Les membres de Manor sont extrêmement attentifs aux grands sujets qui agitent la profession et restent conscients que la technologie est indispensable à leur développement. © trahko - Fotolia.com
C’est vrai que ce petit réseau, qui génère quand même la bagatelle d’environ 1,5 milliard d’euros ne fait pas de vagues, préférant les laisser aux surfeurs de Biarritz.
Il n’empêche que tous ses membres sont extrêmement attentifs aux grands sujets qui agitent la profession et restent conscients que la technologie est indispensable à leur développement.
Vaste sujet d’ailleurs, lequel provoque d’intenses réflexions au sein de ce GIE : faut-il développer une technologie « en propre » ou se rapprocher de certains réseaux afin de mutualiser des outils ?
La question reste entière… et ouverte. Certains membres du réseau penchent d’ailleurs pour cette solution, mais le malin Korcia ne se dévoile pas. On se souvient quand même qu’un autre patron de réseau, Laurent Abitbol pour ne pas le citer, a clairement exprimé son « envie » d’attirer vers lui un complice…
On sait que les deux hommes se parlent. Mais, comme le disait Mitterrand, « il faut laisser du temps au temps », ce que Jean Korcia traduit par un « Rien n’est figé ».
Ce qui en dit long !
Il n’empêche que tous ses membres sont extrêmement attentifs aux grands sujets qui agitent la profession et restent conscients que la technologie est indispensable à leur développement.
Vaste sujet d’ailleurs, lequel provoque d’intenses réflexions au sein de ce GIE : faut-il développer une technologie « en propre » ou se rapprocher de certains réseaux afin de mutualiser des outils ?
La question reste entière… et ouverte. Certains membres du réseau penchent d’ailleurs pour cette solution, mais le malin Korcia ne se dévoile pas. On se souvient quand même qu’un autre patron de réseau, Laurent Abitbol pour ne pas le citer, a clairement exprimé son « envie » d’attirer vers lui un complice…
On sait que les deux hommes se parlent. Mais, comme le disait Mitterrand, « il faut laisser du temps au temps », ce que Jean Korcia traduit par un « Rien n’est figé ».
Ce qui en dit long !
Dominique Gobert et chien Charly
En revanche, quel beau sujet que ces mouvements de concentration qui se dessinent dans le paysage touristique français.
Bien évidemment, Pascal de Izaguirre, patron du groupe TUI France, ne s’est pas privé de justifier cette « nouvelle donne », appuyé d’ailleurs par son homologue de Thomas Cook, Nicolas Delord.
Pas question, ni pour l’un ni pour l’autre de se passer des distributeurs « tiers ». J’ai bien cru qu’ils allaient nous faire pleurer…
Brillant et sûr de ses arguments, le Basque Bondissant se dit quasiment « obligé » de procéder à ce vaste mouvement de concentration.
Vous comprenez, explique-t-il en substance devant un auditoire attentif mais pas nécessairement enthousiaste, « faut pas pousser des cris d’orfraie ». Ces économies d’échelle sont obligatoires afin de contrebalancer cette érosion du marché. Nos ennemis véritables, ce sont les Google, Airbnb et autres…
En clair, pas de craintes, les TO auront besoin de s’appuyer sur des partenaires. Bon, les taux de commission sont (et je cite) « ce qu’ils sont ».
Bien évidemment, Pascal de Izaguirre, patron du groupe TUI France, ne s’est pas privé de justifier cette « nouvelle donne », appuyé d’ailleurs par son homologue de Thomas Cook, Nicolas Delord.
Pas question, ni pour l’un ni pour l’autre de se passer des distributeurs « tiers ». J’ai bien cru qu’ils allaient nous faire pleurer…
Brillant et sûr de ses arguments, le Basque Bondissant se dit quasiment « obligé » de procéder à ce vaste mouvement de concentration.
Vous comprenez, explique-t-il en substance devant un auditoire attentif mais pas nécessairement enthousiaste, « faut pas pousser des cris d’orfraie ». Ces économies d’échelle sont obligatoires afin de contrebalancer cette érosion du marché. Nos ennemis véritables, ce sont les Google, Airbnb et autres…
En clair, pas de craintes, les TO auront besoin de s’appuyer sur des partenaires. Bon, les taux de commission sont (et je cite) « ce qu’ils sont ».
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Manière de dire, si je veux bien traduire que « ceux qui ne sont pas contents sont libres de… partir » ?
Et puis, après tout, TUI a clairement opté pour une stratégie industrielle, car « on prend des risques, mais on ne gagne pas d’argent » !
Damned. Serait-ce à dire que le paysage français va ressembler à celui de la Belgique ou des Pays Bas, qui ne respirent que par TUI ou Thomas Cook ?
Et ce que je nommerais pudiquement par une sorte de nivellement. Vers le bas ?
D’autant que le risque de « duopole » reste extrêmement dangereux pour la concurrence, et je pense notamment à Fram. Que se passera-t-il en termes de transports aérien, si les deux mastodontes qui maitrisent de mieux en mieux la chaine de transport aérien au départ notamment de la province, décident de restreindre leurs partages d’allotements ?
Mais, comme le dit avec malice Pascal de Izaguirre, « C’est la loi du business » !
Mazel Tov...
Et puis, après tout, TUI a clairement opté pour une stratégie industrielle, car « on prend des risques, mais on ne gagne pas d’argent » !
Damned. Serait-ce à dire que le paysage français va ressembler à celui de la Belgique ou des Pays Bas, qui ne respirent que par TUI ou Thomas Cook ?
Et ce que je nommerais pudiquement par une sorte de nivellement. Vers le bas ?
D’autant que le risque de « duopole » reste extrêmement dangereux pour la concurrence, et je pense notamment à Fram. Que se passera-t-il en termes de transports aérien, si les deux mastodontes qui maitrisent de mieux en mieux la chaine de transport aérien au départ notamment de la province, décident de restreindre leurs partages d’allotements ?
Mais, comme le dit avec malice Pascal de Izaguirre, « C’est la loi du business » !
Mazel Tov...