Poursuivez, Léa, vous et vos confrères, sœurs, la machine ne remplacera pas le cerveau humain. Du moins, pour ceux qui en ont un. Après, il reste aussi les doigts, mais c’est un autre problème ! - DR : Lufthansa
Eh oui, Léa, agente, pardon conseillère en voyages, vous appartenez à cette génération du virtuel et du digital.
Sans pour autant en avoir été contaminée. Parce que vous savez qu’un mojito n’aura jamais l’air d’un quelconque virtuel et surtout pas digital !
Je me suis franchement marré à la lecture de votre dernier papier, tellement juste, mais malheureusement peu apprécié de vos fournisseurs.
Vos clients vous en sauront gré, certes, mais auront au fur et à mesure du temps qui passe, un malin plaisir à vous digitaliser le métier que vous faites.
Et n’aurons sans doute aucun scrupule à venir vous voir, chez Big Boss, exiger que vous leurs digitalisiez ce qu’ils auront trouvé dans la grande toile virtuelle du voyage.
Mais vous le ferez avec le sourire, le doigt peut-être un peu replié sous votre bureau. Ferme et droit cependant !
Je me suis aussi marré par la grande réponse de ce navigateur marin (et pas marrant), habitué des commentaires anonymes et qui, à lui seul, trimballe une telle frustration de ne pas être reconnu que cela en est pitoyable.
Sans pour autant en avoir été contaminée. Parce que vous savez qu’un mojito n’aura jamais l’air d’un quelconque virtuel et surtout pas digital !
Je me suis franchement marré à la lecture de votre dernier papier, tellement juste, mais malheureusement peu apprécié de vos fournisseurs.
Vos clients vous en sauront gré, certes, mais auront au fur et à mesure du temps qui passe, un malin plaisir à vous digitaliser le métier que vous faites.
Et n’aurons sans doute aucun scrupule à venir vous voir, chez Big Boss, exiger que vous leurs digitalisiez ce qu’ils auront trouvé dans la grande toile virtuelle du voyage.
Mais vous le ferez avec le sourire, le doigt peut-être un peu replié sous votre bureau. Ferme et droit cependant !
Je me suis aussi marré par la grande réponse de ce navigateur marin (et pas marrant), habitué des commentaires anonymes et qui, à lui seul, trimballe une telle frustration de ne pas être reconnu que cela en est pitoyable.
Oui, chère Léa, vous avez raison quand vous dites que « digital, ça veut dire avec les doigts ». Et que, effectivement, je vous rejoins sur ce point, on ne peut se contenter de si peu…. Encore que !
Mais bref, ceci n’était qu’une digression. En même temps, pour vous rassurer et, à travers vous, vous confrères et sœurs, j’ai assisté en fin de semaine dernière à une réunion familiale, parmi laquelle ces entrants de la nouvelle génération deviennent pléthore.
Qui ont, eux aussi, des graves envies de voyages. Nés sous l’ère de l’informatique, du e-commerce (pardon, mais j’aimerais éviter le doigt d’honneur), ces gens de la vingt-cinquantaine/trentaine, sans savoir qui j’étais, m’ont tous dit préférer et croire en une agence de voyages, qui pour un voyage en Europe, d’autres pour des voyages plus lointains.
Et à la question fatidique « et Internet ? », la réponse a été clairement « renseignements, oui, réservation non ! » « Même pour un billet d’avion ? » « Non, on préfère avoir l’avis d’un spécialiste… »
Mais encore une fois, vous avez raison, les gens dont je vous parle sont peut-être, malgré le « digital » plus réfléchis que la moyenne fabriquée par ces fournisseurs de voyages industriels qui ont tendance à tout fourguer dans le même panier…
Ce que l’on peut appeler, bien que toutes ces grosses entreprises se défendent d’une quelconque socialisation des vacances, le nivellement. Par le bas la plupart du temps !
Mais bref, ceci n’était qu’une digression. En même temps, pour vous rassurer et, à travers vous, vous confrères et sœurs, j’ai assisté en fin de semaine dernière à une réunion familiale, parmi laquelle ces entrants de la nouvelle génération deviennent pléthore.
Qui ont, eux aussi, des graves envies de voyages. Nés sous l’ère de l’informatique, du e-commerce (pardon, mais j’aimerais éviter le doigt d’honneur), ces gens de la vingt-cinquantaine/trentaine, sans savoir qui j’étais, m’ont tous dit préférer et croire en une agence de voyages, qui pour un voyage en Europe, d’autres pour des voyages plus lointains.
Et à la question fatidique « et Internet ? », la réponse a été clairement « renseignements, oui, réservation non ! » « Même pour un billet d’avion ? » « Non, on préfère avoir l’avis d’un spécialiste… »
Mais encore une fois, vous avez raison, les gens dont je vous parle sont peut-être, malgré le « digital » plus réfléchis que la moyenne fabriquée par ces fournisseurs de voyages industriels qui ont tendance à tout fourguer dans le même panier…
Ce que l’on peut appeler, bien que toutes ces grosses entreprises se défendent d’une quelconque socialisation des vacances, le nivellement. Par le bas la plupart du temps !
Et vous avez encore raison lorsque vous parlez de ces « machines » à l’aéroport, où l’on s’enregistre auprès d’une bête boite, on pose son bagage après avoir « digitalisé » un code barre auprès d’un tapis roulant qui avale votre valoche sans même vous dire merci.
Que d’emplois massacrés…
Le marin haineux qui se répand derrière son anonymat de mauvais aloi après voir l'excellent papier, parlant de « dégueulis affirmés de bons sentiments » annonce comme on l’entend depuis des années, la fin des agences de voyages, crache en passant sur certains de vos collègues « qui ne sont pas des cadors ».
Poursuivez, Léa, vous et vos confrères, sœurs, la machine ne remplacera pas le cerveau humain.
Du moins, pour ceux qui en ont un. Après, il reste aussi les doigts, mais c’est un autre problème !
Que d’emplois massacrés…
Le marin haineux qui se répand derrière son anonymat de mauvais aloi après voir l'excellent papier, parlant de « dégueulis affirmés de bons sentiments » annonce comme on l’entend depuis des années, la fin des agences de voyages, crache en passant sur certains de vos collègues « qui ne sont pas des cadors ».
Poursuivez, Léa, vous et vos confrères, sœurs, la machine ne remplacera pas le cerveau humain.
Du moins, pour ceux qui en ont un. Après, il reste aussi les doigts, mais c’est un autre problème !