Dorénavant, grâce au New Gen ISS, c'est tout le rapport entre les agences de voyages et le BSP qui va changer - DR Fotolia, Dade72
Le sujet est sensible. Très sensible même, particulièrement en France, encore une fois totalement atypique par rapport au reste du monde.
Le sujet a même été durant ces dernières années une préoccupation majeure pour les élus du Znav et de sa commission "transport".
Et pourtant, malgré une première "victoire", concernant les "ratios de liquidités" des agences de voyages agrées Iata (et donc habilitées à émettre des billets d'aéroplanes), il semble que les instances professionnelles n'aient pas franchement vu le coup venir de la part des compagnies aériennes.
Faut reconnaitre que celles-ci, sous l'égide de leur propre conglomérat Iata, sont assez fortes dans leurs exigences vis-à-vis de la distribution.
Mais n'est-ce pas finalement la loi du plus fort ? Encore que, dans ce cas, tout puisse être sujet à discussion.
En clair et pour faire simple, les compagnies aériennes ne font plus confiance depuis longtemps à leurs distributeurs et tentent de leur imposer des règles de paiement de plus en plus contraignantes.
Au fur et à mesure, les pays se sont pliés à leurs exigences…
Le sujet a même été durant ces dernières années une préoccupation majeure pour les élus du Znav et de sa commission "transport".
Et pourtant, malgré une première "victoire", concernant les "ratios de liquidités" des agences de voyages agrées Iata (et donc habilitées à émettre des billets d'aéroplanes), il semble que les instances professionnelles n'aient pas franchement vu le coup venir de la part des compagnies aériennes.
Faut reconnaitre que celles-ci, sous l'égide de leur propre conglomérat Iata, sont assez fortes dans leurs exigences vis-à-vis de la distribution.
Mais n'est-ce pas finalement la loi du plus fort ? Encore que, dans ce cas, tout puisse être sujet à discussion.
En clair et pour faire simple, les compagnies aériennes ne font plus confiance depuis longtemps à leurs distributeurs et tentent de leur imposer des règles de paiement de plus en plus contraignantes.
Au fur et à mesure, les pays se sont pliés à leurs exigences…
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Seule (ou quasi seule), la France résistait encore et toujours… jusqu'à récemment, après cette Paf Conf, non pardon, Paconf, ce qui se traduit aisément et sans avoir une connaissance fluente de la langue anglaise Passenger Agency Conference…
Dorénavant, grâce au New Gen ISS, (attention à partir de maintenant, va falloir suivre), c'est tout le rapport entre les agences de voyages et le BSP qui va changer.
D'abord, et ce dès le 1er juillet 2016, les critères financiers concernant les agences de voyages "agréées" Iata vont changer, j'y reviens plus loin.
En outre (oui, désuet, mais drôle quand on y pense), va falloir régler deux fois par mois le BSP. Fini la date fatidique du 17 !
Quant aux critères financiers, faut carrément avoir fréquenté l'énarquie pour suivre, bien que du côté du BSP France, on indique que ces "critères sont réalignés sur une norme mondiale".
Là, je vous engage à lire, très attentivement.
Mais, si malgré le flou très artistique qui englobe cette Paconf (décidément, on ne se lasse pas de cette appellation), il apparait que, encore une fois, les compagnies aériennes, pourtant quasi aussi fragiles que certaines agences de voyages, tiennent à se protéger encore plus… et limiter autant que faire se peut, des risques inhérents à tout ce secteur.
Dorénavant, grâce au New Gen ISS, (attention à partir de maintenant, va falloir suivre), c'est tout le rapport entre les agences de voyages et le BSP qui va changer.
D'abord, et ce dès le 1er juillet 2016, les critères financiers concernant les agences de voyages "agréées" Iata vont changer, j'y reviens plus loin.
En outre (oui, désuet, mais drôle quand on y pense), va falloir régler deux fois par mois le BSP. Fini la date fatidique du 17 !
Quant aux critères financiers, faut carrément avoir fréquenté l'énarquie pour suivre, bien que du côté du BSP France, on indique que ces "critères sont réalignés sur une norme mondiale".
Là, je vous engage à lire, très attentivement.
Mais, si malgré le flou très artistique qui englobe cette Paconf (décidément, on ne se lasse pas de cette appellation), il apparait que, encore une fois, les compagnies aériennes, pourtant quasi aussi fragiles que certaines agences de voyages, tiennent à se protéger encore plus… et limiter autant que faire se peut, des risques inhérents à tout ce secteur.
En gros, si tu crève, crève tout seul et ne m'entraine pas dans ta chute…
Le plus surprenant dans cette histoire, alors cette Paconf doit, théoriquement s'accomplir en parfaite harmonie entre Iata et distributeurs, c'est que le Znav semble quelque peu surpris de certains points du projet New Gen ISS.
Notamment le "plafond d'émission" pour les agences qui émettent "beaucoup" et qui, selon les nouvelles normes, lorsqu'elles auront dépassé ce fameux "plafond", devront payer en avançant le fric, via un système Paypal, pompeusement intitulé Iata Easypay.
Certes, pour easy payer, les compagnies s'y entendent toujours !
Caramba damned, nous aurait-ont eu à l'insu de notre plein gré, semblent dire les instances du Znav ?
Je n'oserais trop m'avancer là-dessus, amis, mais m'est (euphonisme, ça faisait longtemps) avis que la réponse est oui !
Allez et juste pour finir (je vais dépasser l'espace qui m'est imparti) je remarque que Iata "étudie" une sorte de "garantie bancaire" pour les distributeurs.
Certes, mais Iata est-elle enfin disposer à créer une caisse de garantie pour ses propres compagnies ?
Faites ce que je dis… pas ce que je fais !
Le plus surprenant dans cette histoire, alors cette Paconf doit, théoriquement s'accomplir en parfaite harmonie entre Iata et distributeurs, c'est que le Znav semble quelque peu surpris de certains points du projet New Gen ISS.
Notamment le "plafond d'émission" pour les agences qui émettent "beaucoup" et qui, selon les nouvelles normes, lorsqu'elles auront dépassé ce fameux "plafond", devront payer en avançant le fric, via un système Paypal, pompeusement intitulé Iata Easypay.
Certes, pour easy payer, les compagnies s'y entendent toujours !
Caramba damned, nous aurait-ont eu à l'insu de notre plein gré, semblent dire les instances du Znav ?
Je n'oserais trop m'avancer là-dessus, amis, mais m'est (euphonisme, ça faisait longtemps) avis que la réponse est oui !
Allez et juste pour finir (je vais dépasser l'espace qui m'est imparti) je remarque que Iata "étudie" une sorte de "garantie bancaire" pour les distributeurs.
Certes, mais Iata est-elle enfin disposer à créer une caisse de garantie pour ses propres compagnies ?
Faites ce que je dis… pas ce que je fais !