ces chaines de télé, BFM surtout, qui, ne sachant strictement rien, arrivent à tenir l'antenne des journées entières… Sans parler des nuits, bien sûr ! Et pour ne rien dire, là encore…

Au passage, je note que ces grandes chaines généralistes et grand public, plus soucieuses de leur Audimat que de réelles informations, ont bien souvent tenté de dénigrer la sécurité proposée par les compagnies dites "low cost".

Non, mesdames, messieurs des France 2, TF1 ou autres BFM, les compagnies low cost en Europe sont tout à fait dignes de confiance et respectent (elles n'ont pas le choix) les règles de sécurité.

Ces compagnies sont soumises strictement aux mêmes lois que les grandes, dont, à l'instar de Germanwings, elles sont souvent une filiale…

Reste maintenant à savoir, (c'est toujours glauque comme réflexion), ce que cet accident va coûter à Lufthansa.

Ces histoires sont toujours un drame, non pas en termes financiers, parce que aucun dollar ou euro ne peut rattraper la perte d'un enfant, parent, ami…

Comment peut-on évaluer la vie humaine et quels sont les délais pour tenter de le faire?

En relisant la genèse des précédents accidents, je reste extrêmement dubitatif. On parle, dans les gazettes plus ou moins bien informées, d'un "coût" de 300 à 400 millions d'euros pour Lufthansa…

Qui doit être bien assurée. Et qui, donc ne subira pas d'effets (du moins pas trop) financiers…

En revanche, l'image de la compagnie va forcément en prendre un pet…

A savoir aussi si sa responsabilité ne pourrait pas être engagée en regard du profil sociologique du pilote qui aurait peut-être mérité, après son pétage de plombs avant de reprendre la formation, être mieux profilé ?

Bref, existe-t-il une réponse ? Probablement, mais je ne la détiens pas !