Les Etats Unis, depuis l’arrivée en fanfare de trompette, ont pris des mesures de plus en plus drastiques envers les passagers désireux de se rendre au pays. Sans grands discernements d’ailleurs. © justasc - Fotolia.com
Bien sûr, et ce, depuis un triste matin d’un 11 septembre, le monde s’est réveillé face à un terrorisme sanglant et imbécile.
Bien sûr, c’est le monde du transport aérien qui a été le plus souvent touché et il est normal, impératif même, de redoubler de prudence et tenter d’assurer la sécurité des passagers.
Les Etats-Unis, depuis l’arrivée en fanfare de trompette, ont pris des mesures de plus en plus drastiques envers les passagers qui souhaitent se rendre au pays. Sans grands discernements d’ailleurs.
On se souvient de cette interdiction, pour certains vols en provenance du Moyen Orient ou de l’Afrique, d’embarquer des ordinateurs portables.
Les Américains, finalement, sont quand même de grands naïfs. Je signale que, depuis quelques temps déjà, tout passager désireux de se rendre aux USA, européen ou autre, ne doit pas être allé en Iran.
Mais oui. Et si tel est le cas, pour un touriste normal, l’ESTA n’est plus valable. Il faut demander, après un parcours digne du plus féroce entrainement d’un commando des forces spéciales, un visa à l’ambassade américaine…
Bien sûr, c’est le monde du transport aérien qui a été le plus souvent touché et il est normal, impératif même, de redoubler de prudence et tenter d’assurer la sécurité des passagers.
Les Etats-Unis, depuis l’arrivée en fanfare de trompette, ont pris des mesures de plus en plus drastiques envers les passagers qui souhaitent se rendre au pays. Sans grands discernements d’ailleurs.
On se souvient de cette interdiction, pour certains vols en provenance du Moyen Orient ou de l’Afrique, d’embarquer des ordinateurs portables.
Les Américains, finalement, sont quand même de grands naïfs. Je signale que, depuis quelques temps déjà, tout passager désireux de se rendre aux USA, européen ou autre, ne doit pas être allé en Iran.
Mais oui. Et si tel est le cas, pour un touriste normal, l’ESTA n’est plus valable. Il faut demander, après un parcours digne du plus féroce entrainement d’un commando des forces spéciales, un visa à l’ambassade américaine…
Dominique Gobert - DR
Sans doute cela ne suffisait pas. Dorénavant, pour les passagers du monde entier, les compagnies aériennes, avant d’embarquer leurs passagers à destination des USA, doivent leur faire subir un interrogatoire, histoire et je n’invente rien, « d’identifier les passagers aux comportements anormaux » !
Nous n’avons pas encore la teneur de ce questionnaire, qui doit rester confidentiel ! La vaste blague, dans à peine quelques jours, ce questionnaire sera déjà accessible sur le Net.
Mais en gros, et sans risque de me tromper beaucoup, on va vous demander si vos bagages ont été faits par vous-même, s’ils ne sont pas restés sans surveillance et si vous avez l’intention de commettre un attentat aux Etats-Unis !
L’administration de trompette a dû longtemps réfléchir à ce questionnaire et passer un temps considérable à « habiliter » certains prestataires de services à interroger les passagers.
Parce que, bien évidemment, le terroriste qui, par inconséquence, réussirait à se glisser dans un aéroplane à destination des USA, aura répondu « honnêtement » aux questions du préposé.
Du style : « mais oui, bien sûr, j’ai l’intention de participer à une action terroriste. D’ailleurs, voyez, monsieur le préposé au contrôle, j’emmène aussi ma famille ».
Ça me rappelle ce formulaire émis par les services américains il y a quelques années, pour la demande de visa : « êtes-vous communiste ? » ; « Avez-vous commis des crimes ? »
Nous n’avons pas encore la teneur de ce questionnaire, qui doit rester confidentiel ! La vaste blague, dans à peine quelques jours, ce questionnaire sera déjà accessible sur le Net.
Mais en gros, et sans risque de me tromper beaucoup, on va vous demander si vos bagages ont été faits par vous-même, s’ils ne sont pas restés sans surveillance et si vous avez l’intention de commettre un attentat aux Etats-Unis !
L’administration de trompette a dû longtemps réfléchir à ce questionnaire et passer un temps considérable à « habiliter » certains prestataires de services à interroger les passagers.
Parce que, bien évidemment, le terroriste qui, par inconséquence, réussirait à se glisser dans un aéroplane à destination des USA, aura répondu « honnêtement » aux questions du préposé.
Du style : « mais oui, bien sûr, j’ai l’intention de participer à une action terroriste. D’ailleurs, voyez, monsieur le préposé au contrôle, j’emmène aussi ma famille ».
Ça me rappelle ce formulaire émis par les services américains il y a quelques années, pour la demande de visa : « êtes-vous communiste ? » ; « Avez-vous commis des crimes ? »
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Est-ce que tout ceci est bien raisonnable ? Franchement, je pose la question…
N’oublions pas non plus que tout ceci, alors que les délais d’embarquement deviennent de plus en plus longs, va finir par obliger les passagers à se rendre à l’aéroport plusieurs plombes à l'avance.
Tiens, rien que pour ce questionnaire, qui devrait durer entre « 2 et 3 minutes par passager » et malgré ma crasse intellectuelle en mathématiques, sur un vol de 350 passagers, à trois minutes par tête, ça fait quand même 1 050 minutes ! Je vous laisse traduire en heures…
Ajoutons à cela les contrôles des bagages à main, le dentifrice pas placé dans une poche en plastique, le Pif de la Paf qui n’est jamais là, le Parafe qui enferme les malheureux dans la cabine et il faudra autant de temps à l’aéroport que de temps de trajet !
Pour une sécurité très aléatoire, hélas !
Allez, comme le disait l’un de nos commentateurs avec un bon sens avéré, « pour le business, c’est compliqué. Suis pas sûr que l’oral soit déstabilisant. Pour le tourisme, il y a beaucoup d’autres pays fantastiques » !
L’Île Maurice, par exemple, qui vient d’autoriser les voyageurs à se rendre chez elle avec une simple carte d’identité !
N’oublions pas non plus que tout ceci, alors que les délais d’embarquement deviennent de plus en plus longs, va finir par obliger les passagers à se rendre à l’aéroport plusieurs plombes à l'avance.
Tiens, rien que pour ce questionnaire, qui devrait durer entre « 2 et 3 minutes par passager » et malgré ma crasse intellectuelle en mathématiques, sur un vol de 350 passagers, à trois minutes par tête, ça fait quand même 1 050 minutes ! Je vous laisse traduire en heures…
Ajoutons à cela les contrôles des bagages à main, le dentifrice pas placé dans une poche en plastique, le Pif de la Paf qui n’est jamais là, le Parafe qui enferme les malheureux dans la cabine et il faudra autant de temps à l’aéroport que de temps de trajet !
Pour une sécurité très aléatoire, hélas !
Allez, comme le disait l’un de nos commentateurs avec un bon sens avéré, « pour le business, c’est compliqué. Suis pas sûr que l’oral soit déstabilisant. Pour le tourisme, il y a beaucoup d’autres pays fantastiques » !
L’Île Maurice, par exemple, qui vient d’autoriser les voyageurs à se rendre chez elle avec une simple carte d’identité !