La Case de l'Oncle Dom : JO 2024... jouable, si la Maire Hidalgo arrête ses chars !

C’est jeudi 8 février 2017 que va démarrer officiellement la grande campagne de communication internationale destinée à promouvoir Paris en tant que ville organisatrice des Jeux Olympiques d’été en 2024.

Et c'est demain après-midi, que Jean-Marc Ayrault, toujours aussi discret et souriant, présentera aux ambassadeurs des pays accrédités en France la candidature de Paris. Il sera accompagné pour l’occasion par la Maire Hidalgo qui rêve déjà…

Parce que pour la Maire, organiser les Jeux à Paris, c’est du pain béni, malgré l’investissement considérable que cette opération devrait engendrer.

Vous me direz qu’à Paris, dans les dépenses, on n’en est plus à quelques millions près, d’autant qu’effectivement, ça peut rapporter gros.

Et que pour le tourisme, après les chutes brutales de fréquentation, ce serait quand même assez super.

Les Parisiens soutiennent la candidature de leur ville (51% seulement), selon un récent sondage, mais s’interrogent quand même sur certaines questions qui devraient perturber leur vie quotidienne.

Parce que, si j’ai bien compris, la Maire Hidalgo ne va pas se priver de poursuivre sa lutte acharnée contre les transports automobiles.

Quant aux autobus de touristes, d’ici 2024, toujours si j’en crois les plans de bataille de la mairie, ils seront quasi interdits de séjour dans la capitale.

Et va falloir œuvrer sec afin de compenser leur absence, pour fournir des transports en commun dignes de ce nom.

Je pense en particulier à tous ces RER A, B, C et suivants, qu’il va quand même enfin falloir rénover, moderniser et anti-gréver !

Quant au budget lui-même, annoncé par le comité d’organisation, il est estimé à 6,2 milliards d’euros…

Que l’on se rassure, tout n’est pas supporté par la France ou Paris, à condition que, bien entendu, ce budget soit respecté, ce qui est loin d’être évident.

Mais qu’importe, quand on aime, on ne compte pas… Et puis face à la concurrence, représentée par Los Angeles, favorite et Budapest, on ne va quand même pas lésiner.

Rome, un temps dans les starting-blocks avait jeté l'éponge fin 2016.

Quant à Los Angeles, ils peuvent être inquiétants. Mais ils ont un énorme désavantage… Le président Trompette, lequel aura surement à cœur de bloquer l’entrée au pays d’un certain nombre d’athlètes venus de pays style Afrique, par exemple ?

Quant aux visiteurs étrangers, si Trompette est toujours là, ça risque aussi d’être sacrément coton pour accéder aux stades olympiques américains…

Enfin, moi, ce que j’en dis !

Dernier détail, qui fait hurler pas mal d’improbables issus du Front National, le slogan imaginé par le comité olympique français, « Made for Sharing ».

Des Jeux imaginés « pour partager », si je traduis bien. Certes, c’est de l’anglais, alors que la langue officielle des Jeux est le français… Vieux reste !

Un poil dommage, mais n’oublions pas que pour promouvoir la ville à l’international, faut hélas causer en anglais.

Et puis, l’important est certes de participer, mais surtout de gagner. Et on en est capable... si Dame Dalgo ne fait pas de bêtises !