Les résultats "exceptionnels" versés au compte du redressement permettent aisément de comprendre ce redressement "miraculeux" du Groupe - DR : © olly - Fotolia.com
Finalement il aura fallu faire défiler, après le départ d'Antoine Cachin, quatre présidents opérationnels (dans le lot, je compte Georges Colson), pour finalement constater que Fram, à la publication des résultats 2013, va plutôt pas mal.
Tant mieux.
Si j'en juge le peu de chiffres que nous a fourni le Conseil de Surveillance hier, d'une perte de 35 millions d'euros en 2012, plus une perte de 13 millions d'euros en 2013, il ne reste plus finalement qu'une légère déficience de 1.8 millions d'euros sur 2013…
Non, rassurez-vous, je ne confonds pas les chiffres, parce que le communiqué mélange très astucieusement l'EBITDA et les pertes opérationnelles.
En oubliant allègrement les réalisations purement immobilières, liées à la vente du siège historique de Toulouse et de deux hôtels en Espagne.
Les résultats "exceptionnels" versés au compte du redressement permettent aisément de comprendre ce redressement "miraculeux" du Groupe.
Un peu comme Air France, lorsqu'il avait vendu Amadeus, avait vu ses résultats revenir quasi à l'équilibre. Mais ça, c'était avant…
Ceci étant, il est clair que, ne pouvant pas tomber plus bas (ou du moins beaucoup plus bas) le Groupe (comme l'indique le communiqué) ne pouvait que sombrer ou éventuellement tenter de remonter.
Les différents présidents qui se sont succédé à la direction opérationnelle ont tenté d'œuvrer en ce sens.
Faut croire qu'ils avaient les visions adéquates, la volonté, mais pas forcément le soutien des actionnaires.
Je remarque d'ailleurs, dans le communiqué publié hier (et fort succinct au demeurant), que pas un seul n'est cité dans cette bonne nouvelle. Certes, ils étaient payés pour mais quand même...
Tant mieux.
Si j'en juge le peu de chiffres que nous a fourni le Conseil de Surveillance hier, d'une perte de 35 millions d'euros en 2012, plus une perte de 13 millions d'euros en 2013, il ne reste plus finalement qu'une légère déficience de 1.8 millions d'euros sur 2013…
Non, rassurez-vous, je ne confonds pas les chiffres, parce que le communiqué mélange très astucieusement l'EBITDA et les pertes opérationnelles.
En oubliant allègrement les réalisations purement immobilières, liées à la vente du siège historique de Toulouse et de deux hôtels en Espagne.
Les résultats "exceptionnels" versés au compte du redressement permettent aisément de comprendre ce redressement "miraculeux" du Groupe.
Un peu comme Air France, lorsqu'il avait vendu Amadeus, avait vu ses résultats revenir quasi à l'équilibre. Mais ça, c'était avant…
Ceci étant, il est clair que, ne pouvant pas tomber plus bas (ou du moins beaucoup plus bas) le Groupe (comme l'indique le communiqué) ne pouvait que sombrer ou éventuellement tenter de remonter.
Les différents présidents qui se sont succédé à la direction opérationnelle ont tenté d'œuvrer en ce sens.
Faut croire qu'ils avaient les visions adéquates, la volonté, mais pas forcément le soutien des actionnaires.
Je remarque d'ailleurs, dans le communiqué publié hier (et fort succinct au demeurant), que pas un seul n'est cité dans cette bonne nouvelle. Certes, ils étaient payés pour mais quand même...
Dominique Gobert - Photo DR
Je remarque également que ces chiffres sont publiés quasi en catimini, alors que généralement, pour une nouvelle de cette importance, on organise au moins une conférence de presse, non ?
Il est également vrai que lorsque l'on demande un entretien à la présidente du Directoire, madame Nièce, on se voit répondre d'un refus poli véhiculé par l'agence de communication du Groupe.
Madame Nièce ne daigne pas répondre elle-même, mais bon, c'est pas grave, nous avons l'habitude.
Cependant, et loin de moi l'idée de vouloir détruire une belle perspective, je m'étonne simplement de certains termes de ce communiqué de deux pages, qui, en définitive, ne dit rien ou pas grand chose.
On passe, pour faire court, d'une perte de plus de 50 millions en deux à quelque 1.8M. D'acc.
On nous annonce allègrement que ceci est dû "aux décisions stratégiques prises par le groupe en 2012". Chouette.
En attendant, les seules décisions stratégiques qui ont permis ces bons chiffres ont été la vente de quelques actifs actifs immobiliers et la réduction d'une offre qui était largement obsolète depuis bien longtemps.
Quant au reste, on attend toujours...
Car, faut quand même le dire, quid de la distribution de Fram, entité qui commence à peser lourd dans la balance et pour laquelle le Comité d'Entreprise Fram Agences a émis un "avis d'alerte" récemment ?
Quid de la nomination d'un directeur (ou président directoirien ou ce que vous voulez) qui assure enfin l'unité de cette boite que le monde du tourisme français soutient au-delà de ce qui est permis ?
Quid d'investisseurs qui se voient systématiquement refuser l'entrée par des actionnaires qui croient encore au Saint Esprit ?
Comme beaucoup, dans cette profession, j'aimerais que Fram se remette de cette maladie qui l'a frappée. Encore faut-il vraiment pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages...
Tiens, aujourd'hui, c'est la journée de la sensibilisation aux passages à niveau… Juste en passant !
Il est également vrai que lorsque l'on demande un entretien à la présidente du Directoire, madame Nièce, on se voit répondre d'un refus poli véhiculé par l'agence de communication du Groupe.
Madame Nièce ne daigne pas répondre elle-même, mais bon, c'est pas grave, nous avons l'habitude.
Cependant, et loin de moi l'idée de vouloir détruire une belle perspective, je m'étonne simplement de certains termes de ce communiqué de deux pages, qui, en définitive, ne dit rien ou pas grand chose.
On passe, pour faire court, d'une perte de plus de 50 millions en deux à quelque 1.8M. D'acc.
On nous annonce allègrement que ceci est dû "aux décisions stratégiques prises par le groupe en 2012". Chouette.
En attendant, les seules décisions stratégiques qui ont permis ces bons chiffres ont été la vente de quelques actifs actifs immobiliers et la réduction d'une offre qui était largement obsolète depuis bien longtemps.
Quant au reste, on attend toujours...
Car, faut quand même le dire, quid de la distribution de Fram, entité qui commence à peser lourd dans la balance et pour laquelle le Comité d'Entreprise Fram Agences a émis un "avis d'alerte" récemment ?
Quid de la nomination d'un directeur (ou président directoirien ou ce que vous voulez) qui assure enfin l'unité de cette boite que le monde du tourisme français soutient au-delà de ce qui est permis ?
Quid d'investisseurs qui se voient systématiquement refuser l'entrée par des actionnaires qui croient encore au Saint Esprit ?
Comme beaucoup, dans cette profession, j'aimerais que Fram se remette de cette maladie qui l'a frappée. Encore faut-il vraiment pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages...
Tiens, aujourd'hui, c'est la journée de la sensibilisation aux passages à niveau… Juste en passant !
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