La case de l'Oncle Dom : Cuba Si, Cuba No… mais Cuba libre !

C'est une bonne nouvelle pour le monde, du moins pour une partie.

Depuis hier, Cuba n'est (presque) plus soumis à l'embargo décrété par les Etats Unis, il y a plus de 50 ans.

Un peu comme si le mur de Berlin s'écroulait à nouveau…

Une bonne nouvelle qui, je le souhaite de tout cœur, va permettre à de nombreux cubains de respirer un air de liberté.

Un air de liberté que va aussi pouvoir apprécier le tourisme et permettre à ce secteur de se développer encore plus…

Parce que, si j'en crois les réceptifs que nous avons interrogés hier, ils sont contents, même si ils commencent déjà à douter de la capacité hôtelière de l'île… et de la maitrise des tarifs qui sont déjà élevés.

Mais, en ce qui concerne le marché français, pour février et mars, pas la peine d'insister : c'est quasi complet !

C'est également une bonne nouvelle pour nos camarades de CWT…

Souvenez-vous, c'était il y a pas si longtemps. Et ça se passait en France.

A l'époque, l'embargo américain battait son plein, si je puis me permettre. Ce qui interdisait à une société américaine d'avoir des relations commerciales avec l'Ile "révolutionnaire" et communiste.

Mais, en France, on ne voyait pas les choses tout à fait comme ça. Surtout chez CWT. Et, en France, on a toujours des idées, particulièrement quand il s'agit "d'aménager" les lois…

Si bien que, la filiale française de CWT avait, via Havas Voyages, filiale elle-même (encore que l'on ne sache toujours pas si elle est vendue ou pas à CWT, mais c'est encore un flou superbe) de CWT, conclu un accord de référencement avec un spécialiste de la destination Cuba, Havanatour.

Par un tout de passe-passe magique, code "Super Caraïbes", en passant par une agence de voyages (Société de Voyages du Midi, dont un des gérants se nomme Michel Dhin, patron d'Havas… et représentant de CWT).

Manque de pot, la maison mère américaine examine les comptes, alors qu'elle-même était déjà dans le collimateur du trésor américain !

Et paf, c'était foutu, les américains se reportant sur la filiale française, elle-même pas vraiment claire sur cette affaire, des têtes tombaient, des lampistes directeurs régionaux de CWT, auxquels on reprochait de (et je cite) "n'avoir pris aucune mesure pour faire cesser les ventes à destination de de Cuba réalisées par les agences de son réseau".

Pour CWT, Maison mère, la note a été salée: 6 millions de dollars d'amende pour avoir permis à plus de 40.000 touristes de voyager vers Cuba, embargotée par décision des Etats Unis.

En tout cas, voilà la fin, si tant est que le Congrès américain donne son accord, d'une bien piètre affaire, sans aucun panache et qui n'aura eu d'effet que de condamner certains innocents à aller voir ailleurs si le monde était meilleur.

Havanatour, que nous avons tenté d'interroger, semble plutôt terrorisé par les journalistes. "Nous n'avons rien à vous dire et nous vivons très bien sans les journalistes" (sic).

Eh bien tant mieux. Mais, à l'instar d'Havanatour, peut-être que le début de ces nouvelles relations va permettre à de nombreux Cubains de vivre, enfin, en toute liberté…

C'est quasi Noël... mais, si j'étais monsieur CWT, je demanderais le remboursement à monsieur Barak de 6 millions de dollars. Juste pour rire !

Je ne crois guère au Père Noël mais allez savoir...

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