Frédéric Gagey, résident-directeur général d'Air France pourrait quitter son poste - Photo Philippe Delafosse / AF
Une information tirée de La Lettre A, pas commentée par Air France, mais hélas, bien dans la logique des choses.
Et tout à fait dans la « méthode » Janaillac, lequel a souvent tendance à choisir le moindre mal… en toute diplomatie, bien sûr.
Je reste persuadé, connaissant un peu l’homme, que la décision n’a pas été facile, d’autant que Frédéric Gagey s’est plutôt pas mal débrouillé afin de redresser, enfin, Air France.
C’est en grande partie grâce à son action si la compagnie a pu, lentement mais quasi certainement, reprendre un tant soit peu son envol.
Son gros problème ? Il gênait les syndicats, lui qui pestait contre les centaines d’accords sociaux, issus souvent de l’incompétence de certains de ses prédécesseurs, impossibles à dénoncer et qui auront été pour beaucoup dans la décrépitude de la compagnie.
Janaillac aura écouté durant quatre mois. Il est clair que ni Gagey, ni quelques autres membres de cette direction n’avaient la confiance des salariés… de même d’ailleurs que Gagey n’avait pas non plus une confiance délirante dans les syndicats d’Air France.
Ce qui, pour le nouveau plan de relance de Jean-Marc Janaillac, « Trust Together » (ayons confiance ensemble), faisait plutôt désordre.
Et tout à fait dans la « méthode » Janaillac, lequel a souvent tendance à choisir le moindre mal… en toute diplomatie, bien sûr.
Je reste persuadé, connaissant un peu l’homme, que la décision n’a pas été facile, d’autant que Frédéric Gagey s’est plutôt pas mal débrouillé afin de redresser, enfin, Air France.
C’est en grande partie grâce à son action si la compagnie a pu, lentement mais quasi certainement, reprendre un tant soit peu son envol.
Son gros problème ? Il gênait les syndicats, lui qui pestait contre les centaines d’accords sociaux, issus souvent de l’incompétence de certains de ses prédécesseurs, impossibles à dénoncer et qui auront été pour beaucoup dans la décrépitude de la compagnie.
Janaillac aura écouté durant quatre mois. Il est clair que ni Gagey, ni quelques autres membres de cette direction n’avaient la confiance des salariés… de même d’ailleurs que Gagey n’avait pas non plus une confiance délirante dans les syndicats d’Air France.
Ce qui, pour le nouveau plan de relance de Jean-Marc Janaillac, « Trust Together » (ayons confiance ensemble), faisait plutôt désordre.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Mais cela ne me rassure pas pour autant, dans la mesure où les syndicats, particulièrement celui des pilotes, prennent encore plus d’importance, pour ne pas dire de puissance…
Pour autant, Frédéric Gagey n’est pas viré brutalement.
Grâce au départ de l’actuel directeur financier, Pierre-François Riolacci, il devrait poursuivre (un certain temps ?) sa carrière au sein du groupe, dans une fonction qu’il connaît déjà bien.
N’a-t-il pas occupé ces mêmes fonctions au sein de « l’associée » d’Air France, KLM ?
En même temps, c’est pour Jean-Marc Janaillac une excellente occasion de « reprendre » totalement la main sur Air France, quitte à assumer aussi les fonctions de président… assisté d’un directeur général.
Lequel aurait, bien entendu (et puisqu’il faut en passer par là), l’aval et la confiance des salariés.
Serait-ce, enfin, pour Lionel Guérin, l’avènement tant attendu ?
Pour autant, Frédéric Gagey n’est pas viré brutalement.
Grâce au départ de l’actuel directeur financier, Pierre-François Riolacci, il devrait poursuivre (un certain temps ?) sa carrière au sein du groupe, dans une fonction qu’il connaît déjà bien.
N’a-t-il pas occupé ces mêmes fonctions au sein de « l’associée » d’Air France, KLM ?
En même temps, c’est pour Jean-Marc Janaillac une excellente occasion de « reprendre » totalement la main sur Air France, quitte à assumer aussi les fonctions de président… assisté d’un directeur général.
Lequel aurait, bien entendu (et puisqu’il faut en passer par là), l’aval et la confiance des salariés.
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Faut dire que, pour lui, après avoir subi deux échecs, pour cause d’incompatibilité d’humeur avec certains politiques, tant Sarko que Hollande, l’occasion semble enfin se présenter.
Assisté de son perroquet, c’est un fin négociateur. Que n’ont jamais remis en cause les syndicats de pilotes ou de PNC.
Qu’on le veuille ou non, il aura certes mis le temps, mais réussi la fusion des différentes compagnies (Airlinair, Britair et Régional) afin de doter Air France d’une filiale intérieure, Hop (hop, hop, hourra !) ?
Il connaît aussi très bien transavia, pour l’avoir dirigée durant quelques années et a, sûrement dans sa besace, un nouveau plan afin d’établir une véritable low cost moyen-courrier…
Quant à l’élaboration de cette fameuse low cost long-courrier d’Air France, il n’est pas le plus mal placé pour y parvenir.
Et puis, cela aurait pu être pire : imaginez, une seconde, le retour de PH Gourgeon ?
Noooon ! Confiance !
Assisté de son perroquet, c’est un fin négociateur. Que n’ont jamais remis en cause les syndicats de pilotes ou de PNC.
Qu’on le veuille ou non, il aura certes mis le temps, mais réussi la fusion des différentes compagnies (Airlinair, Britair et Régional) afin de doter Air France d’une filiale intérieure, Hop (hop, hop, hourra !) ?
Il connaît aussi très bien transavia, pour l’avoir dirigée durant quelques années et a, sûrement dans sa besace, un nouveau plan afin d’établir une véritable low cost moyen-courrier…
Quant à l’élaboration de cette fameuse low cost long-courrier d’Air France, il n’est pas le plus mal placé pour y parvenir.
Et puis, cela aurait pu être pire : imaginez, une seconde, le retour de PH Gourgeon ?
Noooon ! Confiance !