Pour une fois, ce sont les navigants commerciaux qui ont décidé de se mettre en grève durant la plus forte période de mouvements en France, dès mercredi 27 jusqu’au 2 août prochain - Photo Air France lindner-photography.com
Finalement, on ne change pas une équipe qui gagne !
Mais, pour une fois, ce sont les navigants commerciaux, (soutenus quand même par les pilotes) d’Air France qui ont décidé de se mettre en grève durant la plus forte période de mouvements en France, dès mercredi 27 jusqu’au 2 août prochain !
Et plus, si affinité…
Histoire sans doute de souhaiter la bienvenue à Jean-Marc Janaillac, lui qui se sentait bien chez Transdev et qui a réfléchi bien longtemps avant de céder à l’envie de terminer une carrière à la tête de ce qui fut, il y a fort longtemps maintenant, une compagnie aérienne prestigieuse !
Mais il a pris le risque, parce que c’est un serviteur de l’Etat et qu’il a peut-être une chance de rétablir la confiance entre personnels et direction chez Air France.
Homme calme, léger accent chantant qui vient du sud, il espère arriver à poser, enfin, les bases d’une nouvelle compagnie.
Pour une fois, les pilotes (enfin presque tous, il reste encore un syndicat mineur qui va se joindre à la grève des PNC), ont accepté de surseoir à leur propre grève, le temps d’établir de nouvelles relations…
Mais, pour une fois, ce sont les navigants commerciaux, (soutenus quand même par les pilotes) d’Air France qui ont décidé de se mettre en grève durant la plus forte période de mouvements en France, dès mercredi 27 jusqu’au 2 août prochain !
Et plus, si affinité…
Histoire sans doute de souhaiter la bienvenue à Jean-Marc Janaillac, lui qui se sentait bien chez Transdev et qui a réfléchi bien longtemps avant de céder à l’envie de terminer une carrière à la tête de ce qui fut, il y a fort longtemps maintenant, une compagnie aérienne prestigieuse !
Mais il a pris le risque, parce que c’est un serviteur de l’Etat et qu’il a peut-être une chance de rétablir la confiance entre personnels et direction chez Air France.
Homme calme, léger accent chantant qui vient du sud, il espère arriver à poser, enfin, les bases d’une nouvelle compagnie.
Pour une fois, les pilotes (enfin presque tous, il reste encore un syndicat mineur qui va se joindre à la grève des PNC), ont accepté de surseoir à leur propre grève, le temps d’établir de nouvelles relations…
Pas les PNC, alors que le renouvèlement de l’accord d’entreprise n’arrive à échéance qu’en octobre prochain et qu’il devrait être reconduit à l’identique, pas question de faire connaissance.
Faut dire que les pilotes leur ont donné le bon exemple…
Dommage. Mercredi, Jean-Marc Janaillac devrait présenter les résultats de la compagnie. Pas de quoi exubérer, ces résultats, sans être mauvais, sont cependant dans la tendance dégagée depuis quelques mois… Sans doute l’effet « pétrole » !
Mais, après tout, ça devrait aller quand même dans la bonne voie.
Une bonne voie qui, visiblement, ne séduit pas les syndicats. Après tout, si la compagnie va bien et entame enfin son redressement, on se demande à quoi ils vont bien pouvoir servir ?
« Cette grève est une aberration » confiait Frédéric Gagey à nos confrères du Parisien. Comme d’habitude chez Air France.
Une habitude qui dure. Et qui dure depuis fort longtemps. N’oublions jamais que la compagnie traverse des turbulences depuis plus de vingt ans, ayant on ne sait trop comment échappée à la faillite.
Faut dire aussi que l’Etat (et donc le contribuable) a craché à chaque fois au bassinet, remettant à grands coup de milliards (de francs à l’époque) de quoi alimenter la soupe des syndicats totalement irresponsables !
Faut dire que les pilotes leur ont donné le bon exemple…
Dommage. Mercredi, Jean-Marc Janaillac devrait présenter les résultats de la compagnie. Pas de quoi exubérer, ces résultats, sans être mauvais, sont cependant dans la tendance dégagée depuis quelques mois… Sans doute l’effet « pétrole » !
Mais, après tout, ça devrait aller quand même dans la bonne voie.
Une bonne voie qui, visiblement, ne séduit pas les syndicats. Après tout, si la compagnie va bien et entame enfin son redressement, on se demande à quoi ils vont bien pouvoir servir ?
« Cette grève est une aberration » confiait Frédéric Gagey à nos confrères du Parisien. Comme d’habitude chez Air France.
Une habitude qui dure. Et qui dure depuis fort longtemps. N’oublions jamais que la compagnie traverse des turbulences depuis plus de vingt ans, ayant on ne sait trop comment échappée à la faillite.
Faut dire aussi que l’Etat (et donc le contribuable) a craché à chaque fois au bassinet, remettant à grands coup de milliards (de francs à l’époque) de quoi alimenter la soupe des syndicats totalement irresponsables !
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Janaillac est un homme de dialogue, mais le boulot qui l’attend est gigantesque. Et je reste persuadé qu’il ne s’attendait pas à un tel foutoir. Parce que, si les syndicats sont plus que jamais arc-boutés sur leurs positions insupportables, les cadres de cette entreprise n’en peuvent plus non plus…
Et sautent sur toutes les occasions de quitter la compagnie chaque fois qu’elles se présentent. Izaguirre, patron de Corsair (non, pas le coureur cycliste qui a réussi à remporter une étape du tour de France) ne s’y est pas trompé : il puise, autant que possible, dans le stock de cadres d’Air France !
Quant aux salariés de KLM, ils commencent vraiment à en avoir ras la casquette de ces français qui les minent…
Janaillac sera-t-il le grand fédérateur ? C’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter, bien qu’en d’autres temps, il a moins bien réussi chez AOM…
Et que les voies de l’actionnaire sont parfois impénétrables !
Y'a bien une solution d'ailleurs, révélée par San Antonio Frédéric Dard, dans "Du sirop pour les guêpes", afin de pallier ces aberrations et qu'il me permettra bien de révéler: "Moi, si j'étais quelque chose au gouvernement, je promulguerais une loi enjoignant à tout patron de se farcir son personnel. Je suis prêt à vous parier une action de grâce contre une action cotée en bourse qu'on mettrait de la sorte fin aux grèves et à toutes les revendications sociales qui perturbent la vie de la nation".
Le bouquin a été publié en 1959 !
Et sautent sur toutes les occasions de quitter la compagnie chaque fois qu’elles se présentent. Izaguirre, patron de Corsair (non, pas le coureur cycliste qui a réussi à remporter une étape du tour de France) ne s’y est pas trompé : il puise, autant que possible, dans le stock de cadres d’Air France !
Quant aux salariés de KLM, ils commencent vraiment à en avoir ras la casquette de ces français qui les minent…
Janaillac sera-t-il le grand fédérateur ? C’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter, bien qu’en d’autres temps, il a moins bien réussi chez AOM…
Et que les voies de l’actionnaire sont parfois impénétrables !
Y'a bien une solution d'ailleurs, révélée par San Antonio Frédéric Dard, dans "Du sirop pour les guêpes", afin de pallier ces aberrations et qu'il me permettra bien de révéler: "Moi, si j'étais quelque chose au gouvernement, je promulguerais une loi enjoignant à tout patron de se farcir son personnel. Je suis prêt à vous parier une action de grâce contre une action cotée en bourse qu'on mettrait de la sorte fin aux grèves et à toutes les revendications sociales qui perturbent la vie de la nation".
Le bouquin a été publié en 1959 !