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En dépit de la déception liée à la performance du XV de France, la Coupe du monde de rugby aura été une grande réussite, tant dans les hôtels que dans les stades. Comme le révèle le suivi quotidien des indicateurs hôteliers réalisé par MKG Hospitality, les hôteliers ont eux aussi réussi leur compétition. Le coup d'envoi avait été donné avec un revenu par chambre disponible (RevPAR) en hausse de 43,6% à l’échelle de la ville de Paris pour le match d'ouverture France-Argentine.
Et les performances des établissements des villes françaises ont continué d'atteindre des sommets tout au long des mois de septembre et octobre. Sur pratiquement la totalité de la compétition (hors week-end de la finale), l'hôtellerie des villes hôtes enregistre une croissance de son RevPAR de 37,5% en moyenne les soirs de matches. Grâce aux nombreux supporters venus pour certains de l'autre bout du monde et aux media, la fréquentation des établissements est en forte croissance par rapport à l'année précédente (+11,3 points).
Cet afflux de clientèle a permis aux hôteliers d’augmenter leurs prix moyens mais cette inflation est restée modérée. Le prix moyen progresse en effet de 20,3 % en moyenne dans les villes hôtes des matches. A titre de comparaison, la Coupe du monde de football en Allemagne s’était soldée par une hausse de près de 40% des prix moyens sur l’ensemble de l’hôtellerie du pays au mois de juin 2006. Encadrés par la centrale de réservation Mondiresa, les hôteliers français ont donc fait preuve de modération tarifaire pour que la fête soit totale.
Forte activité le week-end pour les villes de province
La majorité des matches ayant eu lieu le week-end, la Coupe du monde a engendré un surcroît d'activité dans de nombreuses métropoles de province dont les hôtels sont souvent moins fréquentés en fin de semaine. Nantes, Montpellier, Bordeaux, Toulouse : ces villes ont enregistré des taux d'occupation très élevés. Nantes, qui a affiché complet le 22 septembre pour la réception du match Angleterre-Samoa, voit ainsi son revenu par chambre progresser de 234,4%.
Il en va de même le lendemain 23 septembre à Montpellier pour la réception d'Australie-Fidji avec 159,5% de hausse du RevPAR. Dans ces villes, l’offre hôtelière est moins développée que dans les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Marseille. L’afflux de touristes et supporters s’y traduit par des augmentations des indicateurs de performances encore plus fortes qu’ailleurs.
Les matches de semaine, souvent considérés comme des affiches de moindre importance, car opposant des équipes ayant peu de chance de s’imposer dans le tournoi, comme Japon-Fidji ou Roumanie-Portugal, ont eu un impact plus faible mais néanmoins sensible sur les résultats des hôtels.
A Lyon, Marseille, Bordeaux ou Toulouse, supporters et journalistes se sont ajoutés à la clientèle « affaires » qui séjourne traditionnellement dans les établissements pendant ces mois de forte activité économique. Résultats : ces établissements affichent complet les soirs de matches avec 100% de taux d’occupation !
Paris et Marseille, les grandes gagnantes de la coupe du monde
Paris et Marseille, les deux villes qui ont accueilli le plus de matches, ont plus que toutes autres profité de la compétition, surtout à partir des phases de matches à élimination directe. Marseille qui accueillait deux quarts de finale a été à la fête tout au long du week-end du 6 et 7 octobre.
Pour ce week-end, la centrale Mondiresa avait fixé un minimum de deux nuitées pour chaque réservation. A Paris, en raison de l’afflux de touristes britanniques mais grâce également à de nombreux supporters néo-zélandais et australiens qui avaient parié sur la présence de leurs équipes dans le tableau final, trouver une chambre le soir de la demi-finale France-Angleterre s'est avérée quasiment impossible avec une fréquentation qui a atteint les 98,0% pour un prix moyen supérieur à 230 euros.
Les observations réalisées sur pratiquement la totalité de la compétition confirment l’estimation d’un supplément de chiffre d’affaires compris entre 100 et 150 millions d’euros pour les établissements hôteliers des villes hôtes.
Après la Coupe du monde de rugby, la rentrée continue d’être prometteuse pour l'hôtellerie française. Depuis le début de l’année, les indicateurs de performances hôtelières progressent significativement. Les perspectives liées à la tenue d’évènements générateurs d’une forte demande d’hébergement, comme le salon Batimat en novembre, justifient l’optimisme des opérateurs pour cette fin d’année.
La croissance du RevPAR sur l’ensemble de l’année 2007 devrait atteindre 8% à 10% conformément aux prévisions annoncées en début d’année par le cabinet spécialisé MKG Hospitality.
Source MKG Hospitality
Et les performances des établissements des villes françaises ont continué d'atteindre des sommets tout au long des mois de septembre et octobre. Sur pratiquement la totalité de la compétition (hors week-end de la finale), l'hôtellerie des villes hôtes enregistre une croissance de son RevPAR de 37,5% en moyenne les soirs de matches. Grâce aux nombreux supporters venus pour certains de l'autre bout du monde et aux media, la fréquentation des établissements est en forte croissance par rapport à l'année précédente (+11,3 points).
Cet afflux de clientèle a permis aux hôteliers d’augmenter leurs prix moyens mais cette inflation est restée modérée. Le prix moyen progresse en effet de 20,3 % en moyenne dans les villes hôtes des matches. A titre de comparaison, la Coupe du monde de football en Allemagne s’était soldée par une hausse de près de 40% des prix moyens sur l’ensemble de l’hôtellerie du pays au mois de juin 2006. Encadrés par la centrale de réservation Mondiresa, les hôteliers français ont donc fait preuve de modération tarifaire pour que la fête soit totale.
Forte activité le week-end pour les villes de province
La majorité des matches ayant eu lieu le week-end, la Coupe du monde a engendré un surcroît d'activité dans de nombreuses métropoles de province dont les hôtels sont souvent moins fréquentés en fin de semaine. Nantes, Montpellier, Bordeaux, Toulouse : ces villes ont enregistré des taux d'occupation très élevés. Nantes, qui a affiché complet le 22 septembre pour la réception du match Angleterre-Samoa, voit ainsi son revenu par chambre progresser de 234,4%.
Il en va de même le lendemain 23 septembre à Montpellier pour la réception d'Australie-Fidji avec 159,5% de hausse du RevPAR. Dans ces villes, l’offre hôtelière est moins développée que dans les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Marseille. L’afflux de touristes et supporters s’y traduit par des augmentations des indicateurs de performances encore plus fortes qu’ailleurs.
Les matches de semaine, souvent considérés comme des affiches de moindre importance, car opposant des équipes ayant peu de chance de s’imposer dans le tournoi, comme Japon-Fidji ou Roumanie-Portugal, ont eu un impact plus faible mais néanmoins sensible sur les résultats des hôtels.
A Lyon, Marseille, Bordeaux ou Toulouse, supporters et journalistes se sont ajoutés à la clientèle « affaires » qui séjourne traditionnellement dans les établissements pendant ces mois de forte activité économique. Résultats : ces établissements affichent complet les soirs de matches avec 100% de taux d’occupation !
Paris et Marseille, les grandes gagnantes de la coupe du monde
Paris et Marseille, les deux villes qui ont accueilli le plus de matches, ont plus que toutes autres profité de la compétition, surtout à partir des phases de matches à élimination directe. Marseille qui accueillait deux quarts de finale a été à la fête tout au long du week-end du 6 et 7 octobre.
Pour ce week-end, la centrale Mondiresa avait fixé un minimum de deux nuitées pour chaque réservation. A Paris, en raison de l’afflux de touristes britanniques mais grâce également à de nombreux supporters néo-zélandais et australiens qui avaient parié sur la présence de leurs équipes dans le tableau final, trouver une chambre le soir de la demi-finale France-Angleterre s'est avérée quasiment impossible avec une fréquentation qui a atteint les 98,0% pour un prix moyen supérieur à 230 euros.
Les observations réalisées sur pratiquement la totalité de la compétition confirment l’estimation d’un supplément de chiffre d’affaires compris entre 100 et 150 millions d’euros pour les établissements hôteliers des villes hôtes.
Après la Coupe du monde de rugby, la rentrée continue d’être prometteuse pour l'hôtellerie française. Depuis le début de l’année, les indicateurs de performances hôtelières progressent significativement. Les perspectives liées à la tenue d’évènements générateurs d’une forte demande d’hébergement, comme le salon Batimat en novembre, justifient l’optimisme des opérateurs pour cette fin d’année.
La croissance du RevPAR sur l’ensemble de l’année 2007 devrait atteindre 8% à 10% conformément aux prévisions annoncées en début d’année par le cabinet spécialisé MKG Hospitality.
Source MKG Hospitality
Méthodologie
Créé en 1985 par Georges Panayotis, MKG Hospitality est le leader européen du conseil dans le secteur de l’hôtellerie, du tourisme et de la restauration et dispose de la première base de Données hôtelières au Monde hors USA, avec une bonne représentativité sur tous les segments hôteliers. Le programme mensuel de la base de données de MKG Hospitality porte sur un échantillon de 10 000 hôtels de chaînes intégrées représentant 1 000 000 chambres.
Depuis septembre 2004, la Base de Données de MKG Hospitality propose un programme quotidien, Hotelcompset.com qui permet un suivi quotidien hôtel par hôtel des indicateurs d’activité. Ce programme compte 1 500 hôtels et 125 000 chambres en France ce qui en fait le premier programme de suivi des performances quotidiennes en Europe.
Créé en 1985 par Georges Panayotis, MKG Hospitality est le leader européen du conseil dans le secteur de l’hôtellerie, du tourisme et de la restauration et dispose de la première base de Données hôtelières au Monde hors USA, avec une bonne représentativité sur tous les segments hôteliers. Le programme mensuel de la base de données de MKG Hospitality porte sur un échantillon de 10 000 hôtels de chaînes intégrées représentant 1 000 000 chambres.
Depuis septembre 2004, la Base de Données de MKG Hospitality propose un programme quotidien, Hotelcompset.com qui permet un suivi quotidien hôtel par hôtel des indicateurs d’activité. Ce programme compte 1 500 hôtels et 125 000 chambres en France ce qui en fait le premier programme de suivi des performances quotidiennes en Europe.