"Encore une fois, compagnies aériennes et passagers, éternels couillons (et accessoirement payeurs en partie du salaire de ces contrôleurs incontrôlés) vont payer." - DR : © aleciccotelli - Fotolia.com
Attention, les amis, c'est reparti avec les contrôleurs aériens, dès aujourd'hui.
Une fois de plus, ces zélés fonctionnaires aériens entament pour 48 heures, soit jusqu'à demain, une grève. Irrémédiable, puisque la réunion tenue entre les syndicats et la direction de la DGAC mardi s'est terminée rapidement sans aucune avancée, ni conciliation: la grève est partie.
Selon les premières estimations, il va être demandé aux compagnies de réduire leurs opérations de 40% aujourd'hui et sûrement de 50% jeudi !
Eh bien allons-y, ne faisons surtout pas dans la dentelle, hein les gars !
Encore une fois, compagnies aériennes et passagers, éternels couillons (et accessoirement payeurs en partie du salaire de ces contrôleurs incontrôlés) vont payer.
Pourquoi ces contrôleurs vont nous (vous, eux) faire caguer ?
Comme d'hab, et je cite le communiqué du Sncta (sœur) : "les pouvoirs publics et la direction générale de l’aviation civile refusent toujours obstinément d’accorder aux contrôleurs aériens un espace de négociation traitant des mutations nécessaires ou souhaitables pour la navigation aérienne française.
Ils imposent depuis des années aux contrôleurs un mode de dialogue social qui nie leur représentativité, leurs attentes et leur expertise.
Cette obstination, qui a déjà participé à conduire le système de contrôle français à un décrochage technologique sans équivalent en Europe, impacte maintenant, dans différents domaines, les conditions d’emploi des contrôleurs aériens".
Une fois de plus, ces zélés fonctionnaires aériens entament pour 48 heures, soit jusqu'à demain, une grève. Irrémédiable, puisque la réunion tenue entre les syndicats et la direction de la DGAC mardi s'est terminée rapidement sans aucune avancée, ni conciliation: la grève est partie.
Selon les premières estimations, il va être demandé aux compagnies de réduire leurs opérations de 40% aujourd'hui et sûrement de 50% jeudi !
Eh bien allons-y, ne faisons surtout pas dans la dentelle, hein les gars !
Encore une fois, compagnies aériennes et passagers, éternels couillons (et accessoirement payeurs en partie du salaire de ces contrôleurs incontrôlés) vont payer.
Pourquoi ces contrôleurs vont nous (vous, eux) faire caguer ?
Comme d'hab, et je cite le communiqué du Sncta (sœur) : "les pouvoirs publics et la direction générale de l’aviation civile refusent toujours obstinément d’accorder aux contrôleurs aériens un espace de négociation traitant des mutations nécessaires ou souhaitables pour la navigation aérienne française.
Ils imposent depuis des années aux contrôleurs un mode de dialogue social qui nie leur représentativité, leurs attentes et leur expertise.
Cette obstination, qui a déjà participé à conduire le système de contrôle français à un décrochage technologique sans équivalent en Europe, impacte maintenant, dans différents domaines, les conditions d’emploi des contrôleurs aériens".
Et pour en rajouter une bonne couche, le syndicat CGT-USAC, empêtré dans ses contradictions, s'élève contre la baisse des effectifs, demande un "renouveau de mesures sociales" (re-et ta sœur) et surtout l'abrogation du "nouveau régime indemnitaire RIFSEEP " qui introduit "la notion inacceptable d'individualisation de la rémunération et des risques potentiels sur le niveau des primes".
Bon, j'oublie volontairement, mais ça c'est aussi le Sncta, le "risque de surcharge de l'espace aérien, la réglementation européenne et le glissement important des âges limites d'exercice".
Bon, arrêtons de déconner. Les contrôleurs sont payés par un budget qui n'a rien à voir avec l'Etat mais qui est abondé par les redevances payées par les compagnies aériennes et leurs passagers et qui représente environ 2 milliards d'euros.
Le pire c'est que ces messieurs-dames ne sont pas soumis à une déclaration prélavable (pardon, préalable) de grève. On ne le sait qu'au dernier moment, à la relève.
Qu'en plus, les syndicats, entre eux, se battent pour savoir qui sera le mieux représenté auprès de la direction de la DGAC, qu'ils gagnent quand même un salaire moyen de 50.000€ (oui, c'est loin d'un certain colonel grec, mais ça fout autant les boules) et qu'ils refusent ce bon sang de ciel européen, harmonisé et réglé une bonne fois pour toutes…
Bon, j'oublie volontairement, mais ça c'est aussi le Sncta, le "risque de surcharge de l'espace aérien, la réglementation européenne et le glissement important des âges limites d'exercice".
Bon, arrêtons de déconner. Les contrôleurs sont payés par un budget qui n'a rien à voir avec l'Etat mais qui est abondé par les redevances payées par les compagnies aériennes et leurs passagers et qui représente environ 2 milliards d'euros.
Le pire c'est que ces messieurs-dames ne sont pas soumis à une déclaration prélavable (pardon, préalable) de grève. On ne le sait qu'au dernier moment, à la relève.
Qu'en plus, les syndicats, entre eux, se battent pour savoir qui sera le mieux représenté auprès de la direction de la DGAC, qu'ils gagnent quand même un salaire moyen de 50.000€ (oui, c'est loin d'un certain colonel grec, mais ça fout autant les boules) et qu'ils refusent ce bon sang de ciel européen, harmonisé et réglé une bonne fois pour toutes…
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D'ailleurs, si j'en crois mes informations, le trafic européen aurait baissé de 2%. Surcharge aérienne ? Mes fesses, oui !
Alors, moi, je dis, oui. Les contrôleurs ont parfaitement raison d'emmerder ceux qui les font vivre, tant les compagnies aériennes que les passagers… et accessoirement les aéroports qui accueillent tout ce joli monde.
Ils ont bien raison de détruire un pan important de notre économie. Le tourisme, donc souvent le transport aérien, n'est-il pas (ou plus?) une grande cause nationale?
Sans oublier, bien évidemment, les prescripteurs que sont les agents de voyages ou les tour-opérateurs.
En début de communiqué, le Snecta (ratata), dans une grande envolée, annonce "avoir suspendu un préavis de grève "après l’événement dramatique qui a endeuillé le transport aérien". Ben, c'est pas un exploit, c'est juste de la décence.
Mais, encore une fois, vous avez raison, les gars: vous vivez sur le passé. C'est grâce à des ignares tels que vos corporations que le pays retarde aussi !
Bravo, la jeune génération vous remerciera sûrement…
Ah, j'oubliais, à l'attention de nos agents de voyages et tour-opérateurs, des préavis ont également été déposés pour le 16 au 18 avril et du 29 avril au 2 mai.
Lamentable et pitoyable !
Alors, moi, je dis, oui. Les contrôleurs ont parfaitement raison d'emmerder ceux qui les font vivre, tant les compagnies aériennes que les passagers… et accessoirement les aéroports qui accueillent tout ce joli monde.
Ils ont bien raison de détruire un pan important de notre économie. Le tourisme, donc souvent le transport aérien, n'est-il pas (ou plus?) une grande cause nationale?
Sans oublier, bien évidemment, les prescripteurs que sont les agents de voyages ou les tour-opérateurs.
En début de communiqué, le Snecta (ratata), dans une grande envolée, annonce "avoir suspendu un préavis de grève "après l’événement dramatique qui a endeuillé le transport aérien". Ben, c'est pas un exploit, c'est juste de la décence.
Mais, encore une fois, vous avez raison, les gars: vous vivez sur le passé. C'est grâce à des ignares tels que vos corporations que le pays retarde aussi !
Bravo, la jeune génération vous remerciera sûrement…
Ah, j'oubliais, à l'attention de nos agents de voyages et tour-opérateurs, des préavis ont également été déposés pour le 16 au 18 avril et du 29 avril au 2 mai.
Lamentable et pitoyable !