L'acquisition d'Havas, qui est quasiment bouclée et que, sauf lubie des yankees carlsoniens devrait être scellée à la fin du mois de novembre, propulse Marietton et son réseau parmi les premiers de France - Photo CE
C'est un super coup qu'a réalisé Laurent Abitbol, cet homme au sourire discret, patron de ce qui est en train de devenir l'un des plus grands et gros groupes touristiques français.
Et qui pourrait transformer en grande partie le marché traditionnel du voyage en France.
L'acquisition d'Havas, qui est quasiment bouclée et que, sauf lubie des yankees carlsoniens devrait être scellée à la fin du mois de novembre, propulse Marietton et son réseau parmi les premiers de France. Et un poids financier de plus d'un milliard d'euros !
Avec quelque 470 agences, il passe notamment devant Manor et talonne TourCom à grandes enjambées. Je connais un général maréchal sergent major qui doit commencer à trépigner sec…
Mais bon, au moins, Abitbol, il assure, lui. Et c'est transparent.
D'ailleurs, je voudrais pas dire, mais ne pas avoir élu Abitbol en tant qu'administrateur chez Selectour, c'est une sacrée conner..., si je puis me permettre.
Eh oui, n'oublions pas que Marietton est membre actif du réseau Selectour Afat. Et qu'avec l'acquisition d'Havas, même si le réseau dirigé par Michel Dinh n'est qu'une filiale du groupe d'Abitbol, va forcément y avoir des synergies opérationnelles.
Notamment sur le plan de la billetterie et des achats aériens, par exemple… Une manne en termes de super-comm' !
Et qui pourrait transformer en grande partie le marché traditionnel du voyage en France.
L'acquisition d'Havas, qui est quasiment bouclée et que, sauf lubie des yankees carlsoniens devrait être scellée à la fin du mois de novembre, propulse Marietton et son réseau parmi les premiers de France. Et un poids financier de plus d'un milliard d'euros !
Avec quelque 470 agences, il passe notamment devant Manor et talonne TourCom à grandes enjambées. Je connais un général maréchal sergent major qui doit commencer à trépigner sec…
Mais bon, au moins, Abitbol, il assure, lui. Et c'est transparent.
D'ailleurs, je voudrais pas dire, mais ne pas avoir élu Abitbol en tant qu'administrateur chez Selectour, c'est une sacrée conner..., si je puis me permettre.
Eh oui, n'oublions pas que Marietton est membre actif du réseau Selectour Afat. Et qu'avec l'acquisition d'Havas, même si le réseau dirigé par Michel Dinh n'est qu'une filiale du groupe d'Abitbol, va forcément y avoir des synergies opérationnelles.
Notamment sur le plan de la billetterie et des achats aériens, par exemple… Une manne en termes de super-comm' !
D'ailleurs, du côté de la direction de Selectour, on était catastrophé lors de la découverte des résultats électoraux. "On a fait une conner...", me confiait, sous couvert d'anonymat, l'un des administrateurs.
En attendant, avec son air serein, pour ne pas dire gentil (et c'est vrai, le père Abitbol a un visage gentil et doux, j'y peux rien, c'est comme ça), il avance vachement et va représenter, quasi à lui tout seul pas loin de 30% des forces vives de Selectour Afat.
En même temps, et c'est quand même bigrement intéressant, Laurent Abitbol est aussi tour-opérateur, notamment avec Voyamar. Et donc membre du Ceto-Seto.
En gros, il possède à la fois un tour-opérateur et le réseau de distribution qui va bien…
De quoi faire grincer quelques dents et susciter aussi quelques interrogations vis-à-vis des confrères qui se débattent face à la voracité de plus en plus aiguisée de leurs distributeurs.
Entre Selectour et Havas, quelles vont être les règles, finalement ?
En attendant, avec son air serein, pour ne pas dire gentil (et c'est vrai, le père Abitbol a un visage gentil et doux, j'y peux rien, c'est comme ça), il avance vachement et va représenter, quasi à lui tout seul pas loin de 30% des forces vives de Selectour Afat.
En même temps, et c'est quand même bigrement intéressant, Laurent Abitbol est aussi tour-opérateur, notamment avec Voyamar. Et donc membre du Ceto-Seto.
En gros, il possède à la fois un tour-opérateur et le réseau de distribution qui va bien…
De quoi faire grincer quelques dents et susciter aussi quelques interrogations vis-à-vis des confrères qui se débattent face à la voracité de plus en plus aiguisée de leurs distributeurs.
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Un TO référencé à la fois chez Havas et chez Selectour ne sera-t-il pas tenté de réclamer une "harmonisation" de son (ses) contrat(s) ?
D'autant que, selon les nouvelles dispositions qu'entend prendre Selectour, les TO devraient commissionner sur le TTC… tandis qu'Havas, du moins à ma connaissance, reste dans des dispositions plus "classiques", même si les séries Gold, Platinium ou autre argenterie finissaient par avoir une certaine similitude avec les Top 14, 13 ou 15 de Selectour.
Et puis, sait-on jamais, mais ce n'est que pure supputation (juste pour faire plaisir à Francis Gallo), on peut aussi rêver à un accord plus "global" entre Selectour et Havas. Et dans ce cas, le réseau "allié" compterait pas loin de 2 000 agences… Et un volume d'affaires que même des qatareux véreux envieraient !
Bon, certes, on n'en est pas encore là.
En revanche, j'ai l'impression que les producteurs qui ne peuvent pas encore se passer de la distribution classique (ils sont une majorité) doivent commencer à transpirer à grosses gouttes…
Et s'apprêter à vivre des moments de négociations particulièrement délicats. Les affaires, y'a souvent un gagnant et un autre qui gagne un peu moins !
D'autant que, selon les nouvelles dispositions qu'entend prendre Selectour, les TO devraient commissionner sur le TTC… tandis qu'Havas, du moins à ma connaissance, reste dans des dispositions plus "classiques", même si les séries Gold, Platinium ou autre argenterie finissaient par avoir une certaine similitude avec les Top 14, 13 ou 15 de Selectour.
Et puis, sait-on jamais, mais ce n'est que pure supputation (juste pour faire plaisir à Francis Gallo), on peut aussi rêver à un accord plus "global" entre Selectour et Havas. Et dans ce cas, le réseau "allié" compterait pas loin de 2 000 agences… Et un volume d'affaires que même des qatareux véreux envieraient !
Bon, certes, on n'en est pas encore là.
En revanche, j'ai l'impression que les producteurs qui ne peuvent pas encore se passer de la distribution classique (ils sont une majorité) doivent commencer à transpirer à grosses gouttes…
Et s'apprêter à vivre des moments de négociations particulièrement délicats. Les affaires, y'a souvent un gagnant et un autre qui gagne un peu moins !