Jeudi 30 juin, au siège de la Fédération française de football, les représentants de la SNCF ont échangé avec les adhérents de l'AFTM - Depositphotos.com
Trois représentants de la SNCF, Valérie Darmaillacq, directrice du développement durable, SNCF TGV Intercités, Sylvain Labesse, directeur grands comptes et ventes aux entreprises TGV et Sylvie Humbert, directrice marketing et distribution internationale ont pris du temps, dans le cadre de la 3e convention nationale de l'AFTM, pour présenter aux acheteurs et travel managers les actualités du transporteur.
Valérie Darmaillacq assume parfait le choix fait par la SNCF de se comparer aux autres transporteurs pour mettre en avant son bilan carbone flatteur, « 50 fois moins que la voiture, 80 fois moins que l’avion » et, on l’a appris lors de cet évènement, « douze fois moins que la voiture électrique ».
Le transporteur, qui a pour objectif d’utiliser « d’utiliser 50% d’énergie renouvelable d’ici 2026 », sensibilise aussi ses collaborateurs à cet engagement : « A nous d’être des prescripteurs. Aujourd’hui, 15% des chefs de bord annoncent à nos clients les économies de carbone réalisées grâce à leur choix de prendre le train ».
La SNCF a ainsi l'intention de multiplier les fermes solaires sur une partie des friches dont elle dispose le long des voies ferrées, pour produire de l'électricité renouvelable sur des terrains inutilisés.
C’est l’objet du programme Planète Voyages qui permet, au sein de SNCF Voyageurs, à chaque direction de concevoir et déployer une démarche environnementale.
Valérie Darmaillacq assume parfait le choix fait par la SNCF de se comparer aux autres transporteurs pour mettre en avant son bilan carbone flatteur, « 50 fois moins que la voiture, 80 fois moins que l’avion » et, on l’a appris lors de cet évènement, « douze fois moins que la voiture électrique ».
Le transporteur, qui a pour objectif d’utiliser « d’utiliser 50% d’énergie renouvelable d’ici 2026 », sensibilise aussi ses collaborateurs à cet engagement : « A nous d’être des prescripteurs. Aujourd’hui, 15% des chefs de bord annoncent à nos clients les économies de carbone réalisées grâce à leur choix de prendre le train ».
La SNCF a ainsi l'intention de multiplier les fermes solaires sur une partie des friches dont elle dispose le long des voies ferrées, pour produire de l'électricité renouvelable sur des terrains inutilisés.
C’est l’objet du programme Planète Voyages qui permet, au sein de SNCF Voyageurs, à chaque direction de concevoir et déployer une démarche environnementale.
Attirer 78 millions de passagers d'ici 2032
« Très à l’aise avec le principe de la comparaison », Valérie Darmaillacq reconnait toutefois que la publicité d’Eurostar qui s’adressait aux compagnies aériennes avec ce message « les compagnies sont vertes de jalousie » était sans doute « malvenue ».
Elle a d'ailleurs salué tout le travail des compagnies aériennes pour voler plus propre.
Objectif assumé du programme Planète Voyages : attirer 78 millions de nouveaux passagers d’ici 2032 en les détournant de la voiture et de l’avion. Cela représente 41 millions de voyageurs en France, 37 millions de voyageurs à l’international.
Un transfert qui représenterait 288 kilos tonnes de CO2 évités chaque année.
Comme l’a souligné au micro une travel manager, s’il est bien un obstacle au développement du train, c’est le prix, qui peut faire faire oublier aux entreprises l'empreinte carbone : « Sur l’axe Paris-Montpellier, vous affichez des tarifs qui sont supérieurs de 30% à ceux de l’aérien ».
Au-delà de toutes les solutions tarifaires proposés aux voyageurs d’affaires et rappelées à cette occasion, Valérie Darmaillacq a tenu à souligner une distorsion de concurrence, « le kérosène n’est pas taxé ».
Evidemment, la question du prix est sur toutes les lèvres. La SNCF est la première consommatrice d’électricité en France, Jean-Pierre Farandou, son PDG, n’a pas caché que l’option d’une augmentation tarifaire était sur la table.
Elle a d'ailleurs salué tout le travail des compagnies aériennes pour voler plus propre.
Objectif assumé du programme Planète Voyages : attirer 78 millions de nouveaux passagers d’ici 2032 en les détournant de la voiture et de l’avion. Cela représente 41 millions de voyageurs en France, 37 millions de voyageurs à l’international.
Un transfert qui représenterait 288 kilos tonnes de CO2 évités chaque année.
Comme l’a souligné au micro une travel manager, s’il est bien un obstacle au développement du train, c’est le prix, qui peut faire faire oublier aux entreprises l'empreinte carbone : « Sur l’axe Paris-Montpellier, vous affichez des tarifs qui sont supérieurs de 30% à ceux de l’aérien ».
Au-delà de toutes les solutions tarifaires proposés aux voyageurs d’affaires et rappelées à cette occasion, Valérie Darmaillacq a tenu à souligner une distorsion de concurrence, « le kérosène n’est pas taxé ».
Evidemment, la question du prix est sur toutes les lèvres. La SNCF est la première consommatrice d’électricité en France, Jean-Pierre Farandou, son PDG, n’a pas caché que l’option d’une augmentation tarifaire était sur la table.
Vente de Ouigo : les négociations EDV/SNCF n'ont toujours pas abouti
Rendre accessible le train à toute typologie de clientèle pourrait aussi passer par la possibilité de faciliter l’accès aux TMC des ventes Ouigo.
Si les représentants de la SNCF n’ont pas fait de commentaires sur « les négociations en cours avec les Entreprises du Voyage », ils ont rappelé, par l’intermédiaire de Sylvain Labesse que l’offre avait été taillée pour du loisir sur un modèle low cost : « Notre posture a évolué, nous sommes aujourd’hui d’accord pour aider les agences ».
Il se trouve, en effet, que les horaires d’un Ouigo, au-delà du prix, séduisent de plus en plus les voyageurs d'affaires. Ainsi, après avoir intégré l’offre Ouigo depuis un mois, une agence affaires note que « 15% des voyageurs l'utilisent » sans constater de baisse sur les ventes de TGV Inoui.
On peut facilement en déduire que les voyageurs d’affaires qui utilisent Ouigo se passent des services de l’agence de l’entreprise.
Par ailleurs, grâce à des partenariats ou en propre, la SNCF, on ne le sait pas toujours, propose, depuis les métropoles françaises, 150 destinations en Europe à grande vitesse accessibles en moins de quatre heures. «
Et le point de bascule s’étiole de plus en plus, souligne Sylvie Humbert, directrice marketing et distribution internationale. 25% des Allemands sont prêts à faire sept heures de train ».
On n’y est sans doute pas en France, mais là, aussi, on note des évolutions : « Pour les entreprises, le seuil est passé de trois à quatre heures » note Sylvain Labesse.
Côté nouveautés, Paris-Berlin sera lancé en 2024 et, en Espagne, Ouigo España, « première offre domestique hors de France » est amenée à se développer. On n’oublie pas le rapprochement d’Eurostar et Thalys qui va entraîner de nombreuses synergies.
Si les représentants de la SNCF n’ont pas fait de commentaires sur « les négociations en cours avec les Entreprises du Voyage », ils ont rappelé, par l’intermédiaire de Sylvain Labesse que l’offre avait été taillée pour du loisir sur un modèle low cost : « Notre posture a évolué, nous sommes aujourd’hui d’accord pour aider les agences ».
Il se trouve, en effet, que les horaires d’un Ouigo, au-delà du prix, séduisent de plus en plus les voyageurs d'affaires. Ainsi, après avoir intégré l’offre Ouigo depuis un mois, une agence affaires note que « 15% des voyageurs l'utilisent » sans constater de baisse sur les ventes de TGV Inoui.
On peut facilement en déduire que les voyageurs d’affaires qui utilisent Ouigo se passent des services de l’agence de l’entreprise.
Par ailleurs, grâce à des partenariats ou en propre, la SNCF, on ne le sait pas toujours, propose, depuis les métropoles françaises, 150 destinations en Europe à grande vitesse accessibles en moins de quatre heures. «
Et le point de bascule s’étiole de plus en plus, souligne Sylvie Humbert, directrice marketing et distribution internationale. 25% des Allemands sont prêts à faire sept heures de train ».
On n’y est sans doute pas en France, mais là, aussi, on note des évolutions : « Pour les entreprises, le seuil est passé de trois à quatre heures » note Sylvain Labesse.
Côté nouveautés, Paris-Berlin sera lancé en 2024 et, en Espagne, Ouigo España, « première offre domestique hors de France » est amenée à se développer. On n’oublie pas le rapprochement d’Eurostar et Thalys qui va entraîner de nombreuses synergies.