Après avoir rappeler que l'objectif du gouvernement polynésien consistait à faire venir 300 000 visiteurs à Tahiti pour l'année 2007, les intervenants ont dressé le bilan de l'activité touristique en Polynésie.
Christian Vernaudon a tout d'abord présenté les recettes du pays issues, en grande partie à l'heure actuelle, des transferts financiers de l'Etat.
Il a indiqué que la Polynésie comptait "dans les 10 prochaines années" continuer à développer ses recettes propres pour que celles-ci soient à terme plus importantes que les transferts de la France.
Promotion en commun aux USA et en Europe
En ce sens, l'activité touristique est présentée comme l'une des clés de ce développement et le gouvernement entend y associer les pays voisins.
"La stratégie que nous souhaitons développer est une stratégie d'association avec la Nouvelle-Zélande. Il s'agit de faire la promotion, en commun, du Pacifique sud aux Etats-Unis et en Europe.
Nous pensons que le gouvernement néo-zélandais participera à cette promotion d'autant plus que, quant on y regarde de plus près, les pics de fréquentation touristique se croisent bien entre les deux pays. Nous enregistrons nos pics en juillet, août et septembre, alors que c'est la période creuse en Nouvelle-Zélande. Ils ont eux leur pic au mois de décembre alors que pour nous c'est la période creuse", a souligné Jacqui Drollet.
Air New-Zeland doit continuer à desservir la Polynésie
Pour le vice-président, ce projet serait envisageable à condition que la compagnie Air New-Zeland continue à desservir la Polynésie. "Ce n'est pas une stratégie d'affrontement avec Air Tahiti Nui mais une stratégie de coopération et c'est la même chose avec la compagnie Lan Chile – ndlr: la compagnie aérienne chilienne ", a-t-il indiqué.
Et celui-ci d'ajouter: "Nous avons lancé ces idées. Maintenant nous comptons sur les techniciens pour les planifier (…) Je pense que le ministre néo-zélandais et sa délégation ont bien compris cette nécessité." Selon lui, cette coopération ne servirait pas uniquement les intérêts de la Polynésie.
"Les Néo-Zélandais ont aussi un intérêt à venir ici, par exemple en terme d'échanges commerciaux. Ils nous vendent des produits pour près de 11 milliards Fcfp – environ 92 millions d'euros - donc c'est aussi important pour eux que pour nous", a déclaré Jacqui Drollet, qui souhaiterait toutefois que la balance commerciale du pays connaisse un meilleur équilibre.
JBC - Tahitipresse - redaction@tourmag.com
Christian Vernaudon a tout d'abord présenté les recettes du pays issues, en grande partie à l'heure actuelle, des transferts financiers de l'Etat.
Il a indiqué que la Polynésie comptait "dans les 10 prochaines années" continuer à développer ses recettes propres pour que celles-ci soient à terme plus importantes que les transferts de la France.
Promotion en commun aux USA et en Europe
En ce sens, l'activité touristique est présentée comme l'une des clés de ce développement et le gouvernement entend y associer les pays voisins.
"La stratégie que nous souhaitons développer est une stratégie d'association avec la Nouvelle-Zélande. Il s'agit de faire la promotion, en commun, du Pacifique sud aux Etats-Unis et en Europe.
Nous pensons que le gouvernement néo-zélandais participera à cette promotion d'autant plus que, quant on y regarde de plus près, les pics de fréquentation touristique se croisent bien entre les deux pays. Nous enregistrons nos pics en juillet, août et septembre, alors que c'est la période creuse en Nouvelle-Zélande. Ils ont eux leur pic au mois de décembre alors que pour nous c'est la période creuse", a souligné Jacqui Drollet.
Air New-Zeland doit continuer à desservir la Polynésie
Pour le vice-président, ce projet serait envisageable à condition que la compagnie Air New-Zeland continue à desservir la Polynésie. "Ce n'est pas une stratégie d'affrontement avec Air Tahiti Nui mais une stratégie de coopération et c'est la même chose avec la compagnie Lan Chile – ndlr: la compagnie aérienne chilienne ", a-t-il indiqué.
Et celui-ci d'ajouter: "Nous avons lancé ces idées. Maintenant nous comptons sur les techniciens pour les planifier (…) Je pense que le ministre néo-zélandais et sa délégation ont bien compris cette nécessité." Selon lui, cette coopération ne servirait pas uniquement les intérêts de la Polynésie.
"Les Néo-Zélandais ont aussi un intérêt à venir ici, par exemple en terme d'échanges commerciaux. Ils nous vendent des produits pour près de 11 milliards Fcfp – environ 92 millions d'euros - donc c'est aussi important pour eux que pour nous", a déclaré Jacqui Drollet, qui souhaiterait toutefois que la balance commerciale du pays connaisse un meilleur équilibre.
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