Pour les uns, c'est une décision de bon sens, face à une menace dont on ne sait pas si c'est de la flûte ou du pipeau ; pour les autres, c'est une vaste opération médiatique… - Photo CE
Emoi dans la profession en cette fin de semaine.
Suite à l'attentat perpétré contre un bus de touristes étrangers, perpétrés par ces fous barbus qui se baladent en chemise de nuit et pantoufles à tongs, face à un message étrange ordonnant le départ de tous les étrangers d'Egypte, Thierry Miremont ordonne le rapatriement en urgence de ses neuf clients…
Émoi de la part des confrères de Miremont et montée immédiate au créneau de Jean-François Rial, l'homme aux lunettes rondes et président de Voyageurs du Monde.
Propos particulièrement virulents à l'encontre de Fram et de son président N°5 : il aurait pu se concerter avec nous, c'est une décision inadmissible !
Dans un souci scrupuleux d'objectivité, je tiens à préciser que c'est à ma demande d'explication que le Président restructurateur de Fram a publié dans nos colonnes sa "lettre ouverte".
Inutile de vous en rappeler les termes, ils sont aussi virulents que ceux de Jean-François Rial: "Je préfère agir dans une prudence responsable, quitte à avoir raison tout seul que tort collectivement" !
Suite à l'attentat perpétré contre un bus de touristes étrangers, perpétrés par ces fous barbus qui se baladent en chemise de nuit et pantoufles à tongs, face à un message étrange ordonnant le départ de tous les étrangers d'Egypte, Thierry Miremont ordonne le rapatriement en urgence de ses neuf clients…
Émoi de la part des confrères de Miremont et montée immédiate au créneau de Jean-François Rial, l'homme aux lunettes rondes et président de Voyageurs du Monde.
Propos particulièrement virulents à l'encontre de Fram et de son président N°5 : il aurait pu se concerter avec nous, c'est une décision inadmissible !
Dans un souci scrupuleux d'objectivité, je tiens à préciser que c'est à ma demande d'explication que le Président restructurateur de Fram a publié dans nos colonnes sa "lettre ouverte".
Inutile de vous en rappeler les termes, ils sont aussi virulents que ceux de Jean-François Rial: "Je préfère agir dans une prudence responsable, quitte à avoir raison tout seul que tort collectivement" !
Alors, fallait-il ou pas prendre cette décision ? Est-ce de la prudence, un coup médiatique, une crise de panique ?
Le bouillonnant Rial ne conteste pas la décision du prudent Miremont.
Seulement, il eut été (eh oui, la Cadémie, c'est pour bientôt) opportun de nous en informer, nous les voyagistes qui avons aussi des clients en Egypte…
Ce à quoi Miremont répond que la lourdeur des instances, du Seto en particulier aurait pris trop de temps et qu'il était urgent d'être prudent…
Si j'en juge par les réactions de nos lecteurs, les avis sont extrêmement partagés.
Pour les uns, c'est une décision de bon sens, face à une menace dont on ne sait pas si c'est de la flûte ou du pipeau ; pour les autres, c'est une vaste opération médiatique…
Miremont, c'est vrai, ne fait pas partie du sérail. C'est aussi vrai que, à peine arrivé à la tête de Fram, il n'avait pas ménagé ses effets de manche, ni de paroles, balayant d'un revers de bras (main, jambe, pieds, au choix) les doutes et les objections des uns et des autres.
Et c'est vrai qu'il souffre, vis-à-vis de ses confrères, de cette image de "mercenaire restructurateur"… Pourtant, au fil des mois, il m'avait semblé acquérir une certaine maturité.
Le bouillonnant Rial ne conteste pas la décision du prudent Miremont.
Seulement, il eut été (eh oui, la Cadémie, c'est pour bientôt) opportun de nous en informer, nous les voyagistes qui avons aussi des clients en Egypte…
Ce à quoi Miremont répond que la lourdeur des instances, du Seto en particulier aurait pris trop de temps et qu'il était urgent d'être prudent…
Si j'en juge par les réactions de nos lecteurs, les avis sont extrêmement partagés.
Pour les uns, c'est une décision de bon sens, face à une menace dont on ne sait pas si c'est de la flûte ou du pipeau ; pour les autres, c'est une vaste opération médiatique…
Miremont, c'est vrai, ne fait pas partie du sérail. C'est aussi vrai que, à peine arrivé à la tête de Fram, il n'avait pas ménagé ses effets de manche, ni de paroles, balayant d'un revers de bras (main, jambe, pieds, au choix) les doutes et les objections des uns et des autres.
Et c'est vrai qu'il souffre, vis-à-vis de ses confrères, de cette image de "mercenaire restructurateur"… Pourtant, au fil des mois, il m'avait semblé acquérir une certaine maturité.
Autres articles
Il est en même temps vrai que cette décision, unilatérale ait pu blesser ses confrères.
Eux aussi sont incontestablement soucieux de la sécurité de leurs clients, c'est évident. Eux aussi sont conscients de l'instabilité de ce pays…
Malheureusement, et malgré la stratégie envisagée par les autorités égyptiennes afin de "relancer" la destination, cette décision ne va pas arranger les bidons…
Pour ma part, je suis assez mitigé. Adepte du principe de ne "jamais céder au chantage", je peux néanmoins comprendre, de la part d'un voyagiste responsable, la crainte de voir ses clients massacrés sans préavis !
En même temps, mais cela demande à être vérifié, n'aurait-il pas mieux valu adopter une position commune ?
Ou, du moins, en parler ?
Je peux simplement comprendre que, dans la situation à laquelle est confrontée Fram, le moindre souci survenu à ses clients provoquait la mort inéluctable du tour-opérateur.
Miremont pouvait-il, en toute conscience, prendre ce risque ?
Je ne le crois pas. Mais il est certain que les confrères peuvent ne pas apprécier...
Normal… Personne n'est parfait !
En attendant, sur les neuf clients de Fram, sept ont préféré poursuivre l'aventure jusqu'au bout !
Eux aussi sont incontestablement soucieux de la sécurité de leurs clients, c'est évident. Eux aussi sont conscients de l'instabilité de ce pays…
Malheureusement, et malgré la stratégie envisagée par les autorités égyptiennes afin de "relancer" la destination, cette décision ne va pas arranger les bidons…
Pour ma part, je suis assez mitigé. Adepte du principe de ne "jamais céder au chantage", je peux néanmoins comprendre, de la part d'un voyagiste responsable, la crainte de voir ses clients massacrés sans préavis !
En même temps, mais cela demande à être vérifié, n'aurait-il pas mieux valu adopter une position commune ?
Ou, du moins, en parler ?
Je peux simplement comprendre que, dans la situation à laquelle est confrontée Fram, le moindre souci survenu à ses clients provoquait la mort inéluctable du tour-opérateur.
Miremont pouvait-il, en toute conscience, prendre ce risque ?
Je ne le crois pas. Mais il est certain que les confrères peuvent ne pas apprécier...
Normal… Personne n'est parfait !
En attendant, sur les neuf clients de Fram, sept ont préféré poursuivre l'aventure jusqu'au bout !