Parce que finalement, c'est quoi la surcharge carburant, baptisée pudiquement et opaquement par les compagnies "taxe", YQ ou YR ou Y ce que vous voulez, d'ailleurs, de toute façon personne n'y comprends rien./photo dr
Jérôme Cahuzac, finalement, n'est qu'un enfant de chœur.
Et pas doué pour un sou. Ben oui, lui s'est fait piquer et ça, c'est impardonnable. Tout fout le camp !
Mais rassurez-vous : ceux qui ne sont pas près de se faire piquer, ce sont les compagnies aériennes, les pauvres miséreuses de l'industrie touristique.
Oh, le sujet n'est pas nouveau, ça fait bien maintenant près d'une dizaine d'années que la grande arnaque fonctionne à plein régime.
Quelle arnaque ? Mais allons, voyons, la fameuse et improbable surcharge carburant, née de l'imagination… de qui, au fait ?
Mériterait quasi d'être décoré l'inventeur génial de ce grand racket international.
Parce que finalement, c'est quoi la surcharge carburant, baptisée pudiquement et opaquement par les compagnies "taxe", YQ ou YR ou Y ce que vous voulez, d'ailleurs, de toute façon personne n'y comprend rien.
Personne ? Enfin, pas tout à fait. Les comptables des compagnies aériennes comprennent au contraire vachement bien que la taxe est une sacrée "surcharge" dans le revenu de leurs compagnies respectives.
Un bonus en quelque sorte, digne de l'imagination fertile d'un parrain sicilien (oui, c'est une image, pas de quoi s'énerver) !
Une compagnie aérienne utilise des aéroplanes qui eux même, pour fonctionner au gré du vent, sont nourris au pétrole, qui, comme chacun s'en aperçoit tous les jours, à tendance à coûter de plus en plus cher.
Normal, c'est la loi de l'offre et de la demande.
Et pas doué pour un sou. Ben oui, lui s'est fait piquer et ça, c'est impardonnable. Tout fout le camp !
Mais rassurez-vous : ceux qui ne sont pas près de se faire piquer, ce sont les compagnies aériennes, les pauvres miséreuses de l'industrie touristique.
Oh, le sujet n'est pas nouveau, ça fait bien maintenant près d'une dizaine d'années que la grande arnaque fonctionne à plein régime.
Quelle arnaque ? Mais allons, voyons, la fameuse et improbable surcharge carburant, née de l'imagination… de qui, au fait ?
Mériterait quasi d'être décoré l'inventeur génial de ce grand racket international.
Parce que finalement, c'est quoi la surcharge carburant, baptisée pudiquement et opaquement par les compagnies "taxe", YQ ou YR ou Y ce que vous voulez, d'ailleurs, de toute façon personne n'y comprend rien.
Personne ? Enfin, pas tout à fait. Les comptables des compagnies aériennes comprennent au contraire vachement bien que la taxe est une sacrée "surcharge" dans le revenu de leurs compagnies respectives.
Un bonus en quelque sorte, digne de l'imagination fertile d'un parrain sicilien (oui, c'est une image, pas de quoi s'énerver) !
Une compagnie aérienne utilise des aéroplanes qui eux même, pour fonctionner au gré du vent, sont nourris au pétrole, qui, comme chacun s'en aperçoit tous les jours, à tendance à coûter de plus en plus cher.
Normal, c'est la loi de l'offre et de la demande.
Naïvement, on peut supposer que les tarifs sont étudiés, chaque année (?) en fonction de différents critères: prix de l'avion, frais de structures, que sais-je…
Un autocariste, un transporteur routier, un taxi, le tarif reste et ne fluctue pas à chaque fois que le baril de pétrole a un hoquet.
Pas les aériens qui, eux, ont compris la combine. Juteuse.
Hausse du carburant ? Pas de problème. On "surcharge" !
Comment ? Au doigt mouillé, au gré de l'humeur, au vu des pertes engendrées par l'incompétence de nombreux dirigeants aériens.
Peu importe, c'est un rideau de fumée et, de toute façon, c'est comme ça et pas autrement : le client est roi… pour payer !
Baisse du carburant ? On touche à rien, de toute façon ça va remonter…
Et, bien entendu, pas question de commissionner qui ni quoi que ce soit. Une taxe, c'est pas commissionnable. D'autant que chaque compagnie fait aussi ce qu'elle veut, jouant souvent sur une concurrence extrêmement déloyale.
Et, bien évidemment, toutes les instances, nationales, internationales, s'en foutent allègrement. Iata récolte la manne pétrolière. Bruxelles continue à dormir tranquillement.
Air France continue à perdre de l'argent, preuve qu'elle n'est pas douée en racket. Le client paye.
Logique...
Un autocariste, un transporteur routier, un taxi, le tarif reste et ne fluctue pas à chaque fois que le baril de pétrole a un hoquet.
Pas les aériens qui, eux, ont compris la combine. Juteuse.
Hausse du carburant ? Pas de problème. On "surcharge" !
Comment ? Au doigt mouillé, au gré de l'humeur, au vu des pertes engendrées par l'incompétence de nombreux dirigeants aériens.
Peu importe, c'est un rideau de fumée et, de toute façon, c'est comme ça et pas autrement : le client est roi… pour payer !
Baisse du carburant ? On touche à rien, de toute façon ça va remonter…
Et, bien entendu, pas question de commissionner qui ni quoi que ce soit. Une taxe, c'est pas commissionnable. D'autant que chaque compagnie fait aussi ce qu'elle veut, jouant souvent sur une concurrence extrêmement déloyale.
Et, bien évidemment, toutes les instances, nationales, internationales, s'en foutent allègrement. Iata récolte la manne pétrolière. Bruxelles continue à dormir tranquillement.
Air France continue à perdre de l'argent, preuve qu'elle n'est pas douée en racket. Le client paye.
Logique...
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