Je voudrais ici saluer (eh oui, ça arrive) l'initiative prise par le Seto et le Snav, qui ont écrit en fin de semaine dernière au ministre du tourisme indonésien, Aries Yahia © natanaelginting - Fotolia.com
Mais, en toute objectivité, le cas de Serge Altaoui, même s'il est dramatique, ne concerne que lui et sa conscience. Je ne suis pas juge, ni avocat...
Pas plus que les autres "condamnés", au motif qu'ils "trafiquaient la drogue".
Le fait de vendre ou de faire un trafic de cette saloperie est grave. Très grave, insupportable et je condamne absolument cette pratique qui, hélas, fait de terribles ravages parmi les populations.
Et si ces salopards, qui font du commerce de la drogue, un business lucratif qui, ne l'oublions pas, tue chaque année des millions de pauvres gens, ce n'est pas une raison pour agir en barbares primaires.
L'Indonésie est un très beau pays. Et, dans notre marché du tourisme, c'est une destination qui remporte encore largement les suffrages de nombreux voyageurs.
Encore que je ne sois pas bien sûr que nombre d'entre eux sachent que Bali, ses plages de sable blanc, sa mer limpide et ses hôtels de charme soit une région de l'Indonésie.
Je voudrais ici saluer (eh oui, ça arrive) l'initiative prise par le Seto et le Snav, qui ont écrit en fin de semaine dernière au ministre du tourisme indonésien, Aries Yahia.
Pas plus que les autres "condamnés", au motif qu'ils "trafiquaient la drogue".
Le fait de vendre ou de faire un trafic de cette saloperie est grave. Très grave, insupportable et je condamne absolument cette pratique qui, hélas, fait de terribles ravages parmi les populations.
Et si ces salopards, qui font du commerce de la drogue, un business lucratif qui, ne l'oublions pas, tue chaque année des millions de pauvres gens, ce n'est pas une raison pour agir en barbares primaires.
L'Indonésie est un très beau pays. Et, dans notre marché du tourisme, c'est une destination qui remporte encore largement les suffrages de nombreux voyageurs.
Encore que je ne sois pas bien sûr que nombre d'entre eux sachent que Bali, ses plages de sable blanc, sa mer limpide et ses hôtels de charme soit une région de l'Indonésie.
Je voudrais ici saluer (eh oui, ça arrive) l'initiative prise par le Seto et le Snav, qui ont écrit en fin de semaine dernière au ministre du tourisme indonésien, Aries Yahia.
Oh, attention, pas de quoi non plus trop se mouiller quand même, mais fallait quand même le faire.
Dans leur lettre au ministre, les deux organes de la profession font part au ministre, de leur "vive inquiétude quant à l'incidence sur le marché touristique de l'application de la peine de mort en Indonésie".
Et de rappeler que l'Indonésie avait en 2006, "adhéré au Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui limite l'utilisation de la peine de mort en vue de son abolition. Ce texte s’inscrit dans la volonté de la communauté internationale de parvenir à l’abolition universelle de la peine de mort".
Remarquez, on pourrait aussi envoyer cette lettre aux fous sanguinaires de Daesh ou de Boko à rames, ça les ferait sans doute doucement marrer…
Mais bon, eux, ce ne sont pas encore des états à part entière, ou du moins reconnus par la communauté internationale… et là n'est pas le sujet, désolé, je digresse.
En revanche, je trouve la réaction des professionnels français courageuse, certes, mais un tantinet mollassonne. Quand faut se mouiller, on se mouille complètement, pas seulement le petit doigt de pied (ou de mains pour certains).
Dans leur lettre au ministre, les deux organes de la profession font part au ministre, de leur "vive inquiétude quant à l'incidence sur le marché touristique de l'application de la peine de mort en Indonésie".
Et de rappeler que l'Indonésie avait en 2006, "adhéré au Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui limite l'utilisation de la peine de mort en vue de son abolition. Ce texte s’inscrit dans la volonté de la communauté internationale de parvenir à l’abolition universelle de la peine de mort".
Remarquez, on pourrait aussi envoyer cette lettre aux fous sanguinaires de Daesh ou de Boko à rames, ça les ferait sans doute doucement marrer…
Mais bon, eux, ce ne sont pas encore des états à part entière, ou du moins reconnus par la communauté internationale… et là n'est pas le sujet, désolé, je digresse.
En revanche, je trouve la réaction des professionnels français courageuse, certes, mais un tantinet mollassonne. Quand faut se mouiller, on se mouille complètement, pas seulement le petit doigt de pied (ou de mains pour certains).
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Je cite encore un passage de la missive commune Seto/Snav (ils s'entendent vraiment bien, n'est-il pas ?) : "Nous attirons votre attention sur le fait que le gouvernement indonésien ayant renoncé de fait à son rôle d’avant-garde au niveau régional pour la protection du droit à la vie, l'image de l’Indonésie s'en trouve très fortement dégradée. L’Indonésie était perçue jusqu’alors comme une démocratie très accueillante et très attractive, avec un potentiel touristique en plein essor et de réelles ambitions dans ce domaine.
Nous sommes extrêmement préoccupés par le sort des personnes actuellement condamnées à mort et redoutons les fortes répercussions économiques que de nouvelles exécutions ne manqueront pas d'avoir sur le marché touristique pour la destination Indonésie".
Et pourquoi ne pas dire, tout simplement, que les professionnels du tourisme, en France, vont déconseiller à leurs clients de se rendre en Indonésie ?
Au moins, ça aurait le mérite d'être clair, ferme et résolu…
Comment, c'est "les affaires" ? Ah, excusez, j'avais pas saisi toutes les nuances. C'est sans doute ça la diplomatie et c'est aussi pour cette raison que notre Ministre des Affaires Étrangères est aussi Ministre du Tourisme.
N'empêche que c'est quand même une bonne initiative et que, résolument, la peine de mort doit être abolie dans le monde…
Utopie ? Qui a dit utopie ? Je n'irai jamais à Bali…
Nous sommes extrêmement préoccupés par le sort des personnes actuellement condamnées à mort et redoutons les fortes répercussions économiques que de nouvelles exécutions ne manqueront pas d'avoir sur le marché touristique pour la destination Indonésie".
Et pourquoi ne pas dire, tout simplement, que les professionnels du tourisme, en France, vont déconseiller à leurs clients de se rendre en Indonésie ?
Au moins, ça aurait le mérite d'être clair, ferme et résolu…
Comment, c'est "les affaires" ? Ah, excusez, j'avais pas saisi toutes les nuances. C'est sans doute ça la diplomatie et c'est aussi pour cette raison que notre Ministre des Affaires Étrangères est aussi Ministre du Tourisme.
N'empêche que c'est quand même une bonne initiative et que, résolument, la peine de mort doit être abolie dans le monde…
Utopie ? Qui a dit utopie ? Je n'irai jamais à Bali…