La case de l'Oncle Dom : "C'est pas parce que l'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule..."

Bon, comme les vacances approchent, fallait bien quand même se montrer un tout petit peu, histoire de ne pas trop se faire oublier.

Mademoiselle vient donc de dégainer un truc terrible pour (et je cite) "renforcer l'attractivité touristique de la France".

Ben oui, servez chaud, c'est tout beau… mais pas tout nouveau !

C'est quoi, ce "truc" ? Une invention, pas bête d'ailleurs, initiée si j'ai bonne mémoire par Hervé Novelli (et peut-être son prédécesseur, je crois bien) et qui se nomme le "Contrat de destination".

Un contrat de destination, c'est, si j'ai bien tout compris, une sorte de "montage" entre certains acteurs du public et du privé, afin de présenter (et de commercialiser) une offre touristique locale, tant sur le marché français que sur le marché international.

En fait, il s'agit de réunir les collectivités locales, les réceptifs, les hôteliers d'une même région, afin que, tous ensemble et dans un grand esprit de coopération, ils puissent attirer les touristes du monde entier, ainsi que ceux de France, of course, sur un ensemble de thématiques touristiques, aussi bien "loisirs" que "business".

Ainsi, Mademoiselle a signé le 20 juillet dernier un "contrat de destination" avec le Tarn et Garonne (normal, elle est élue là-bas) afin de développer le "tourisme d'itinérance".

Belle prestation, Mademoiselle, on va donc "itinérer" en Tarn et Garonne.

Les Chinoâs, les Brésiliens vont aller itinérer, avant d'aller en Alsace, où, miracle, un autre "contrat" a été signé, cette fois pour encourager le tourisme d'affaire.

Rien de bien nouveau sous le soleil, lequel pour une fois se montre particulièrement ardent.

Pourtant, selon les propres termes issués (oui, ça c'est juste pour vous montrer que je n'abandonne pas mon vocabulaire), tout ceci est "nouveau".

Ben, j'ai des copains en Bretagne, je vis aussi en partie en Normandie, ils connaissent tout ça.

Par acquit de conscience, j'ai posé la question à Atout France, organisme qui, après tout, est supposé "promouvoir la France" et proposer ce genre de solutions…

Comme ça se passait au téléphone, on m'a gentiment répondu que "tout ceci était déjà sous contrôle depuis fort longtemps" et que bien des initiatives de ce genre trainaient dans les tiroirs du prétendu Ministère du Tourisme.

Curieux, hier soir, une chaine de télédiffusion française (ça, c'est déjà du vieux français) diffusait un film intitulé "C'est pas parce que l'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule".

Quelle judicieuse pensée…